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MES NOTES DU JOUR

Publié le par Miss Comédie

 

 

clavier.jpgDes blanches, des noires, des croches, des demi-croches… et des soupirs. Que de soupirs !   Mon actu personnelle est en berne,   heureusement qu’il y a la musique.  Avec Olivier BELLAMY j’emmagasine une culture  folle, avec l’infinie variété des goûts et des talents de ses invités qui tous, ont quelque chose à m’apprendre.  C’est le meilleur du meilleur, les meilleurs compositeurs et les meilleurs interprètes, tout cela agrémenté du rire et de l’intelligence d’Olivier BELLAMY.


Mes notes sont aussi des notes de valeur, de zéro à vingt, aujourd’hui c’est au-dessous de la moyenne, tant pis.  Les deux sujets traités étaient des sujets en or, SAINT-LAURENT  et ALEXANDRE DUMAS.  Le résultat n’est pas très

convaincant.

 

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SUJETS MALTRAITÉS

Publié le par Miss Comédie

YVES SAINT-LAURENT SOUS TOUTES SES COUTURES

 

     yves_saint_laurent_1971.jpgJe vois cette photo de Jean-Loup SIEFF,  où il a osé poser nu, sachant que cette publicité ferait le tour du monde.  Elégant dans sa nudité, le geste gracieux et le regard lointain.   Pas racoleur pour deux sous, absent.

Et cette autre, plus ancienne, où il est en blouse blanche en train de rectifier un détail sur un mannequin, dans l’atelier de Christian Dior. « En blouse  blanche « !   Quand vous voyez un Tom FORD  étincelant dans son costume d’alpaga, conscient de sa grandeur !

 

 

 

Il y a d’abord sa biographie, signée Marie-Dominique LELIEVRE, « SAINT-LAURENT MAUVAIS GARçON », qui ne fait pas l’unanimité.   Déjà, pourquoi ce sous-titre ?  Saint-Laurent était tout sauf un mauvais garçon !  Décidément cette dame est nulle en sous-titre, son livre sur SAGAN s’appelait « « SAGAN A TOUTE ALLURE », oui bon.

Pour SAINT-LAURENT, il y a pire.  Les vestales  de la mode qui détiennent la clé de l’armoire aux souvenirs, disent que tout ce qui n’est pas faux est du rabaché.

Il faudrait lire le livre.  Mais il semble que l’auteur était vachement introduite, pour décrire en détails l’appartement de la rue de Babylone et certains points de vue de la vie intime du grand jeune homme timide.

 

Ensuite, il y a cet album étrange que lance Alain CHAMFORT, où il chante SAINT-LAURENT.   Mais ce n’est pas une chanson, c’est un récit en musique, on peut acheter l’album tout seul ou le livre-album en librairie.  Il faut avoir beaucoup admiré et étudié le couturier pour avoir l’envie de le ressusciter sous cette forme inédite.

Mais ce qui m’étonne, c’est que Pierre BERGÉ, qui aboie dès qu’on touche à sa chose, a donné son accord et sa protection à Alain CHAMFORT,  alors que Marie-Dominique LELIEVRE a eu maille à partir avec lui.

 Bref, tout ça ne me dit rien qui vaille.  Je pressens que la biographie ne fait pas dans la dentelle, je n’ai rien à faire des anecdotes croustillantes qu’elle paraît contenir.

Quant à l’album, c’est probablement très bien, mais y reconnaitrai-je Yves SAINT-LAURENT tel qu’il est resté dans mon souvenir ?  Rien n’est moins sûr.

 

ALEXANDRE DUMAS,  ES-TU LÀ   ?

 

   C’aurait pu02711778-photo-affiche-l-autre-dumas être un très beau film.  Je vous en parlais l’autre jour, et j’avais hâte de me faire une opinion, j’étais prête à adorer ce film, et bien… bernique !   Pour moi c’est un nanar, sauvé bien évidemment par les deux comédiens unis dans ce couple infernal et qui, eux, sont à la hauteur du sujet.  Mais la mise en scène est d’un conventionnel éhonté, les dialogues indigents,  la musique désespérante, le  casting féminin à revoir.

Dommage, l’histoire est belle,  et DEPARDIEU visiblement aux anges dans la peau d’Alexandre Dumas.  Quant à POELVORDE, il dépasse DEPARDIEU dans la sensibilité et  la vraisemblance.

 

TOM  FORD PEUT-IL  MIEUX FAIRE ? 

     140300-affiche-a-single-man Il fallait s’y attendre : les premières critiques de A SINGLE MAN sont durailles.

Eric NEUHOFF du FIGARO ne se prive pas d’ironiser en décrivant la succession de plans à  la Gatsby  qui, d’après lui, recouvrent le vide.

Bon,  mais peut-être ce film plaira-t-il à des esthètes ?  Après tout les images de James Ivory sont, elles aussi, très Gatsby.   Seulement, il y a quelque chose derrière.    Chez Tom FORD, ce quelque chose est peut-être trop bien caché…

 

 


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JE MONTE MA PIÈCE À LYON (si Dieu le veut)

Publié le par Miss Comédie

 

 

A partir d’aujourd’hui j’arrête ce titre stupide puisqu’il ne correspond à rien… pour l’instant.  Je fatigue, à essayer de meubler l’article tant qu’il ne se passe rien.

Donc, je reprendrai le fil de ce feuilleton quand la locomotive s’ébranlera.

En attendant, je me  défoule avec l’actualité qui est riche de rebondissements, elle…   Gardez l’œil sur mon blog, ça peut reprendre d’un jour à l’autre !

Plus que quelques jours et Lyon se repeuplera de travailleurs définitivement las de devoir reprendre la tâche alors qu’il pourrait y avoir un seul et même break de 52 semaines, mais ça viendra !

Je relis ce blog et je m’aperçois qu’il est écrit, comme en musique, sur le mode mineur.  Un mode qui glisse vers la mélancolie, mais qui colle bien avec le climat actuel…

Miss Comédie

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LE COME-BACK DU JOUR

Publié le par Miss Comédie


tomford2.jpgRegardez comme il brille !  Costume d’alpaga de soie, regard indifférent, posture impériale. C’est tout Tom FORD.  Il ne sourit jamais. C’est un dur.

L’ancien couturier tombé de très haut refait surface sur la planète  cinéma.

Gonflé !  Mais qui sait si sous ce masque néronien ne se cache pas une blessure profonde ?  Il faut peut-être chercher du côté de son film.

A SINGLE MAN est une histoire triste, l’histoire d’un homme qui a perdu  son ami, sa raison de vivre.

 

 

 

 

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NOUVELLE CHANCE POUR UN COUREUR DE FONDS

Publié le par Miss Comédie

A SINGLE MAN,  POUR UNE POIGNÉE DE DOLLARS...140300-affiche-a-single-man

 

 

ll avait disparu de la planète mode, et il ne manquait ni à la mode ni à la planète.  Mais lui, la célébrité lui manquait.  Il a choisi le cinéma pour refaire surface, un truc assez casse-gueule quand on n’est pas né dans le sérail, mais qui peut rapporter gros !

Tom FORD n’a peur de rien.  Rappelez-vous.

Sa recette  pour relancer GUCCI : une mode agressivement  sexy, le comble du show off.   Ca marchait très bien dans les années 90.

Ses créations, je ne les ai jamais trouvées très belles, d’ailleurs à l’époque il ne poursuivait pas un but esthétique, c’était surtout la provoc qu’il cherchait, dans un but purement commercial, il le dit lui-même.

N’empêche, en matière de mode,  un talent qui s’accompagne d’un zeste de provocation fait toujours recette.  Voir GALLIANO qui tutoie le vultaire avec  ses défilés délirants, ses modèles taillés pour faire le trottoir  et que les stars s’arrachent.   Mais GALLIANO  peut aussi faire de l’élégance pure.

Tom FORD ne dissociait pas la mode de l’argent.  La créativité il s’en moquait, ce qu’il voulait c’est faire du fric et c’est ce qui l’a perdu. 

 

Il dit qu’il a changé.  Pour réaliser son film, il s’est inspiré d’un roman qui l’avait marqué dans son adolescence, « A SINGLE MAN », de Christopher ISCHERWOOD.  L’histoire d’un homme qui a perdu son ami.

Nul doute que Tom FORD soit capable de souffrir, lui aussi, et peut-être a-t-il puisé au fond de lui-même les ingrédients de l’émotion pour les restituer dans son film.  C’est ça qui est difficile…

 

 

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JE MONTE MA PIÈCE A LYON

Publié le par Miss Comédie

CHE VA PIANO VA SANO

 

La réunion de jeudi 18 a été annulée.  Thierry était  malade. Nous devons nous rappeler aujourd’hui pour fixer une autre date.

Tout se passe donc comme prévu, on avance sur un chemin vierge et semé d’embûches vers un sommet qu’on ne distingue pas encore.

De mon côté j’ai revu le texte et la nouvelle version me paraît satisfaisante, tant sur le plan typographique (j’ai corrigé cent mille fautes de frappe ou de grammaire) que sur le plan de l’action.

Je suppose que dès notre première lecture à la table il y aura encore des modifs.  Il ne faut pas plaindre le papier ! Les versions vont se succéder au fil des lectures avec les deux autres comédiens, jusqu’à ce que je dise « stop ! »

et qu’on coule la pièce dans le béton.

Il faut, à un moment, fermer la porte aux tergiversations car on peut toujours modifier !    On arrive parfois à un résultat catastrophique, comme pour ce TRAMWAY   à  l’Odéon  dont on a enlevé  le DESIR et qui est carrément une autre pièce, signée d’un autre auteur que Tennessee WILLIAMS !

 

On se retrouve bientôt, avec la suite de mes aventures théâtrales.

Miss Comédie

 

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LA VEDETTE DU JOUR

Publié le par Miss Comédie


patrice-leconteDans la pièce « JE L’AIMAIS »  qui se joue en ce moment au théâtre de l’ATELIER à Paris, qui est la vedette ?  Patrice LECONTE ou Gérard DARMON ?   Irène JACOB ?  Noémie  KOCHER ?

Sur la photo  vous avez la réponse, absolument indiscutable.  Cet homme

déplace les foules, que ce soit au cinoche ou au théâtre, ou sur les

plateaux  télé, depuis des lustres.   Je jurerais donc que si le spectacle fait le plein tous les soirs, c’est que les gens croient qu’ils vont voir le phénomène sur scène, en chair et en os !  Non ?

 

 

 

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LA PIÈCE DU JOUR

Publié le par Miss Comédie

JE L'AIMAIS ?  ON  AIME !jelaimais-affiche.jpg


Anna GAVALDA avait écrit un petit livre : JE L’AIMAIS.    Le  titre était  beau et triste à la fois.  Le film qui est venu après le livre, de Zabou BREITMAN, était déjà une réussite, à mon avis.  AUTEUIL y était émouvant et crédible, comme toujours.

La pièce adaptée et mise en scène par Patrice LECONTE pour le  théâtre de l’Atelier,  va encore plus loin dans la ciselure de cette histoire banale et dramatique à la fois, comme il en arrive tous les jours.

Le rideau se lève. Tiens, un décor.  Oui, c’est vrai,  il n’y a plus de décors dans

les théâtres  aujourd’hui, en dehors de la Comédie Française ou de quelques

boulevards.  La mode est au zen, vous savez.  IPHIGÉNIE et ses comparses se

meuvent dans le drame antique  en robe mini et jeans grunge, au milieu de cubes peints dispersés sur un plateau noir.  J’aime pas ça du tout.

La, on est dans une maison de campagne, la nuit.  Beau désordre, murs couverts de livres, la grande table encombrée, les objets laissés là en partant. Les phares ont balayé les vitres des fenêtres à petits carreaux, avant que la porte s’ouvre et qu’entrent les deux personnages, le beau-père accueillant sa bru pour le week-end, histoire de  lui changer les idées.  Elle est anéantie de douleur après avoir été « plaquée » par son mari. Elle vomit ce mot « plaquée » plusieurs fois, et englobe dans sa haine ce pauvre   type qui n’y peut rien.  Mais c’est le père, donc l’initiateur de l’ignominie du fils.

La première partie de la pièce, découpée en brefs tableaux comme aime le faire  le cinéaste Patrice LECONTE, n’est que plaintes, récriminations et noms d’oiseaux lancés par Irène JACOB à Gérard DARMON, qui encaisse.

 

 C’est  au moment où l’on commence à comprendre pourquoi cette fille a été plaquée, que la pièce bascule dans l’émotion.

Le beau-père se laisse aller à la confidence et fait revivre, par le miracle  d’une mise en scène  très pensée, son ancienne histoire d’amour à lui.

Lui, à l’âge de son fils, a choisi la voie de la raison.  Lui, a préféré sacrifier son

amour à sa vie conjugale.  Lui, a préféré faire souffrir la maîtresse plutôt que la  femme.  Et lui, ne s’en est jamais  remis. 

On assiste par bribes à quelques moment forts de leur liaison, avec l’apparition de sa jeune maîtresse par la magie des lumières,  avec quelques

répliques qui parlent d’amour, de désir, de  double vie, de douleur puis de rupture.

L’émotion monte dans la salle, on n’entend pas un bruit.

Mais quand la dernière phrase arrive,  conclusion magistrale :  « Sommes-nous vraiment doués pour le bonheur ? »   c’est l’explosion, les bravos frénétiques.

  Cette phrase termine-t-elle le livre de Gavalda ?  Je ne sais pas, je ne l’ai pas lu.

Je préfère avoir vu la pièce JE L’AIMAIS.

 

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JE MONTE MA PIÈCE A LYON

Publié le par Miss Comédie

 

   TRAVAIL SUR LE TEXTE.

 

Grand moment creux.  Thierry est revenu de vacances, il a été content d’apprendre que le problème de l’aquarium était facile à régler.

Je n’ai pas encore reçu le devis du marchand d’aquarium, mais je le relancerai avant jeudi.

Jeudi, nous nous voyons avec Thierry pour relire la pièce ensemble, et entériner la version définitive avant de commencer à la lire avec les deux autres comédiens.

 Quand je vois le degré de perfection de la mise en scène de la pièce dont je vous parle aujourd’hui, je me dis qu’on n’est jamais trop exigeant, et l’exigence commence avec le texte, réplique après réplique.

  Je vous donnerai un petit écho de cette réunion, vendredi.  J’espère qu’elle ne sera pas reportée.

Abientôt donc, pas à pas nous allons vers le printemps, c’est long mais ça

vient…

  Miss Comédie

 

 

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L'HOMME DU JOUR

Publié le par Miss Comédie

Gerard_Depardieu.jpg

L’acteur au nom prédestiné, sorte de phénix sans cesse réincarné, nous sort un rôle fait pour lui.  Encore un grand homme, encore un écrivain célèbre, c’est là où il excelle.   On peut lui pardonner ses petites récrés, des rôles de loser comique comme dans le prochain MAMMOUTH

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JE MONTE MA PIÈCE À LYON

Publié le par Miss Comédie

L’AQUARIUM N’EST PAS UN PROBLÈME

 

Après investigations, il sera possible de placer un aquarium réel garni de poissons vivants, au milieu du décor, sans que cela pose le moindre prolème.

Reste à déterminer le coût, sachant qu’il est plus intéressant d’acheter que de louer.

Nous avons demandé un devis tenant compte d’une publicité faite par le théâtre  pour le magasin dans l’affiche, les flyers  et  sur scène  à la suite du nom des acteurs.

Mais déjà, la somme paraît très abordable

Que ferons-nous de l’aquarium après le spectacle ?  Si la pièce devait avoir une suite rapprochée, soit en tournée, soit dans un autre théâtre,  l’un de nous le garderait chez soi, c’est beau, un aquarium, bon il faut s’en occuper,  mais beaucoup moins qu’un chien ou un chat.

Si la pièce s’arrête, et bien on le rendra au magasin.  Avis à ceux qui seraient tentés de le récupérer, c’est pour cet été.

Pour ceux qui auraient loupé le début de l’aventure PIECE MONTÉE, je rappelle le rôle de l’aquarium :  remplacer la télé au domicile conjugal, ce qui est du goût de l’un mais pas de l’autre, naturellement…  D’où petites tempêtes autour de l’aquarium et même dedans, sous l’œil atterré de l’ami du couple, impuissant.  La chute est très rigolote.

Notre prochaine réunion a lieu seulement le jeudi 18, c’est loin mais la vie est trépidante,

nous sommes aussi débordés l’un que l’autre, j’ai honte de le dire.  C’est très mauvais signe d’être débordé, je sais. Mais je n’ai pas le temps de faire du yoga.

Et pourtant, ça me donnerait le détachement nécessaire pour gravir pas à pas cette butte qui mène à une première de théâtre !

 

A bientôt,  ne vous lassez pas !

Miss Comédie

 

 

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LE DUO DU JOUR

Publié le par Miss Comédie


 

02710304-photo-laura-smet-et-david-hallyday.jpgC’est étrange, on ne les a jamais vus ensemble.  Ils sont aussi beaux l’un que l’autre, c’est normal, ils ont le même père.  (leurs mères  respectives ne sont pas mal non plus).

L’idée de  les faire chanter en duo  tombait  sous le sens mais qu’est-ce que ça donne ?

Dans l’album de David « UN NOUVEAU MONDE », ils chantent une chanson qui  s’intitule « ON SE FAIT PEUR » et ma foi, c’est  pas mal, jolie mélodie, voix mêlées détimbrées sur un rythme rock,  c’est un beau début. 

 

 

 

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TENNESSEE WILLIAMS PREND UN COUP DE JEUNE

Publié le par Miss Comédie

 

UN TRAMWAY SANS DÉSIR MAIS AVEC HUPPERT

 

A l’époque où Tennessee WILLIAMS était beaucoup joué, ce qui n’était plus le cas dans la dernière décennie, on disait déjà « J’ai un rôle dans Le Tramway », comme on disait d’ailleurs « Je joue Badine pour On ne Badine pas avec l’Amour. Cela ne voulait pas dire que la pièce allait changer de titre à l’affiche.

A l’ODÉON THEÂTRE DE L’EUROPE, on a décidé de laisser de côté le désir, c’était pourtant beau comme titre, UN TRAMWAY NOMMÉ DÉSIR, mais je suppose qu’ils sont tous d’accord, Olivier PY  le directeur, Krzyzstof WARLIKOVSKI  le metteur en scène (ça paraît imprononçable, mais il suffit de le dire une fois) et Isabelle HUPPERT, pour ne garder que le véhicule du désir.

Isabelle HUPPERT  joue BLANCHE, la belle dérangée, et je suppose qu’avec elle, le côté dérangé va prendre beaucoup de relief.  Elle s’y entend à merveille pour traduire les tendances psychopathologiques de metteurs en scène underground dont je ne nie pas le talent.

Ce nouveau TRAMWAY n’a pas gardé l’intégralité de sa version première. Krzyzstof

l’a rafraîchi en lui enlevant son côté bavard, les répliques sont comme on les aime aujourd’hui, concises, abruptes.  Je suppose que cela donne encore plus de force à l’intrigue.

Tout ça je le sais par l’interview qu’Isabelle HUPPERT a accordée au FIGARO, un long moment de confidences où elle parle très bien de son plaisir à plonger dans ce nouveau défi (non, ce n’est pas un défi, pour elle c’est la routine !)

Elle a pour partenaire dans le rôle de Stanley (Marlon Brando dans le film de Elia Kazan), un slave évidemment, Andrezej CHYRA (parle-t-il français ?) et cela fait un joli mélange de cultures.

 

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JE MONTE MA PIÈCE À LYON

Publié le par Miss Comédie

L'AQUARIUM EN QUESTION

 

 

Il faut que je règle cette histoire d’aquarium avant notre prochaine réunion.

J’ai l’impression qu’on bute sur un grain de sable, ça ne doit pas être si difficile

de maintenir des poissons en vie sur une scène de théâtre, quelle est la différence avec un appartement ?

Pour ce qui est de les nourrir, il y aura toujours quelqu’un pour le faire, puisque le théâtre abrite aussi un cours d’art dramatique qui fonctionne régulièrement.

Il y a le problème du léger ronronnement que fait le moteur d’alimentation en oxygène.

Mais cela ne gène en rien l’action, on l’oubliera très vite, il sera même indécelable au-delà du troisième rang.

En attendant de dénouer ce problème ensemble, je relis la pièce, que j’avais laissé reposer quelque temps, et je lui trouve encore des longueurs.  Je sabre avec délices,  le recul me donne une apprécciation plus nette des dialogues.  Des répliques courtes, mon petit, me dirait mon premier mentor, tu te laisses trop emporter par ton lyrisme.  Je fais donc comme Kryzstof  WARLIKKOVSKI, je coupe.

A l’heure où j’écris (mercredi 3, 18h) je devraus être à Paris en train de me préparer pour aller voir un spectacle à Paris-Villette.  Merci la SNCF.  (Une fois de plus).

Je vous donne rendez-vous très bientôt,

Miss Comédie.

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LA PHOTO DU JOUR

Publié le par Miss Comédie


 

hotel Mont BlancC’est un vrai décor de théâtre, je peux en parler dans ce blog.

C’est là que Jean Cocteau et Jean Marais venaient abriter leurs amours hivernales.

L’hôtel MONT-BLANC  à MEGÈVE  a gardé le charme des grandes maisons de passage,

comme la Colombe d’Or à St-Paul-de-Vence  ou le Grand Hôtel à Cabourg, fréquentées par des artistes pas sages…

Ici, les Enfants Terribles ont laissé un restaurant, des esquisses exquises sur

les murs du petit salon, et une sorte d’envoutement qui défie le temps.

 


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LE COUPLE DU JOUR

Publié le par Miss Comédie

 

7cocteaujuin051.jpgJEAN COCTEAU  ET JEAN MARAIS EN PLEINE ASCENSION

 

Pour le genre de sport qu’ils pratiquaient, mieux valait l’hôtel MONT-BLANC

que le sommet du même nom.

Ce devait être la période du grand amour.  Jean MARAIS venait de gagner un pari fou : jouer la Bête dans la Belle et la Bête.  Paris en est fou.  COCTEAI lui écrit encore un super rôle : ORPHÉE et du coup, ils sont au sommet de la gloire. 

C’est dans ces années-là qu’ils venaient au Mont-Blanc.  Ils y étaient chez eux.

COCTEAU dessinait pour son ami des silhouettes graciles, des visages au

profil  grec. Il les laissait sur la table.  Aujourd’hui, ces dessins sont encadrés, ils décorent les murs du salon de thé que COCTEAU s’est amusé à décorer, il avait carte blanche.

A l’époque, les stars arrivaient en Rolls et s’installaient dans les fauteuils de velours.  Comme dans Feydeau, ils se croisaient dans les couloirs mais ils faisaient semblant de ne pas se reconnanître .

Aujourd’hui, la navette déverse des clampins de tous bords en tenue de ski qui claudiquent le long du couloir en direction de la réception.  Il y n’y a que 40 chambres  et on refuse du monde.  On les dirige vers les Fermes de Marie, du même propriétaire.  Ils  repartent déçus mais ils auront embrassé d’un seul coup d’œil rapide les vestiges d’une époque où l’on pouvait encore  fumer au salon.

On entre au restaurant Les Enfants Terribles : le décor n’a presque pas changé. Mais l’ambiance sonore a pris du relief : le déjeuner se passe dans les méandres voluptueux de la bande du Bouddha Bar, le dîner commence en douceur et finit dans les martèlements techno qui conviennent à une clientèle

très branchée.  Nous, les vieux jeu, on fuit.  Pourtant, les lumières tamisées, les effets de néons colorés  donnent à la salle une atmosphère  très planante.  Mais pas question de se dire deux mots !

A la carte figure un plat de viande qui porte le nom de Johnny Hallyday.

Décidément, ils laissent tous un souvenir en quittant le Mont-Blanc !

 

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JE MONTE MA PIÈCE A LYON

Publié le par Miss Comédie

L’AQUARIUM  EN QUESTION  


Le rendez-vous de jeudi s’est très bien passé.  J’adore l’endroit, un petit théâtre    bien vétuste, où l’on sent que de longues années de succès ont patiné les murs, avec une scène spacieuse, un bar où l’on vous offre le petit coup de rouge d’avant le spectacle, et  ce climat de mystère qui n’appartient qu’aux espaces professionnels.

Nous avons travaillé dans la salle.  Désignation des trois comédiens pressentis, ddéfinition des dates envisagées pour la première, et pour les répétitions.  Pour l’instant, rien ne bloque.

Ensuite, travail sur le texte et sur le décor.  L’aquarium  est le point de mire autour duquel l’action se déroule, mais aussi pour nous la principal objet de perplexité.  Il faut étudier la solution qui évitera l’achat ou la location d’un véritable aquarium avec ses poissons, solution onéreuse et surtout irréalisable : les poissons n’y survivraient pas.

Nous nous sommes quittés après avoir mis la question en priorité sur le

tapis. 

Nous nous revoyons dans la semaine du 8 pour échanger nos idées.

Cette première réunion in situ s’est passée dans un climat d’ouverture,

de cordialité, de bonne humeur.  On est en phase.

 

 

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