WHAT A WONDERFULL WORLD !
Armstrong
WHAT A WONDERFUL WORLD !
J'aperçois des arbres verts
Des roses rouges également
Je les vois s'épanouir
Pour toi et moi
Et je me dis « Quel monde merveilleux ! »
Je vois des cieux bleus
Et de blancs nuages
L'éclatant jour béni
La sombre nuit sacrée
Et je me dis comme pour moi-même
"Quel monde merveilleux"
Les couleurs de l'arc-en-ciel
Si jolies dans le ciel
Sont aussi sur les visages
Des passants
Je vois des amis se serrer la main
Se dire « comment vas-tu »
En réalité ils se disent « je t'aime »
J'entends des bébés pleurer
Je les vois grandir
Ils apprendront bien plus
Que je n'en saurai jamais
Et je me dis tout bas
« Quel monde merveilleux «
Je me dis comme pour moi-même
« Quel monde merveilleux »
Voila ce que chantait Louis Armstrong à l’automne 1967
En pleine guerre du Vietnam, comme si de rien n’était...
Ou plutôt comme si ces visions d’un monde imaginaire pouvaient conjurer le mal qui frappait son monde à lui, cette race qui n’en finissait pas d’être opprimée.
Il chantait, Louis, comme les apôtres chantaient la gloire du Seigneur et sa musique adoucissait les blessures de ses frères mais n’adoucissait pas les moeurs.
Armstrong et ses frères nous ont offert avec leur musique de quoi apporter la paix dans le monde, comme les cantates de Bach ou l’Hymne à la Joie de Beethoven... mais , hélas , certains n’entendent que les voix stridentes de la discorde.
Et voilà que les statues vont payer pour tous les mécréants d’hier et d’aujourd’hui. Ils ont décapité la statue de Christophe Colomb , comme ça on ne sera plus tenté de lui tresser une couronne pour avoir découvert l’Amérique.
On interdit la projection au cinéma du film « Autant en emporte le vent ». Pourquoi ? Pour saper irrémédiablement la mémoire du Septième Art au nom de la justice raciale ?
Mais les Blancs et les Noirs s’aimeront-ils d’amour pour autant ?
On en doute.
Mais… ces démonstrations excessives, tyranniques et incontrôlées ne sont-elles pas annonciatrices d’une prise de conscience collective ? D’un refus de l’indifférence ?
On peut toujours rêver.
Cette chanson est un message d’amour et d’espoir que Louis Armstrong lançait à ses frères et au monde entier.
Si l’on écoute les medias, les politiques, les associations et les réseaux sociaux, ce monde n’est pas merveilleux, il est calamiteux.
Mais si l’on arrive à faire taire les sirènes déchaînées et que l’on est seul face à sa propre vision du monde, on ne voit plus que…….ce que voyait Armstrong dans sa chanson.
Sauf qu’en 2020, entre le virus et la propagation de la violence sur cette planète, pour garder l’espoir, il faut être d’une inconscience proche du coma éthylique.
Miss Comédie
PS L'appli cation Deezer ne nous autorise que dix secondes du morceau gratuits... Pour le reste il faut payer après une série de mots de passe etc..... Quel monde merveilleux...