ILS CAUSENT PAS, ILS TIRENT
POUR QUELQUES DOLLARS DE PLUS : ON COURT !
Là-dedans vous avez de quoi faire fantasmer une salle entière de nanas, même très bien accompagnées. Les gros plans sur les visages burinés, chapeaux rabaissé sur les regards qui tuent. Et Clint Eastwood, la trentaine, faisant tournoyer mollement son colt dans sa main en souriant, est à tomber.
En face il a LEE VAN CLEEF, pas mal non plus : masque impassible, regard mongol, froidement déterminé à tuer dans la plus parfaite légalité.
Et les bandits, dont GIAN MARIA VOLONTE était le chef torride, rivalisaient de sensualité brutale, comme on aime.
La msique irrésistible d’Ennio MORRICONE.
Et la petite musique de la montre vous vous en souvenez ?
Ces tontons)là ils font pas rire, mais on aimerait bien les avoir dans la famille.
Ils ont un mépris total de la caméra. Ils font ce qu’ils ont à faire, point.
Et bien sûr, qu’ils n’ont pas du tout le mépris de la caméra. Bien sûr qu’ils ont appris leur dialogue. Bien sûr qu’ils jouent. C’est ça qui est bluffant.
Ce film passait à la FONDATION Lumière à Lyon, c’est un festival Sergio Leone qui dure deux semaines. Courez-y !
BRUCE WILLIS CONTRE SON CLONE
Bruce WILLIS en flic humain est chauve, il a pris un drôle de coup de vieux. Son clone est jeune, beau visage dur à la chevelure blonde. A choisir, je prend le vieux flic humain. Ila encore dans le regard cette lueur qui fait craquer les minettes.
Bruce WILLIS adore tourner des films d’anticipation. Voir LE CINQUIEME ÉLÉMENT, SIXIEME SENS, INCASSABLE etc. Là, le film CLONE, de Jonathan Mostow nous plonge dans un monde cybernétique qui arrive à grands pas, où chaque être humain possède son clone et lui fait faire ses corvées. Un tueur se met à assassiner des êtres humains et un flic est mis sur le coup. Seulement, les flingues ne tuent pas les clones et il est bien perplexe.
La bande annonce ne montre que des explosions, des émeutes, des cris dans des ville-fantômes. Et pas assez Bruce WILLIS, son flingue à la main.