Finale
FINALE
Pour finir l’année en fanfare, un math héroïque....
Le finale de la symphonie Héroïque de Beethoven était fait pour accompagner l’issue spectaculaire d’un match légendaire.
Aucun spectacle vivant ne peut être comparé à ce que nous avons vu ce dimanche 18 décembre pour la Coupe du Monde 2022 au Qatar.
France-Argentine, un combat de chefs, un enjeu historique, cette coupe en or massif posée comme un défi au milieu de la pelouse.
Deux armées de force égale ? Pas vraiment.
L’immense clameur qui envahit le stade bien avant le coup d’envoi venait des supporters argentins, 48000 aficionados survoltés surs de leur victoire.
Ils n’étaient pas seuls, le monde entier n’avait d’yeux que pour MESSI, le fils spirituel du divin MARADONA disparu il y a deux ans.
MESSI, dépositaire de tous les espoirs d’un peuple voué au foot.
En face... la brillante équipe des Bleus paralysée par un mystérieux virus, traumatisée par l’agressive assurance de leurs rivaux, boudée par des supporters muets dans des tribunes presque vides. Les deux premiers buts adverses arrivent très vite et ce sont comme les banderillas sur la bête blessée attendant le coup mortel.
On peut comparer la tension qui est la nôtre devant ce spectacle à celle que l’on éprouve devant une tragédie de Shakespeare, à ceci près qu’ici, nous ne connaissons pas la fin.
Les minutes s’étirent dans le même tragique deux à zéro. Les Argentins exultent, se congratulent, ils ont la Coupe, ils se passent le ballon sans le voir, le ballon s’égare, il a des ailes, et c’est la 80é minute de jeu, et tout bascule ; KYLIAN MBAPPE vient de marquer.
Les hurlements des commentateurs ne faiblissent pas, ils s’éternisent, car MBAPPE vient d’égaliser.
Les deux buts marqués par MBAPPE, à une minute d’intervalle, dans un sursaut de révolte contre le mauvais sort, geste de la dernière chance que l’on espérait plus, ont galvanisé son équipe et ébranlé les pronostics.
Après l’égalisation, les deux camps jouaient à armes égales et le suspense devenait crucial.
Il y eut un troisième but marqué par MBAPPE, que MESSI s’empressa d’égaliser jusqu’à ce dernier tir au but malchanceux qui ne fit que mettre un terme à l’héroïque retour des Bleus, tout en donnant à l’Argentine la place qu’elle tant attendue derrière son dieu en fin de carrière.
Ne pas croire que je suis fan de foot ! En fait, je n’y connais rien. Mais après ce moment d’exaltation intense, j’ai pensé que cela pourrait mettre un point final(e) à une année qui manqua cruellement de panache...
La victoire des Argentins ? Une victoire à l’arraché, de justesse, dont il n’ya pas lieu d’être fiers, victoire salie par leur attitude minable envers leur glorieux rival, MBAPPE Dès leur retour à Buenos Aires.
Miss Comédie, qui vous souhaite de belles fêtes de fin d’année et vous donne rendez-vous en 2023.