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petit lever de rideau

2018, L'ODYSSÉE DU DIGITAL

Publié le par Miss Comédie

2018, L'ODYSSÉE DU DIGITAL

Vous l'avez reconnue : cette somptueuse image d'un lever du jour est tirée du film de Stanley Kubrick,  2001 L'ODYSSÉE DE L'ESPACE.

Pour moi, elle symbolise bien un lever de rideau sur l'année qui commence.

 

Lorsque ce très beau film  est sorti, en 1968, le sujet du jour était la course aux étoiles.  Les années passent et les obsessions changent.

Voilà qu'à l'aube de 2018  nous saute aux yeux un phénomène de dimension planétaire, qui s'est imposé doucement et qui prend soudain l'allure d'un tsunami.

 

Dix doigts, plus un clavier.  Je n'ai besoin de personne, seul avec mon smartphone.

Vous allez me dire, ça fait un moment que tout le monde  passe par

Internet.  Non, pas tout le monde.  Quelques  initiés comparé à ce qui nous attend.

Internet, l'Attila de la communication, le Père du Digital.

 

 

 

Bientôt nous ne parlerons pratiquement plus, nous taperons et nous cliquerons.  Les amours les plus ardentes passeront par azertuyop.  Le trouble sera-t-il le même ?

 

 

Cela dit on trouve encore, dans les campagnes, des attardés de l'ère du vocal  qui suivent les progrès du digital à la télé, sans bien comprendre de quoi il s'agit...  Imaginons la scène.

 

 

La Marinette

C'est quoi le digital ?   Tout le monde en parle.

La  Louisette

C'est quelque chose qui se fait avec les doigts.

La Marinette

Du tricot ?

La Louisette

Non, on m'a parlé d'un truc  dégueulasse  qui se pratique surtout dans le métro.

La Marinette

Ah, je vois. Tu veux dire le harcèlement ?

La  Louisette

Non, le harcèlement  c'est quand le Jeannot te poursuit dans l'étable pour te faire des appels du pied !

La Marinette

Le digital c'est  quand il me prend la main ?

La Louisette

Un peu, oui, si tu veux mais une main ça suffira pas   !

La Marinette

Oh ben alors je vais dire à Jeannot qu'il arrête son digital !

 

Pas de panique, elles s'y mettront vite  et bientôt les claviers  feront la loi dans les foyers les plus rustiques.

A l'allure où ça va, on trouvera bientôt  dans les déchèteries avec les clochettes des vaches,  nos combinés en bakélite, nos réveils électroniques,  nos carnets d'adresses,  nos scrabbles, nos Nikon,  nos chronomètres, nos chefs de gare,  nos femmes de ménage et même nos présidents !

Je plaisante mais le Digital est une chose sérieuse.  Le tout est de savoir si c'est un sérieux progrès ou un sérieux pétrin.

 

Avis aux partisan(e)s de l'écriture inclusive  :  le digital  est un mot exclusivement masculin.  La digitale, aux propriétés vénéneuses, n'est qu'une plante herbacée très toxique. Rien à voir avec le digital, bon pour la santé.

 

 

 

Bonne année à tous et gardons le contact !

Miss Comédie

 

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RENTRÉE RIGOLOTE

Publié le par Miss Comédie

 

 

 

LE RIRE QUI TUE

 

Une rentrée parmi d’autres, celle du cours Furet, école de comédie rue Paul-Valéry dans le XVIème arrondissement de Paris, dans les années 70. Souvenir d’une classe folle.

 

   P1150774_Paris_XVI_rue_Paul-Valery_rwk.jpg

Tous les jeudi il y avait cours de rire.

Faire rire  son entourage n’est déjà pas donné à tout le monde, mais rire en scène, aux éclats, je veux dire, et de manière prolongée, c’est un exploit.  Ca s’apprend.

Chaque élève qui montait sur l’estrade donnait sa démonstration personnelle de l’impuissance.

Evidemment, s’il n’y a pas la motivation du rire, il ne reste que toussotements pitoyables.  L’élève le plus doué du cours,  un disque d’or de la tirade racinienne, que j’admirais entre tous, lorsqu’il voulut bien se prêter à l’exercice, tomba de son piédestal, vaincu.  Il comprit très vite qu’il n’était pas question de s’éterniser sur scène sous les quolibets et retourna à sa place, à la droite du prof qui lui glissa, indulgent : « C’est un autre métier… »

 

Furet prenait la chose depuis le début, en nous apprenant à respirer. Il fallait ensuite projeter hors de notre ventre des « ah » sonores et en cascade sur l’expiration.

Quand la mécanique était au point, on pouvait essayer de mettre « l’humeur », en pensant à quelque chose de drôle.

J’ai trouvé le procédé amusant et j’ai très vite assimilé la méthode.  Je suis devenue la rieuse number one et quand il en avait assez des crachotements, Furet disait « Allez, Julie, à toi. »

Je mitraillais.  Mais je me sentais un peu seule, j’aurais adoré me mesurer à un autre rieur.

 

Il y avait aussi le cours de larmes, mais là, bizarrement, après avoir essayé en vain de pleurer sur un   malheur imaginaire, je finissais par avoir le fou rire et Furet me disait de descendre.

 

 

C’est comme ça qu’un jour, un metteur en scène qui cherchait une Zerbinette vint assister à un cours et fut terrassé par ma démonstration.

Je fus convoquée le lendemain pour répéter ma prestation devant l’acteur principal.

Le metteur en scène s’appelait Jean-Louis .Thamin . II montait « Les Fourberies de Scapin » avec Jean-Luc Moreau dans le rôle de Scapin.

 

 

J’avais dû lire pour la dernière fois Les Fourberies de Scapin en classe de 3ème et je n’en avais aucun souvenir.

Zerbinette ?  C’est la fille qui rit.  Elle rit à perdre haleine en racontant une histoire à dormir debout, une tirade interminable entrecoupée de rires cristallins mais pas seulement !  Il faut que ces rires soient eux-mêmes hilarants, provocateurs, communicatifs pour entraîner une salle entière.

Devant elle sur le plateau il y a le vieux Géronte qui tempête, mais ça ne suffit pas pour déclencher le rire de Zerbinette.  Il faut qu’elle le trouve ailleurs, et qu’elle s’appuie sur une technique en béton.

 

Jean-Louis Thamin m’a pris rendez-vous avec Micheline Boudet, la tenancière du titre de Zerbinette d’Or, pour qu’elle me délivre une partie de ses secrets de fabrication.

Dans son salon Louis XV nous avons passé une heure à la regarder minauder et distiller de temps à  autre un petit rire de fauvette comme on donne aux enfant des miettes du gâteau de la veille.

En fait, elle était flattée mais elle ne se souvenait pas du tout de la manière dont elle s’y était prise pour donner sa Zerbinette.   Jean-Louis avala sa tasse de thé et écourta la séance, exaspéré.  Jean-Luc et moi avions trouvé l’épisode succulent.

 

 

Jean-Luc Moreau était un Scapin d’enfer. Comme garçon il était craquant  et comme acteur il était éblouissant. 

Devant lui, je me sentais toute petite et nulle.

Mais l’ensemble de la troupe m’admirait parce que je savais rire.

 

Jean-Louis Thamin était un tortionnaire. Ce que nous faisions n’était jamais bien.

Il fallait toujours aller plus loin, chercher son personnage ailleurs « qu’à la pointe de ses souliers.. »

Il nous disait que nous allions être des costumes vides.

Nous l’écoutions, navrés et honteux.  Nous partions à la découverte de nous-mêmes, toujours plus loin.

Je pense qu’il avait raison.  C’est ainsi qu’on arrive à trouver le deuxième souffle, celui de notre moi inconnu, que l’on découvre avec stupeur et délectation.

Moi je débutais et mon moi inconnu  m’échappait complètement. Je m’acquittais de ma tâche plus ou moins bien, selon les soirs. J’avais mon baromètre.  Quand je sortais de scène, la gorge sèche, je trouvais mon Scapin qui me tendait une bouteille d’eau avec un commentaire bref. Ca allait du  « bravo », « gagné », « je t’adore», au « faiblard », « à refaire »  ou « héroïque » lorsque le public  n ‘avait pas suivi.

 

Jean-Luc est devenu une star, tous les théâtres parisiens lui doivent un ou plusieurs succès de fréquentation, c’est un stakanoviste de la mise en scène.  Comme acteur, il est devenu trop rare.  Et comme ami, encore davantage.  Mais à part lui, j’ai gardé de cette époque quelques affections tenaces.   Parmi toutes mes expériences  professionnelles, celle des Fourberies de Scapin a marqué ma vie en m’offrant des rencontres « du troisième type ». 

 

Car c’était un tout : Jean-Louis avait fait de ces Fourberies un concentré d’excellence..  Ce n’était pas un débutant :  Il avait déjà fait ses preuves à la Comédie-Française avec des pièces difficiles, comme Les Précieuses Ridicules.

Nos  costumes étaient des reproductions  de gravures XVIIIème   réalisés dans les ateliers d’une couturière attachée à la Maison. 

 

Le décor était lui aussi inspiré de gravures de l’époque de Molière. Il y avait un chariot sur lequel je chantais la tarentelle en frappant sur mon tambourin,  avec plus ou moins d’entrain selon le degré de réussite de la scène du rire, juste avant.

 

Lorsque la pièce s’est arrêtée, j’ai mis quelques semaines à retrouver mon rire habituel.  J’ai été prise d’angoisse, j’avais perdu une fonction naturelle de l’homme, pour attraper une mécanique de robot.

Je m’entraînais à rire chez moi, en écoutant Coluche.  Je m’enregistrai sur mon  poste radio, et j’écoutais avec horreur  mes toussotements.  Privée de mon public, j’étais retombée dans la platitude du réel.

 

Et puis, je suis partie en vacances et j’ai oublié la scène de Zerbinette.  C’est ainsi qu’il est revenu sans crier gare, et un jour je me suis entendue égrener ma cascade habituelle,  sans effort, un rire bêtement naturel mais tellement réjouissant.

 

 

Smiley.jpg(Vous retrouverez cet épisode dans le troisième tome de mes mémoires, en cours d’écriture…)

Miss Comédie – septembre 2014

 

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MES MOMENTS MUSICAUX DE L'ETE

Publié le par Miss Comédie

 

 

Lever de rideau sur un été capricieux, soleil paresseux, orages tumultueux sur des publics courageux mais ravis. Ainsi ces trois concerts donnés avec une meteo sans bémol.
SAOU CHANTE MOZART A DIEULEFIT
19 juillet 2014

 

THARAUD.jpgALEXANDRE THARAUD

La salle est petite, dans le bel espace culturel de la Halle à Dieulefit.

Il a pourtant choisi de jor là,   devant un public restreint mais averti, après Aix en Provence, avant une ribambelle de villes où l’on se bat pour l’accueillir un soir.

Tharaud, l’enfant prodige qui parcourt le monde avec le même succès, sans tapage, sans éclipses, sans caprices.

Son talent  se reconnaît dans un répertoire très large, de Scarlatti à Bach, de Ravel à Schubert.

Ce soir, il ne nous a pas étonnés avec les sonates de Mozart que l’on connaît bien, mais il nous a quand même bluffés avec l’impromptu D 899 de Schubert qu’il a enlevé  avec fougue.   Réinventé.  Cet impromptu est trop connu pour ne pas lasser, parfois, sous des doigts trop académiques.  Là, Tharaud semblait inspiré par on ne sait quelle affinité avec Schubert.

Que nous dit-on de cet impromptu ? Qu’il fait partie des huit impromptus que Schubert omposa  en novembre 1827, après un voyage d’agrément à Gratz en compagnie de son ami Jenger, un an avant sa mort.

Alexandre Tharaud a choisi de jouer unr œuvre  de Schubert dans le cadre d’un festival uniquement dédié à Mozart.   A-t-il imposé ce choix pour répondre à l’invitation des responsables de Saou chante Mozart, alors qu’il ne se sent pas vraiment mozartien ?  On ne le saura pas. 

Mais peu importe : son bonheur de jouer était  visible.

   Sans  chiqué,  un sourire intérieur flottant sur  son visage, il était seul, baignant dans un silence religieux, jouant les yeux fermés ces œuvres  cent fois répétées et cent fois réinventées.

Avec son physique de premier de la classe, il provoque le même enthousiasme qu’une rock star.

Trois rappels exécutés avec le même entrain que s’il débutait son concert

Où s’en allait-il ensuite ?  Où passait-il la nuit ?   Ces artistes qui sillonnent la France au hasard des festivals sont des feux follets qui illuminent nos nuits d’été.   Malgré notre élan vers eux, il ne faut pas songer à leur dire merci autrement qu’avec nos  frénétiques bravos.

 

 FESTIVAL DE PIANO DE LA ROQUE D ‘ANTHERON

26 juillet 2014

 lugansky.jpgNICOLAî  LUGANSKY

Nuit sans nuage, une brise légère, les cigales font silence.

L’ovation s’élève dès les premiers pas de Lugansky sur la scène.

La silhouette est toujours agile, le visage s’est un peu épaissi. Il est beau comme dans mon souvenir, il y a cinq ans, sur cette même scène.

Il porte un smoking.  Non un costume noir classique, un smoking, les deux pans de la jaquette de part et d’autre du tabouret. 

Le tabouret, il est déjà réglé, il ne fait pas le cinéma fréquent des pianistes qui ne sont pas à la (bonne) hauteur.

Il ne fait pas semblant de rentrer en lui-même, il attaque tout de suite les notes claires et vibrantes du prélude de César Franck.

C’est déroutant, tout comme la sonate pour piano de Prokovfiev, mais son choix s’adresse à des mélomanes avertis, et son exécution est si brillante qu’il n’y a qu’à absorber la Musique, sans se poser de question.

Il joue sans partition, dans un enchaînement de rythmes frénétiques ou langoureux, les notes sont en lui, au bout de ses doigts.   

Il joue avec  sobriété, avec cette  élégance  naturelle, laissant la musique exprimer d’elle-même ce qu’elle a à dire.   La classe.  Une classe folle.

Le spectacle  est fantasmagorique, comme à chaque concert donné dans le Parc du Château de Florans.  Cette conque acoustique qui s’élargit d’année en année pour envoyer les sons de plus en plus loin, de plus en plus haut sur les gradins exponentiels, est comme la voûte géante d’une base de lancement spatial. 

En dessous, minuscule, le pianiste et son instrument, comme isolés du monde.

Lugansky nous fait grâce de gestes ou de mimiques qui pourraient détourner l’attention de la seule Musique.   

Après l’entracte, les treize préludes de Rachmaninov,  rarement joués,  nous emportent dans une sarabande faite de contrastes, une succession d’allégresse et de déchirements qui nous révèlent les sources lointaines de son talent.    

Quatre rappels très simplement acceptés et le bel exilé s’échappe, emportant avec  lui  les secrets d’une  âme slave intacte.

 

 

1er Aout

 

 capucon_angelich.jpgNICOLAS ANGELICH et RENAUD CAPçON

 

Toujours le même charme d’un lieu magique, et le délicieux préambule d’un pique-nique sur la pelouse avant le concert, entourés des 365 platanes et de la haute garde des séquoïas centenaires.

Tout cela fait partie d’un plaisir renouvelé, intact, chaque année depuis vingt ans avec la découverte de pianistes venus du monde entier, parmi les plus talentueux.

Aujourd’hui, l’immense Angelich, avec le petit Capuçon.  Lorsqu’ils arrivent main dans la main, au milieu des acclamations, on a envie de rire : Angelich est-il anormalement grand ou Capuçon anormalement petit ?

Question talent, ils se donnent la main  Nicolas Angelich est célèbre depuis des années, il a partagé la scène avec les plus grands après avoir donné son premier concert à 7 ans.

C’était en 1977 et le piano est devenu son alter ego, son double.

Renaud Capuçon, lui, a intégré le conservatoire de Musique de Chambéry à 4 ans… et n’a plus quitté cette route musicale qui l’a menée au sein d’orchestres fameux en tant que premier violon.

Ce soir il joue sur ce violon mythique de 1733 ayant appartenu à Isaac Stern, sur lequel il a joué dans le court-métrage de Simon Lelouch « 7,57 am-pm » dans le métro parisien, dans l’indifférence générale…   

Entre eux deux  la complicité est évidente, dès le premier morceau.  Ils ont choisi un programme entier consacré à Brahms, après plusieurs disques dédiés à ce compositeur enregistrés ensemble.  L’exécution en est  acrobatique et  ne permet pas le moindre écart de synchronisation. Bluffant.

Ils ont sensiblement la même approche de cette musique toute en surprises, d’allégresse en méditation, on ne sait trop quels sentiments l’ont inspirée. 

Il faut « aimer Brahms », sans se poser de question.

Première partie assez  rasoir, sans élans d’aucune passion, juste la prouesse technique.  Il faut quand même admirer la cohésion du duo qui, lui, semble parfaitement emballé par cette musique.

Après l’entracte, l’orage commence à gronder au-dessus des gradins. Des roulements de tonnerre qui n’annoncent rien de bon.  On voit sortir les capuches, le public s’agite.

Mais les deux musiciens imperturbables, attaquent la 3ème sonate et soudain le charme opère : oui, Brahms peut nous émouvoir, en tout cas nous captiver.

Quelques gouttes de pluie tentent de nous distraire de cette écoute mais renoncent : le public les ignore.

Les deux interprètes achèvent le concert sous un déluge… de vivats et d’applaudissements frénétiques.  Quatre rappels, toujours de Brahms, ils adorent.  Nous aussi, finalement.

 

Il y a eu aussi du théâtre, un Dom Juan  de Molière adapté et interprété par une jeune troupe pleine de fougue et de talent.

Le metteur en scène, Clément de Dadelsen, a joué la carte du  respect de l’époque et a dirigé ses jeunes comédiens dans ce sens, le rythme de la langue de Molière restituant tour à tour la drôlerie et l’émotion pure.

La magie du spectacle opérait d’autant plus qu’il se déroulait dans le décor champêtre et charmant de la cour du « Petit Belvédère », propriété de Martine et Fabien Limonta, instigateurs de soirées littéraires ou théâtrales réutées chaque été dans la région de St Paul Trois chateaux, Drôme Provençale.  Un vrai bonheur !

 

 

J’aurais voulu vous parler du Lucrèce Borgia de Victor Hugo qui se donnait dans la cour du cha^teau de Grignan, cadre merveilleux pour de grands textes du répertoire.  Malheureusement, là, le temps n’a pas voulu se mettre en scène. Le spectacle a été annulé à cause de la pluie.  Dommage.

 

Miss Comédie -  Août 2014

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RENDEZ-VOUS EN 2014

Publié le par Miss Comédie

rideau.jpg  

 

                                           Bonjour à tous !

                                    En réalité ceci est plutôt un tomber de rideau sur l’année

                                    2013 !

                                    Pour des raisons d’état (sans majuscule bien sûr) je zappe

                                    cette fin d’année et me ressource en vue d’une prochaine

                                    reprise de mes articles au début de l’année prochaine.

 

                                    Surtout n’effacez pas <<<unesceneparjour.com>>> de

                                    vos sites favoris car je vous réserve encore bien des

                                    surprises !  Vous pouvez aussi aller à la recherche  de

                                    certains articles anciens qui vous auraient échappé, il y a

                                    de quoi lire dans mon blog !

                                    Passez de bonnes fêtes dans la bonne humeur et

                                    rendez-vous en 2014 !

 

 

 

 

 

                                    Miss Comédie branche-de-houx

 


 

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MON SPECTACLE DE L'ÉTÉ

Publié le par Miss Comédie

LA CHATTE SUR UN TOIT BRULANT    

Tennessee  Williams

A GRIGNAN, Août 2013

Au Théâtre des Célestins  Saison 2013/2014

 

 

   CHATEAU.jpg A Grignan, dans la cour du Château, par une douce soirée de ce mois d’Août,  le décor, adossé aux murs de pierres brûlantes, elles aussi, donnait vie à une histoire tellement banale et tellement sordide,  comme on en voit tous les jours dans les familles, une histoire sans aucun attrait visuel ni sentimental, une histoire à oubler très vite.  Et  même, à fuir instantanément.

Oui, mais il y avait sur scène ces personnages parfaitement odieux qui se lançaient au visage des injures insoutenables, qui arboraient leur haine comme un étendard, qui nous transformaient en voyeurs subjugués.

La petite Laure Marsac, comment imaginer qu’elle put incarner une telle boule de nerfs et d’amour, qu’elle eut en elle une telle réserve d’énergie ressentie ?   En quelques minutes on avait oublié LA Taylor.

 

 MARSAC.jpgOn avait oublié aussi la pauvreté du décor, comment faire figurer ensemble un salon où l’on s’apostrophe, une chambre aux murs indiscrets, un bar investi par un mari en désespoir, tous leurs vices étaient concentrés autour de quelques meubles disposés ça et là.

Chacun des personnages prenait à son compte la violence du dialogue, on pourrait croire que c’est facile, de lancer des horreurs à son partenaire, pas besoin de se concentrer, ça doit sortir tout seul, non ?  Et forcément, on y croit !  Non, non, les acteurs ajoutent quelque chose qui donne du poids aux mots, une sorte de hauteur.  J’ai été bluffée par Alain Pralon,  le sociétaire du Français qui, là, faisait du Serrault salace  avant de nous montrer sa peur de la mort.

Ah, ça, il faut aimer Tennessee Williams, ou tout au plus l’accepter avec ses obsessions morbides du mensonge, de la trahison et du couple infernal.  Mais comment ne pas admirer ceux qui le servent si bien ?

La pièce se joue maintenant au théâtre des Célestins à Lyon jusqu’au 20 octobre 2013, toujours dans la mise en scène de Claudia Stavisky.

J’aime ses mises en scène : elles  restituent au plus près l’esprit de l’œuvre sans prétendre la réinventer, comme font tant d’autres.

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LA PHOTO QUI M'INSPIRE

Publié le par Miss Comédie

Lever de rideau sur une nouvelle catégorie : LA PHOTO QUI M'INSPIRE. Un vaste champ

d'investigation.  Epoques, personnages célèbres, faits divers, mes photos seront insolites ou émouvantes, au gré

de mon humeur.

On commence par celui qui devient un chef de file pas très apprécié des uns, salué par d'autres.

 

GERARD  DEPARDIEU,  L'HOMME QUI RIT

 

 

Dernier métroC’est lui, c’est Obélix.  Révisez vos classiques.  Vous aviez oublié que notre

Gérard Depardieu national, ce « minable » qui quitte sa mère patrie en déroute,  a débuté sa carrière avec des œuvres qui  resteront dans la mémoire collective, avec lui et grâce à lui.

 

 

 

C’est loin, La Chevauchée sur le Lac de Constance, à l’Espace Cardin en 1971, mise en scène par Claude Régy, avec Jeanne Moreau, Delphine Seyrig, Sami Frey et Gérard Depardieu.  Un monument qui a fait couler beaucoup d’encre : c’était magnifique à voir, mais personne n’y comprenait rien. Mais souvent,  aujourd’hui, les œuvres les plus respectées sont incompréhensibles.

Dans cette pièce onirique très psychédélique dans son austérité, Depardieu était un jeune homme très beau,  maquillé comme une figure de cire de même que ses partenaires.  Comme eux il n’avait pas de rôle précis, c’était une sorte d’improvisation sur l’identité, les rapports humain, la vie et la mort. Un risque énorme de se casser la gueule, mais le public a marché. Et lui était absolument dans le ton, dans le mystère de la pièce.  Très loin d’Obélix.

 

  C’est loin, Le Dernier Métro, le plus beau film (en tout cas, celui qui a le moins vieilli) de Truffaut, 10 Césars, une musique sublime de Georges Delerue, avec Catherine Deneuve, Heinz Bennent, Jean Poiret et Gérard Depardieu.

Là, il jouait  la séduction  (oui, il était beau, Gérard DEpardieu avant de prendre son actuelle corpulence, indice réjouissant d’un amour de la vie et de ses délices-) dans un rôle de comédien que dirigeait Catherine Deneuve et dont, évidemment, elle tombait amoureuse presque sous les yeux de son mari séquestré dans la cave.   Son jeu était tout en retenue et intériorité, ce qui d’ailleurs est le secret de son talent. ( Très loin d’Obélix).

 

 

  C’est pas très loin, Cyrano,  magnifique film de Rappeneau, qui lui donne là, peut-être, le plus beau rôle de sa carrière.  Souvenez-vous : il nous a tiré  des larmes, adossé à son arbre dans son dernier souffle.  Dans Cyrano  Depardieu est l’incarnation même de l’Acteur.

 

Pas si loin non plus, Tous les Matins du Monde, où Alain Corneau s’empare du livre éponyme de Pascal Quignard pour faire découvrir au monde la magie de la musique baroque.  Dans le rôle de Marin Marais malade,  il est fantastique on ressent sa souffrance, son jeu est totalement inspiré quand il murmure   « chaque note doit finir en mourant », la mort est proche de lui.

Ses partenaires sont au ddiapason  :  Jean-Pierre Marielle, Michel Bouquet, Anne Brochet, et son fils Guillaume.  Ses choix étaient encore des choix d’esthète, d’exigence.

 

  

  Ce sont à mon avis ses trois plus beaux rôles. Il y en a eu d’autres.  Et puis… voilà, aujourd’hui, Gérard Depardieu a envie de s’amuser.  Il choisit le rôle qui convient le mieux à son embonpoint et à son humeur : il devient un Obélix plus vrai que nature.

  Nous laissera-t-il cette dernière image de lui ?   Fichtre non.  Il a déjà une poignée de contrats en poche, et des films en attente de sortie.

Aujourd’hui on peut le voir dans un rôle qui lui va comme un gant, aux antipodes d’Obélix, une sorte de Zampano à la française. Non, ce n’est pas lui, l’homme qui rit. D’ailleurs, le film n’est pas drôle du tout.

 

Citoyen du monde, l’Acteur Depardieu nous étonnera toujours.  Personne n'a le droit de la juger.

                                   

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MEILLEURS VOEUX !

Publié le par Miss Comédie

Ve

 

 

 

 

 

                 rideau-copie-1.jpg     lever de rideau  sur la nouvelle année  !

Que le spectacle  commence !

Tous mes vœux pour que 2013   vous fasse rire et non pleurer !


 

                        MISS  COMÉDIEmasque ritpleure

 

       

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AVIS AUX AMATEURS DE THÉÂTRE

Publié le par Miss Comédie

Ce petit lever de rideau se passe à Paris. Je n'y ai pas assisté mais je me dois d'assister mes confrères en signalant leurs évènnements dans mon blog.

Ce spectacle est certainement très bon et gai, allez-y de ma part !

(Il vous faudra pourtant décrypter certains caractères spéciaux dans ce message...)

 

Objet : OverBlog : Vous avez reçu un message
Date : mardi 26 juin 2012 17:48
De : Franck Duarte <carambolage.production@gmail.com>
Répondre à : carambolage.production@gmail.com
À : <ogier.barbara@wanadoo.fr>

 <http://www.over-blog.com> 26/06/2012 17:48:01
OverBlog : Vous avez reçu un message
Ce message vous est envoyé par un visiteur grâce au formulaire de contact accessible en bas de page de votre blog: www.unesceneparjour.com <http://www.unesceneparjour.com/> 
INVITATION -
Franck Duarte
Bonjour,

Õ partir du 4 juillet et pour tout l'été, notre toute nouvelle comédie s'installe à la Comédie des 3 bornes :

Y'a de l'OTAGE dans l'air




â•œou comment une fêtarde enceinte, un acteur raté et un avocat allumé se retrouvent piégés dans une prise dâ•˙otage improviséeâ•œ


+ d'infos╜

Programmation
Du mercredi au samedi à 20 h 15
Du 4 juillet au 15 septembre
Comédie des 3 bornes
32, rue des trois bornes
75011 Paris ╄ Métro Parmentier ou Goncourt


Site Internet
http://www.carambolageprod.com/index/Ya_de_lOTAGE_dans_lair.html
(en construction)


Distribution
Texte et mise en scène : Franck Duarte
Avec : Alix Valroff, Pierre-Louis Jozan et Franck Duarte
Regard extérieur : Maxime Lepelletier
Ingénieur du son : Henri dâ•˙Armancourt
Voix off : Jean-Chistophe Rozner, Claire Bontemps, Thomas Zaghedoud


Si vous désirez être un des premiers à parler de ce spectacle sur le web, n'hésitez pas me demander une invitation pour assister à l'une des premières représentations, dès le 4 juillet.

Dans l'attente de votre retour,

Très cordialement,

Franck Duarte

Carambolage Production
6, rue Oberkampf â•„ 75011 Paris
http://www.carambolageprod.com

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LES FRERES GONCOURT CHEZ DROUANT

Publié le par Miss Comédie

 

 

220px-Goncourt.jpgALEXIS JENNI, C’EST PARTI !

 

C’est pas qu’ils affectionnent la cohue et les flashes, mais chaque année ils sont là, assis au fond de la salle chez Drouant, costume noir, chemise blanche et lavallière.

Les frères GONCOURTsont toujours en pleine forme, comme le Prix qui porte leur nom.

L’an dernier, pas de surprise, tout le monde savait que Michel HOUELLEBECQ remporterait le pompon.

Cette année, le suspense ne durera pas longtemps : dix minutes à peine de délibérations dans le salon du premier étage.

Le prix RENAUDOT fait équipe avec le GONCOURT, les deux lauréats seront désignés en même temps. Evidemment, le GONCOURT est plus prestigieux mais le RENAUDOT est plus classe.

 

Les deux frères ont fait leur choix : Edmond parie sur Morgan SPORTES et Jules sur Carole MARTINEZ.

Pour le RENAUDOT, ils sont d’accord tous les deux sur Emmanuel CARRERE et son LIMONOV.

 

A 12h 45,  Didier DECOIN annonce que le GONCOURT  est attribué à  un inconnu : Alexis JENNI.

« Qu’est-ce qu’il dit ?    On n’entend rien ! se lamente Jules.

Un journaliste crie : « Refaites l’annonce !

Didier DECOIN : « Faites le silence, bon dieu !jaquette.jpg

Edmond a entendu et ronchonne :

« C’est Alexis JENNI.  Tu connais ?

«  Non.

« Son livre s’appelle : l’ART FRANÇAIS DE LA GUERRE.

« C’est un essai ?

« Non, un roman.  Un titre à la Saint-Simon ou bien à la JS BACH !

«  Ils ont mis à peine dix minutes à délibérer. Ca doit être un vrai bon roman.  Ah ! Voilà Franz Olivier GIESBER qui va annoncer le lauréat du RENAUDOT.

Edmond jubile et pousse du coude Jules qui sursaute : « Hein ? »

« C’est Emmanuel CARRERE !  Notre poulain ! Il aurait dû avoir le GONCOURT, cet âne !

« Là non plus, ça n’a pas traîné !

« Moi je préférais l’année dernière, c’était un beau chahut ! Tout le monde hurlait et HOUELLEBECQ avait l’air d’un chat sous un jet d’eau.

Frédéric BEIGBEDER a posé sur leur table son casque de vespâ pour applaudir  frénétiquement les lauréats.   Il  prend à témoin les frères GONCOURT :

« Pas d’ambiance, hein ?  C’est plus rock and roll au Prix de FLORE !.  

 

 

Jenni_.jpgIl y a un brouhaha et les caméramen sont pris d’hystérie :  les deux lauréats arrivent chez Drouant.

Alexis JENNI d’abord, essouflé.  Il va dire qu’il n’y croyait pas, c’est sûr.  Mais il a à peine le temps de parler, on le bouscule, il va peut-être se trouver mal, comme Pascale ROZE en quelle année, déjà ?  Ca doit être dur à assumer. Mais d’un autre côté, on doit se sentir  soudain quelqu’un.

« HOUELLEBECQ était plus spectaculaire, même s’il ne disait rien, marmonne Jules.

« Et Pascal QUIGNARD,  en 2002 ! Il avait créé l’émeute avec ses OMBRES ERRANTES…

 

Le petit JENNI est heureux, ça se voit.  Il sait que demain les libraires vont être dévalisés.  Déjà dès  sa parution les critiques ont encensé L’ART  FRANÇAIS DE LA GUERRE, il était déjà en piste pour six prix littéraires.

 

« Regarde, Jules, voilà notre poulain qui arrive.

« Lui, il est rodé.  Il sourit aux photographes, il parle calmement. Son LIMONOV est vendu d’avance.

« Surtout qu’il est vivant ! C’est de la chronique people !Emmanuelcarrere.jpg

« Mais superbement écrit, vraiment digne d’un GONCOURT !

 

 

Bernard PIVOT s’avance vers un  micro et dit tout le bien qu’il pense du livre de JENNI. « Ce livre est sublime. »  Diable, il n’y va pas avec le dos de la cuillère.  Et il finit en cocorico  :

« Et ce qui n’est pas pour me déplaire, ce livre traverse le Rhône et la Saône… »  Evidemment, un Lyonnais  qui parle à un Lyonnais…

 

Maintenant que le tour est joué, les jurés, les élus et le culture club vont tous passer à table. Chez DROUANT, la table est à la hauteur des romans primés.

Edmond et Jules GONCOURT n’en sont plus aux gourmandises terrestres.  Ils se lèvent en soupirant :

« Jules, nous aurions dû faire éditer nos romans chez GALLIMARD Il ramasse tout . Un GONCOURT sur deux est édité  par GALLIMARD.

« Cet éditeur  n’est apparu dans le GONCOURT que 16 ans après sa création.  En 1919. Donc, trop tard pour nous.

« C’était qui, déjà, leur lauréat, en 1919 ?

« Marcel PROUST, pour A la Recherche du Temps Perdu.

« Hélas ! Nous n’avons jamais connu un tel succès auprès de la gent littéraire…

« Le problème c’est que nous n’avions pas d’agent littéraire….

 

Edmond éclate de rire et ils disparaissent dans la foule des invités  qui se ruent vers le restaurant.PILE-DE-.jpg

 

 

 

 

 

 

 

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LE PARADIS SUR TERRE

Publié le par Miss Comédie

 

 

le-paradis-sur-terre-johnny-hallyday1.jpgRetour sur un spectacle étonnant : Johnny Hallyday acteur de théâtre.

 

 

A quoi on s’attend ?  A un Johnny chanteur qui a appris des répliques et qui arpente une scène de théâtre sans le grand tralala des concerts. Ca fait peur. On se dit, bon, il faut voir, mais ça n’est pas un acteur.

Et bien on se trompe.  On a devant soi un grand type qui s’appelle Chicken dans la pièce terrible de Tennessee Williams, le Paradis sur Terre.  Une pièce aussi malsaine, violente et glauque que les autres, toutes les pièces de Tennessee Williams.

Pourquoi a-t-il choisi cette pièce, Johnny ? 

Bien sûr, il y a ce prénom, Tennessee, qui est un prénom fétiche.

Et puis ça se passe dans l’Amérique profonde, un décor qui lui va bien, très loin des dorures de Feydeau.

Il n’aura pas à changer tellement de tenue.  Seulement un peu la couleur de ses cheveux, de sa peau, et ça ne le gêne pas outre mesure.

Un rôle d’homme solitaire et meurtri, comme lui. Peu de texte. Des phrases balancées comme des injures. Et puis une ultime note romantique.

Son âge, on l’oublie.  Son aisance en scène, c’est pas nouveau. Mais la sincérité de son jeu, l’émotion sous-jacente de sa partition, ça lui est venu comme ça, c’était en lui.

Dommage qu’il ne soit pas mieux servi par une partenaire aussi convaincante. Mais elle a beau en faire des tonnes, on ne voit que lui.

Il a lancé ce défi, on l’attendait en souriant, en doutant. Il nous a eus.

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MES INTERVIEWS IMAGINAIRES : MARILYN MONROE

Publié le par Miss Comédie

 

   NORMA JEAN AU BOUT DE LA ROUTE. Marilyn-en-noir.jpg

 

5th Helena Drive, Brentwood, fin  juin 1962.

La gouvernante Eunice Murray  nous introduit dans la chambre de Marilyn. « Ten minutes, no more ! » nous dit-elle avant de se retirer.

Marilyn  est en plein tournage de « Something’s got to give », qui ne se passe pas très bien.  Elle a pris une journée de repos.  Allongée sur son lit, elle semble dormir.

Nous sommes, la photographe et moi,  pétrifiées d’émotion à la vue de la star dépourvue de tout artifice, d’une beauté  angélique, presque immatérielle.

 

 

«  Miss Monroë, merci de nous accorder un peu de temps…

 

Marilyn  ouvre les yeux.  Sa main droite pend dans le vide, blanche et potelée. Elle a déjà quelques tâches brunes, annonciatrices de la vieillesse qu’elle ne connaîtra pas.  Impossible de distinguer les lignes de sa paume, qui forment, paraît-il, un M dans chaque main.

 

-  Je ne veux pas parler de ce tournage, s’il  vous plait…

Elle parle d’une voix enfantine  qui donne le frisson.

 

-  Nous voudrions vous parler des DÉSAXÉS, votre dernier film.

-  Que voulez-vous savoir ?  tous les journaux ont déjà tout dit.

-   Vous avez dû éprouver un grand chagrin en apprenant la mort de votre partenaire, Clark Gable ?Duo.jpg

 

Elle soupira,  se souleva  et saisit un verre d’eau posé sur sa table de nuit. Elle but une gorgée, puis  se laissa  retomber.

-  Vous savez ce qu’on dit ?  Que c’est moi qui l’ai tué.  Pourquoi les gens sont-ils si méchants ? 

J’adorais Clark, il était comme mon père. 

-  Mais il ne supportait pas vos absences répétées, vos retards…

- Il avait le coeur malade….  Le tournage était éprouvant pour lui.  Il ne ù’a jamais fait un reproche. 

-  On a dit aussi que vous aviez  essayé de le séduire ?  

-  Il était mon amant dans le film,  nous avions des scènes très hot, cela ne veut pas dire que…

-  Et Montgoméry Clift ? 

-  Il ne m’adressait pas la parole en dehors du plateau.  Son accident de voiture l’a défiguré, physiquement et moralement.  Il s’est refugié en lui-même… Avant, il était très sexy.

-   Etes-vous très proche du Président John Kennedy ?

 

Elle sourit vaguement, presque amèrement.

 

«  Le 19 mai dernier j’ai chanté pour lui devant dix mille personnes, on

  entendait à peine ma voix tellement ils criaient… quoi, c’était une petite chanson, rien de plus, d’accord il y avait ma robe… un peu sexy, c’est vrai…  Mais il a eu l’air heureux…  Ca n’était pas mon idée, on m’avait demandé de chanter pour lui.  Quelle actrice ne l’aurait pas fait ? 

 

Elle ferma les yeux, tourna la tête pour cacher son visage.  A ce moment, la gouvernante, entra dans la pièce.

-  Miss Monroe, l’entretien a assez duré.    Le docteur Greenson sera là dans dix minutes.

 

Elle prit un comprimé dans un flacon et le tendit à Marilyn avec un verre d’eau.   Marilyn se redressa, son visage prit une expression de soulagement.

 

-  J’ai grand besoin de lui…

 

Elle avala son comprimé et dans un mouvement d’une grâce infinie, elle

jeta ses jambes hors du lit et sauta sur ses pieds.

 

-  Mes amies, je suis tellement désolée…

 

Elle alla vers la coiffeuse et se pencha pour étudier de près son visage.  Sans maquillage, elle avait l’air d’une toute jeune fille.   Tout en brossant ses cheveux blonds elle poursuivit comme pour elle-même :

 

« Je crains d’avoir parlé uniquement de moi… Toujours à me justifier… 

   Toujours coupable, Norma Jean…

 

 

La photographe et moi nous levâmes pour prendre congé.  Il n’y avait pas eu un seul cliché  de pris, c’était impossible, une sorte de viol.  J’osai une dernière question : avec-Jane.jpg

 

-   Miss Monroe,  quel  est votre meilleur souvenir de tournage ?  

 

Elle arrêta le geste  et la brosse à cheveux s’immobilisa en l’air. 

 

-  Oh… le meilleur souvenir ?   Mon dieu, je ne sais plus…  Les Hommes préfèrent les Blondes, peut-être… Jane Russel fut une merveilleuse partenaire, elle avait un cachet dix fois plus élevé que le mien, mais elle était sans prétention aucune, on s’amusait bien.

_  Et votre plus mauvais souvenir  ?

Elle se raidit, avec une moue de révolte.

-  Sans hésiter, Le Milliardaire !  Oui, un cauchemar, qui m’a laissée  vidée de moi-même… Je n’aimais pas mon personnage. Chaque jour était une torture

et j’arrivais de plus en plus tard sur le plateau.    La production  a monté en épingle cette histoire avec Montand, pour la promotion…  et pour me punir aussi  ! 

  - Merci, miss Monroe. 

 

Ce sourire, qu’elle nous offrit à ce moment-là, s’évanouit quelques semaines plus tard, à jamais.

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MES INTERVIEWS IMAGINAIRES

Publié le par Miss Comédie

 

piano1.jpgGLEN GOULD,  LE TÉNÉBREUX

 

C’est à Chicago, le 10 avril 1964, que Glenn GOULD donna son dernier concert en public. 

Ce soir-là, il avait  joué quelques fugues de l’Art de la Fugue, puis la partita n° 4, puis  la sonate opus 110 de Beethoven, et la troisième Sonate de Kreneg.

A quel moment y a t-t-il eu le déclic ? 

Ses doigts ont continué à jouer jusqu’au bout, mais lui n’était plus là.

Rentré à son hôtel, il prit la décision qu’il savait irrévocable, de ne plus jamais jouer en public.

 

-  Glenn Gould, vous souvenez-vous de la raison qui vous a poussé, ce soir-là, à  renoncer définitivement à jouer en concert ?     Ce soir-là le public vous

   a-t-il paru spécialement inattentif ?

 

Glenn Gould parut chercher dans sa mémoire, alors qu’il se souvenait très bien.  Il regarda la jeune fille qui attendait,  attentive, son magnéto sur les genoux.  Elle était jolie, avec un visage enfantin et paraissait totalement envoutée par son sujet.  Mais Glenn Gould était insensible à la beauté des femmes.  Il n’aimait pas le côté sexuel des rapports humains. Il détestait qu’on le touche.  Il appréciait Barbra Streisand pour son engagement humanitaire, et Petula Clark, bizarrement, pour sa voix.  Mais d’une manière générale, les femmes ne l’intéressaient pas.

 

-   La raison ?  J’ai  soudain pris conscience de…  (il hésita,  sa pensée devait

   être difficile à exprimer sans  choquer.)  la présence oppressante du public. Un public est fait d’auditeurs trop   dissemblables,  je ne peux apporter à chacun ce qu’il demande.

 

-  Les réactions des spectateurs vous gênaient ?  glengould.jpg

 

Glenn Gould pointa son index vers elle.

-  Justement,  justement ! Vous avez dit « les spectateurs » !  Voilà ce que je

  ne voulais plus être : un spectacle !  Je dois être un son, une abstraction, une

  émotion pure, pas un objet de curiosité, mes mains, mon visage, ma chaise,

   mon piano, tout cela n’est pas la Musique !...

 

Il se leva, alla vers la baie vitrée qui donnait sur la mégapole de Totonto dont on devinait le bruissement derrière le double vitrage.

 

-  L’idée de concert est une ineptie, continua-t-il, le dos tourné,  rassembler des gens aussi différents qu’un médecin, un professeur de dessin, un banquier  ou un peintre, devant un homme seul, envahi par sa propre émotion,  qui doit cacher sa peur, oui, sa peur, j’ai un trac paralysant avant chaque concert, vous savez.

 

Il n’avait pas touché au plateau  que le valet de chambre de l’hôtel lui

   avait apporté au début de l’entretien.  Il  se versa une tasse de thé et but

   quelques gorgées.

 

-  Mais, monsieur Gould, lorsque vous interprétez un concerto, vous n’êtes

   pas seul sur scène !

 

 

Glenn Gould reposa brusquement sa tasse.

 

-  Ah, ne me parlez pas de concerto !   Je déteste les concertos. 

 

Il s’assit lourdement sur le canapé, comme terrassé par une douleur terrible.

 

-  Qu’y  a-t-il ?  Vous souffrez ?

-   Je   souffre de mille maux dans mon corps.

 La journaliste le regarda respirer un grand coup et se dit qu’il devait surtout souffrir de la chaleur, habillé comme il l’était, dans cette chambre d’hôtel surchauffée.  Il portait plusieurs épaisseurs sous une veste de trappeur, des bottes fourrées et les gants qu’il ne quittait jamais.  Ses cheveux noirs lui couvraient le front, on distinguait à peine ses yeux immenses et noirs.

 

-  Pourquoi détestez-vous les concertos ?

-  Parce que je déteste les conflits. Un homme seul qui doit répondre à une meute d’instruments.   J’en ai joué pourtant, souvent.  J’essayais de placer le piano au milieu de l’orchestre, de le noyer, le dissimuler et j’avais ainsi la sensation -  fausse, bien s ûr ! -  d’être des leurs.

 

-  Vous aimez la musique, mais aimez-vous toutes les musiques ?

- Ah non ! je  déteste par exemple la musique de Stravinsky, son Sacre du

Printemps avec ses éjaculations sarcastiques, mordantes, laconiques      brutales.  D’une manière générale, je n’aime que les musiques virginales,

débarrassées de toute connotation sexuelle.   La musique de Bach, celle de

Beethoven, et quelques œuvres tardives de Mozart.  Chopin  me révulse par

son désir d’être aimé, que l’on sent à travers toutes sa musique.

 

-  Aimez-vous les animaux ?

- J’ai aimé dans ma jeunesse mon chien Nikki et ma perruche Mozart… hélas ils sont morts depuis longtemps.

-  Et les femmes ?

-  Pourquoi aimerais-je particulièrement les femmes ?  Pourquoi ne me demandez-vous pas si j’aime les êtres humains ?  Je ne fais pas de distinction

entre les hommes et les femmes.

 

Il se leva,  ôta un de ses gants, fit jouer ses articulation.

«  J’ai des fourmis dans les phalanges, je ne sens plus mes doigts…

Demain il me faudra faire une immersion plus longue que d’habitude dans l’eau chaude, juste avant d'aller au studio.

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LE BLUES DU BLOG

Publié le par Miss Comédie

 

On se souvient tous de la scène dans 2001 L’ODYSSÉE DE L’ESPACE, où

            HAL, l’ordinateur espion, est déconnecté par David HOWMAN l’astronaute ? 

Sa voix s’éteint peu à peu malgré ses supplications. Une scène assez poignante,

je me souviens.

Et bien, mon blog est aujourd’hui dans la situation de HAL… sa voix n’est plus

qu’un murmure.

Mon blog s’éteint peu à peu.

Faute d’inspiration ?  Faute de nouvelles directives ? 

Il faut trouver autre chose.

Je cherche.

Peut-être l’éclair de l’idée géniale viendra-t-il ranimer tout ça.

Peut-être pas.

C’est une sorte de suspense, que j’installe là, mais vraiment, vraiment  involontaire.

J’aimais beaucoup écrire ce blog.  S’il s’arrête, il me manquera beaucoup.

C’est comme un carnet intime qui est arrivé à la dernière page : le marchand

est en rupture de stock de carnets vierges. 

QUAND Y AURA-T-IL DE NOUVEAUX CARNETS ?  Il ne sait pas.

En attendant, j’ai le blues...

 


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SOSO'S NIGHT

Publié le par Miss Comédie

 

 

Soso001.jpg

Ca s’est passé samedi dernier au théâtre LULU SUR LA COLLINE à Lyon.

Qu’est-ce qui s’est passé ?

Sophie ma très belle sœur, fêtait son « INDEPENDANCE DAY » en grande

pompe.

Qui y avait ?

 Toutes les pointures  : les clients, les amis, la famille, les jeunes, les seniors,  (sauf les vieux), les amoureux, les ex, et les ratons laveurs.

Dress code ?

Free clothing, c’est-à-dire un amalgame de toutes les tendances de la création dans un joyeux méli-mélo d’étoffes et de couleurs.

L'ambiance était comment ?

In the mood for love !

 

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LA RETRAITE OU LE DÉBUT DE LA FIN

Publié le par Miss Comédie

 

 

rideau_rouge.jpg LE RIDEAU TOMBE

 

La pièce est finie, l’acteur a donné tout de lui-même, il n’est pas fatigué,

l ne demande qu’à cntinuer, le public l’applaudit, mais le rideau tombe et

son rôle est terminé.

C’est comme ça que se retrouve le chef d’entreprise, le médecin hospitalier,

le professeur agrégé, tout ces gens qu’on pousse dehors parce qu’ils ont

atteint l’âge… de la retraite.

Où se situe l’âge de la retraite ?  Parfois à trente ans, parfois jamais.

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MISS COMÉDIE CHANGE DE STYLE

Publié le par Miss Comédie

 

Je change de plume.  Les chroniques, ça me  tente plus.

Je passe aux scènes de ma vie à moi.

Ma vie c’est la vie de tout le monde, la vie d’aujourd’hui.

Ca sera sûrement aussi drôle, mais plus intimiste, le fond

de ma pensée, quoi !

Je me parlerai à moi-même, mais tout le monde pourra lire ce

que je me dis...

 

 

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CA VA CHANGER !

Publié le par Miss Comédie

 

le masque-448fa-copie-1L’été nous a enlevés dans sa bulle d’insouciance, nous rendant sourds et aveugles aux dures réalités du quotidien.

L’atterrissage de la rentrée n’en est que plus dur.  Faudra-t-il revoir les mêmes têtes, lire les mêmes journaux, écouter les mêmes discours, subir les mêmes règlements ?

Ne verrons-nous aucun CHANGEMENT ?

Si, si !   Le blog de Miss Comédie va changer.

Complètement.  Je vous dirai pas aujourd’hui  quel sera son nouveau jus, mais attendez-vous à du brutal, comme le  scotch des tontons flingueurs.

Je me donne un petit mois pour le mettre au point.

Rendez-vous en octobre pour découvrir une formule  tout-à-fait originale, un suspense quotidien.

Les cailloux du Petit Poucet pour arriver jusqu’à la Forêt profonde et mystérieuse, peuplée des rêves les plus fous.

`A bientôt,

 

Miss Comédie

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ARRÊT SUR IMAGE

Publié le par Miss Comédie

 

 

 

_Bernard_Giraudeau_Photo_2_par_Sylvie_Lancrenan_.JPGAu cinéma, ça ne veut pas dire « « fin du film ».  Ca veut dire qu’on immobilise

pour un temps la pellicule  pour une raison quelconque : soit rester en admiration devant l’image présente, soit faire une pause café, soit souligner le propos en insistant sur l’image… etc, etc, mais on sait bien que l’histoire reprendra son cours  jusqu’à la fin.

Il y a aussi des arrêts sur image qui  ne reprennent pas le cours de l’histoire.

Bernard GIRAUDEAU a reculé, reculé le moment où la pellicule  refuserait d’avancer.  Dix ans, ça a duré.  Il est resté debout, fier et narquois, défiant la bestiole qui le rongeait.

Bizarrement,  son visage et sa voix se sont imposés à moi dans mon dernier post,   trois jours  avant sa mort.   J’étais heureuse de parler de lui comme d’un  être vivant, face au soleil sur le parvis de la Collégiale de Grignan, face au soleil et à l’avenir, je croyais.

Non, il était déjà couché, fourbu,  et l’arrêt sur image s’est produit.

Ca fait beaucoup, en si peu de temps, TERZIEFF, GIRAUDEAU,  quel vide dans le paysage.

Alors moi aussi, j’arrête ce blog pour un temps… Jusqu’à la rentrée ? Peut-être, oui, à la rentrée.  Peut-être avant…

 

 

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EFFROYABLES GRADINS

Publié le par Miss Comédie

 

 

Bien sûr, il y a les gradins surchauffés du 14 juillet, aux armes citoyens, formez vos bataillons… mais ce mois-ci est plein de gradins festivaliers plus ou moins confortables…

Deux règles d’or : éviter les spectacles en plein air qui commencent avant 21h.  En juillet le soleil est ardent jusqu’à la tombée de la nuit et on ne vous prévient jamais quand vous êtes placé dans la partie soleil…

Eviter le spectacle d’ouverture au Festival d’Avignon « in ».  C ‘est généralement l’occasion de présenter une création étrangère sans queue ni tête et qui dure trois heures.

Sinon, tout peut se passer dans la voluptueuse douceur d’une belle nuit d’été, comme à MONACO au Sporting, par exemple.

 


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... ET TOUJOURS EN ETE !

Publié le par Miss Comédie

La chanson de Nino FERRER,  LE SUD, est l’une des plus belles chansons françaises du XXème siècle.  Elle finit mal, les bonheurs de l’été ont toujours une fin.  Mais pour l’instant, l’heure est à la béatitude, le soleil est avec nous.
Nino s’est envolé un jour d’été, deux jours avant son anniversaire.  Il allait avoir 64 ans, ce jour plus douloureux qu’un autre, ce 13 août 1998.
Soixante-quatre ans.   Impensable pour Nino FERRER, le bel ado des sixties.
pourquoi est-ce que je pense à Nino FERRER ?   Un soir, chez des amis, il m’avait glissé  « je brûle pour vous ».  Quelle déclaration !

    



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GRANDS DÉPARTS

Publié le par Miss Comédie

 

OCNT-Terzieff_Laurent.jpgC’est le moment qu’il a choisi pour s’éclipser, peut-être pour passer inaperçu, lui si modeste, le grand, le beau, s’inspiré Laurent TERZIEFF, vendredi soir, nous laissant seulement incrédules.

  Qui prendra la relève ? Celui dont le discours mettait tout le monde d’accord, avec tant d’amour et de tolérance ajoutés à l’immense talent d’acteur, n’a pas laissé de disciple.   Il reste dans nos mémoires avec l’image de son dernier rôle, un acteur shakespearien complice de son  habilleur  Claude AUFAURE sur la scène du Théâtre rive Gauche. La pièce s’apppelait L’HABILLEUR.  Un rôle sur mesures.

Les grands départs peuvent aussi être provisoires, le temps d'un plongeon dans la grande Bleue, le temps d'oublier que nous, on reste, pour le meilleur et pour le pire.

  

 

 

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BONNES LECTURES

Publié le par Miss Comédie

 

le-manuscritLire son rôle sur scène, pour moi c’est pas du théâtre.  Je  m’étonne du manque d’ardeur de certains acteurs qui, par manque de temps ou d’envie, se privent de l’exercice de mémoire/.  Oui, c’est par la mémoire que l’on entre au plus profond de son personnage.

En revanche, j’aime écouter un artiste lire de la belle prose,  j’adore écouter un écrivain lire des extraits de son œuvre.  Qui mieux que lui peut donner une  âme à ses créatures ?

Les jardins de la Drôme provençale se prêtent à ces exercices de style, sans tapage, sans flashes de journalistes, sans critiques pressés de démolir.

Les LECTURES DANS UN JARDIN de Martine LIMONTA et ses COMPAGNONS DE LA PIERRE BLANCHE,  à St-PAUL-TROIS-CHATEAUX, sont pourtant attendues chaque année par de plus en plus de fans.  Cette année, un Evènement : Patrice LECONTE à la table de lecture !

 

 

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LE THÉÂTRE AU STADE ARTISANAL

Publié le par Miss Comédie

 

Nous avons affaire à une nouvelle race de comédiens, les liseurs.le-manuscrit.gif

Attention pour les comédiens qui lisent un texte en scène, on dit « liseur », et non pas lecteur.  Le lecteur, c’est le pauvre mec qui lit tout seul dans son coin un livre de Marc LEVY.

On va donc au théâtre, l’affiche est alléchante, un nom connu, un acteur qu’on adore, on y va.

Mais attention !   Ca se passe au théâtre, ça a tout l’air d’être du théâtre, mais ce n’est pas du théâtre, exactement comme vous l'attendiez.

Vous reconnaissez là un des maux  de notre époque : l’urgence. Dans l’urgence, un acteur n’a pas le temps d’apprendre son texte, alors il le lit. Voilà.

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LE RIDEAU EST TOMBÉ À LYON ...

Publié le par Miss Comédie

 

rideau rouge.....sur TENTATIVE D’ÉVASION au NOMBRIL DU MONDE.

C’est triste, une pièce qui se termine.  La mienne n’a été jouée que  le temps d’une « Carte Blanche » offerte par LE NOMBRIL DU MONDE à un  auteur contemporain inconnu, ce fut court mais c’était prévu.  Lisez plus bas le récit des trois dernières représentations, comme dans un rêve…

Maintenant, passons à l’actu du mois qui vient :  le tourbillon des festivals.

 

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LES ENFANTS DE LA BALLE (suite)

Publié le par Miss Comédie

 

Je vous l’avoue, si la Coupe du Monde me plume et si je prends ici le contrepied des enfants du ballon, c’est qu’elle fait beaucoup de tort à ma pièce.

Le public en majorité masculin délaisse les salles de théâtre pour s’installer devant leur télé, joli spectacle que je dénonce dans ma pièce TENTATIVE D’ÉVASION qu’ils n’iront pas voir…

J’en suis réduite à inventer un mauvais eu de mots pour manifester ma différence...

et à convoquer deux grosses pointures de la scène et de l'écran pour faire une heureuse diversion  !

 

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LES ENFANTS DE LA BALLE

Publié le par Miss Comédie

 

 

comedie-tragedie-masques_-bxp26189.jpgMoi je suis pour les enfants de la balle, autrement dit : les comédiens, qui pratiquent un sport vieux comme le monde.

C’est un sport qui engage le corps tout entier, pas seulement les jambes.

Le corps et l’esprit aussi, je dirais même l’âme, c’est un sport qui élève l’homme vers l’art et la culture, et vers la connaissance de soi.

Les enfants de la balle  ont leurs fans, beaucoup plus discrets que ceux du ballon.

Ils ont leurs stars, et ces stars ne sont pas éphémères.

Ici s’arrête la comparaison avec un autre sport national.

Aujourd’hui, deux époques, deux  icônes, portraits exoresspour ceux qui aiment les monstres sacrés.

 

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CA COUPE DU MONDE !

Publié le par Miss Comédie

 

 

 

rideau rougeEt ça fait du bien…  Le théâtre nous emmène dans une autre dimension, celle du rêve.  

Que l’on aille au NOMBRIL DU MONDE  voir TENTATIVE D’ÉVASION,  ou bien sous le chapiteau du Château de Gerland pour un LORENZACCIO  éblouissant,  on oublie les dures réalités pour quelques heures d’évasion.  Le théâtre coupe du monde ?  Oui, vous n’aviez pas remarqué ?



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LEVER DE RIDEAU POUR TENTATIVE D'ÉVASION

Publié le par Miss Comédie

 

rideau_rouge.jpgVoilà, le rideau s’est levé jeudi  dernier sur ma pièce TENTATIVE D’ÉVASION.

Grand moment d’émotion pour moi et pour mes trois comédiens.  Pour le public, grand moment de récréation.  La salle était pleine d’amis et de spectateurs curieux : tiens, une vraie pièce dans un café-théâtre !

Après les balbutiements des dernières répétitions, j’étais tendue.   Et puis c’était ma première Première en tant qu’auteur.  On est aussi angoissé  lorsqu’on est auteur assis à l’orchestre, qu’acteur sur la scène.   Tremblottant.  Le trac vous lâche au même moment, quand la première réplique est dite et que tout va s’enchaîner très vite.

Pas de cafouillage, le petit miracle habituel des premières a eu lieu.  J’ai découvert avec ravissement le jeu de lumières, les intervalles musicaux,  les changements de costumes  réussis.

J’ai découvert avec stupeur la  formidable  présence  de ma Marylou qui jusque-là avait bien caché son jeu !    Elle a rendu crédible son personnage hyper difficile de « blonde » à la cervelle d’oiseau avec une intelligence incroyable.    Superbe, fine,  elle occupait le plateau avec une aisance folle entre ses deux partenaires un peu en retrait…  On ne  se lassait pas de la regarder  et chacune de ses répliques faisait mouche sur le public charmé.

C’est une fille pour qui on  peut se régaler d’écrire des rôles.  Je l’avais vue à Paris dans la précédente pièce de Thierry BUENAFUENTE, je ne la reconnaissais pas.  Une autre nature, un ature talent.   Retenez bien son nom : Célandine PARENT, j’espère qu’elle va filer sur les traces des COTILLARD et autres jeunes étoiles montantes du spectacle.

 

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MISS COMÉDIE VOIT ROUGE

Publié le par Miss Comédie

 

 

 Ce ,'est pas le rouge du tapis, ni celui du rideau, mais le rouge de la colère   après une réflexion  malveillante entendue  dans la bouche d’un ami et qui me donne à réfléchir.

Le casus belli :  PEUT-ON  PARLER DE CE QUE L’ON N’A PAS VU ?

 

Qu’il n’y ait pas de méprise :  mon blog n’est pas une rubrique journalistique destinée à diffuser des idées ou à  orienter des choix.

Mon blog, comme tous les blogs, est un moment de réflexion personnelle sur les faits du jour.

Ceux qui me lisent n’ont pas payé pour avoir mon avis sur des spectacles. Je ne prétends pas détenir la vérité universelle, mais ma vérité à moi seule.

 

Alors, oui, je peux parler de ce que je n’ai pas vu.  Je peux dire pourquoi la chose me paraît tentante ou repoussante.  

J’ai à ma disposition une foule d’informations  (celles-là même qui alimentent les conversations de salon) qui s’ajoutent à ma connaissance approfondie de l’univers du spectacle , pour me guider dans mes intuitions.   

Il n’y a que les béotiens  qui ont besoin de preuves parce qu’iis n’ont pas de bases culturelles pour juger sur des indices.

Je  suis rarement trompée par mes intuitions.  Je sais très bien ce que je vais aimer ou ne pas aimer, mais je ne me mets pas pour autant à l’abri des surprises. 

 

 Donc, avis à mes détracteurs : fichez-moi la paix, je préfère anticiper mes coups de cœur ou mes coups de gueule plutôt que d’asséner des jugements pompés sur le  papier de TELERAMA.   A  chacun sa vérité.

 

 

 

 

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RETOUR AU THÉÂTRE

Publié le par Miss Comédie

 

comedie-F.jpgAprès la Fête du Cinéma qui n'a pas marqué les esprits, revenons au Théâtre.

A Paris, j’ai vu une pièce magnifique au Théâtre Paris-Villette.

En ce mois de mai, la plupart des théâtres parisiens jouent les prolongations.  Surtout les comédies.  La plupart se jouent depuis plusieurs années et continuent de faire salle comble.  Quelquefois ça relève du mystère parce que quand même, ça vole pas toujours très haut.  Mais surtout, on s’aperçoit que les comédiens inconnus attirent les foules autant que les têtes d’affiche, du moment qu’ils ont la pêche et qu’ils font rire. C’est bon pour moi, ça.  Mes trois acteurs chéris ont l’étoffe pour faire le plein tous les soirs.

 

 

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LA PALME DORT

Publié le par Miss Comédie

 

palme-d-orUn coup pour rien, une palme de bienfaisance.  « Uncle Boonmee » de (imprononçable) : un film sans panache, une histoire déprimante, et même pas la touche provocatrice qui déchaîne les passions.

Décidément, le Festival de Cannes 2009 était plus riche, et

la Palme d’Or attribuée au RUBAN BLANC avait le mérite de récompenser un grand réalisateur.

Cette année, il n’y a même pas de déceptions.  Les films qui ont eu le plus de succès ne méritaient pas pour autant la Palme d’Or.

Heureusement il faisait beau et tout le monde s'est mis à l'eau.

 

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BRUITS DE CANNES

Publié le par Miss Comédie

 

palme-d-or.jpgComme le dit très justement Sébastien Le Fol, à Cannes on juge avant d’avoir vu.  C’est le cas du film de BOUCHAREB,  HORS LA LOI, qui n’a pas encore été projeté mais qui a déjà plein de post it sur le dos.

Il parle aussi de la malédiction du sélectionneur.  Je trouve la comparaison très drôle :  DOMENECH et JACOB/REMAUX, à eux deux ils tiennent la France en haleine.  Ils ont le même poids sur les  épaules. Mais le premier, si son équipe perd, il peut aller se faire voir très loin ailleurs.  Le second rempilera l’année suivante avec encore des honneurs.

 

 

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CANNES, JOUR J

Publié le par Miss Comédie

 

1269873097 affiche-63e-festival-de-cannes 23Ouverture sous la pluie  avec ROBIN DES BOIS.  Depuis le temps qu’on en parle, Russel CROWE a dû prendre queelques kilos.  Sur les marches on va le voir monter avec Cate BLANCHETT, Max von SYDOW (tiens ! de retour ?) et  tous les seconds rôles dont on ne connaît pas les noms.  Mais RIDLEY SCOTT, le metteur en scène, ne sera pas là.  Il se remet d’une opération du genou. Dommage pour la photo de famille.  D'autant que cette année, les  stars se font rares sur la Croisette !

 

 

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OURAGAN SUR CANNES

Publié le par Miss Comédie

 

 

palme_d_or.jpgEnfin, la vague est passée, mais elle a mis par terre les installations fragiles sur la Croisette.   Espérons qu’il n’y aura pas de Nouvelle Vague mais il n’y a pas trop de risques, car la Sélection cette année est aux mains des vétérans, comme je l’annonças la semaine dernière.

Aujourd’hui j’ai réuni quelques bribes de préliminaires parmi la foule de spéculations qui pullulent dans les médias…  

Je souligne seulement les quelques évènements qui m’interpellent personnellement.

 

Ma sélection d’acteurs pour ma pièce  TENTATIVE D’ÉVASION   se complète aujourd’hui avec le portrait de mon acteur principal et metteur en scène, Thierry BUENAFUENTE, que j’ai gardé pour la bonne bouche, miam miam.

 

 

 

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NO PEOPLE, NO BUZZ, NO GLAM !

Publié le par Miss Comédie

 

Yen a marre de ces caractéristiques temporelles qui distinguent les gens « in » des  autres, ceix  qui parlent comme vous et moi.

  Tous ces termes  soi-disant tendance et déjà galvaudés sont devenus le signe de la plus grande plouquerie.   

 Jean ROCHEFORT n’est pas un people, c’est  un grand monsieur.

 Julie DELPY n’est pas glam, c’est  une artiste complète.   Tous deux cumulent les talents, la preuve ci-desssous.

 

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AVANT CANNES

Publié le par Miss Comédie

 

palme_d_or.jpgComme toujours, les rumeurs arrivent avant les infos officielles mais souvent, elles sont bien informées.  Avant l’ouverture de ce 63ème FESTIVAL DE CANNES, on sait déjà que Tim BURTON en est le Président du Jury et que trois films français sont en compétition.  Le reste viendra petit à petit, pour garder intact le parfum du suspense.

Ne soyez pas étonné, à l'emplacement de l'article consacré à ma pièce il y a un petit billet d'humeur, comme on dit. Rien d'important, mieux vaut en rire...

 

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JUKE BOX GLAM

Publié le par Miss Comédie

 

 

juke box 300-copie-1Avril n’est pas fini, j’avais dit « avril sera music »  donc  je  mets  aujourd’hui les dernières pièces dans la machine.  Entre temps il y a eu des actus perso et théâtrales qui ont fait  diversion.   Pour finir Avril  en douceur,  laissons-nous  bercer par ces deux voix supraterrestres qui en ont fait chavirer plus d’une. 

Et pour les mecs, je conseille ADELE BLANC-SEC qui n’a pas la langue dans sa poche et qui mène l’enquête en beauté.

 

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FEYDEAU RÉJOUIT LES MOLIÈRES

Publié le par Miss Comédie

 

moliere-buste.JPGSuper idée !  Quoi de plus naturel que d’assister à une pièce de théâtre avant la distribution des récompenses aux gens de théâtre ?

Surtout un Feydeau, et celui-ci, FEU LA MÈRE DE MADAME,  superbement enlevé par Jean-Luc MOREAU, superbement joué par Patrick CHESNAIS, Emmanuelle DEVOS, Sébasttien THIERY et Christine Murillo,  un régal de 50 minutes à peine, était de nature à  dérider les plus grognons, et ben non ! Comme un trouble-fête hargneux, la politique a  lancé sa pointe venimeuse, faisant disparaître les sourires et l’émotion, rabaissant notre art à une vulgaire affaire de  syndicalistes. 

 


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SPÉCIAL PIÈCE MONTÉE

Publié le par Miss Comédie

 

400_F_6308110_k3iEQxKbrAXfHn6e6DZmA5NTOecLVHZ6.jpgVous m’excuserez mais aujourd’hui, l’actualité je m’en tape, surtout qu’avec le nuage et la SNCF on va pas loin.   Moi j’ai décollé sans problème sur la piste du NOMBRIL DU MONDE, un vol sans escale jusqu’à la première représentation de TENTATIVE D’ÉVASION, ma comédie bien française.

 

 

 

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JOUR J...

Publié le par Miss Comédie

 

2486f445-60dc-4a74-b825-fa11bb4f4b0e_4.jpgUne année de plus pour mon guru, bon anniversaire Benjamin !

Une vie nouvelle pour Antoine et Catherine qui aménagent aujourd’hui dans la Drôme !  Bon mistral !

Un nouveau départ pour Miss Comédie qui inaugure aujourd’hui les répétitions de sa pièce TENTATIVE D’ÉVASION.  Bonne route !

 

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JUKE BOX BY NIGHT

Publié le par Miss Comédie

 

juke box 300-copie-1Je viens d’écouter un morceau d’anthologie : le grand Ruggiero RAIMONDI chantant en Français Que reste-t-il de nos amorus, de Charles TRENET.  Pur ravissement.  Tout à coup on se met à écouter les paroles !  Un poème nostalgique sur le temps qui passe.  Pour RAIMONDI, un contre-emploi qui renverse.

Une idole dont la voix s’est éteinte  une nuit, une autre dont la voix rauque évoque des nuits blanches...

Et ma pièce qui se rapproche de sa première répétition...

 

 

 


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JUKE BOX, PLAY IT AGAIN !

Publié le par Miss Comédie

juke box 300-copie-1Hi, je vois que la musique ça vous plait autant que le théâtre.

On va continuer un peu comme ça, avant la déferlante du Festival de Cannes où là, il faudra être sur tous les fronts…

Et puis ma pièce, il faudra en parler, les répétitions commencent dans une semaine -  si tout va bien.

Et puis mon deuxième roman, vous l’avez commandé ? LES BALS DE DOUVRES, un autre genre de musique !

En attendant, voici trois souvenirs marquants d’une époque où la soul était en plein délire.

 

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JUKE BOX PARADE, ENCORE

Publié le par Miss Comédie

 

 

 

juke box 300-copie-1Comme l’actualité ne déborde pas de joyeusetés, je me fais un plaisir de continuer ma revue  rétro music.  Ces trois groupes-là sont des géants  indétrônables.   Quand on entend leur musique, on se dit qu’aujourd’hui la source est tarie, demandez aux DJ  ils savent bien ce qui met le feu aux dance floors.

Mais n’oublions pas ma pièce : en attendant  de mettre le feu,  je vous  en donne une scène pour vous faire saliver.

 


 

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JUKE-BOX PARADE

Publié le par Miss Comédie

 

 

 

juke box 300-copie-1Ouh, tout ce temps passé !  Pendant ce long week-end et avec ce temps pourri  j’ai écouté beaucoup de musique.  De la variété nostalgique.  Justement, le nouveau disque de Françoise HARDY, toujours nostalgique,  m’a ramenée  vers mes vieux tubes des années 70.  Elle est dans le juke-box, Françoise.   Johnny aussi.  Leurs albums continuent à s’arracher  aujourd’hui, mais d’autres idoles  sont tombées  dans les oubliettes….

 

 

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THÉÂTRISSIME !

Publié le par Miss Comédie

 

C’est avec du  théâtre, et du grand théâtre, que je vais clôturer ce mois de mars.  Le théâtre des CELESTINS à Lyon nous offre un spectacle de haute volée, sans vedette mais quand il s’agit d’un auteur comme Tennessee WILLIAMS, c’est quand même le coup de poing assuré.

Ensuite, on passera au petit théâtre de Miss Comédie, plus modeste mais qui a l’avenir devant lui…

 

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ON N'EN REVIENT PAS

Publié le par Miss Comédie

On entre dans un pays imaginaire qui rassemble tous nos rêves d’enfant, et on n’en revient pas.  Une cérémonie des MOLIÈRE qui tente un vrai coup d’éclat en quittant Paris pour la banlieue, on n’en revient pas.

Une pièce de théâtre dont l’auteur dévoile quelques répliques avant sa création, je n’en reviens pas moi-même…

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C'EST DANS L'AIR

Publié le par Miss Comédie

Je cite dans le désordre : ISHIGURO, THE DRUMS, STACEY  KENT, ARIELLE DOMBASLE, MARGUERITE DURAS, où est passé CHICAS ? je ne le vois à l’affiche d’aucun cinéma à Lyon.  YASMINA REZA ne peut-elle réussir que dans le théâtre ?  Bref, aujourd’hui ma partition, c’est un pot-pourri !

 

 

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BELLE DU JOUR

Publié le par Miss Comédie


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VANESSA PARADIS, belle ado qui chante Joe le Taxi, belle noiseuse dans NOCES BLANCHES, belle de chez belle dans LA FILLE SUR LE PONT, elle prend de l’âge et voilà, elle est toujours aussi belle dans L’ARNACOEUR..

  Tout le monde l’adore.  On lui a même pardonné de ne plus vivre en France mais son  sens du devoir conjugal inspire le respect.  Johnny DEPP  vit à Los Angeles, elle vivra à Los Angeles et ses enfants iront à l’école à Los Angeles; même si ella a gardé une petite maison dans le Midi de la Frrance...

De temps en temps elle donne des nouvelles, un CD, une tournée, un film… Ca n’est pas toujours un triomphe, mais ça plait bien aux Français qui se  méfient des triomphateurs.

Pourtant là, c’est parti pour faire un méga succès.   Et Romain DURIS n’y est pas tout à fait étranger…

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LE PLAT DU JOUR

Publié le par Miss Comédie

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Savoureux,  piquant, abondant, inventif, souvent cru mais bien assaisonné,

il est servi par un Edouard BAER déchaîné et complètement toqué.01984510-photo-edouard-baer

 

Au milieu de sa brigade à la langue bien pendue, il joue les chefs avec

maestria.   Sa spécialité ?   la salade, sous toutes ses formes avec une pointe 

de gouaille  et le piment parigot.

 

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LE TITRE DU JOUR

Publié le par Miss Comédie

LES  BALS  DE  DOUVRESStylo_Plume-copie-1.jpg

 

C’est le titre de  mon nouveau roman, il est en ligne sur MANUSCRIT.COM depuis le 3 mars, et disponible en format papier dans les librairies sur commande.

Il raconte les aventures d’une jeune toulousaine  partie en séjour linguistique dans l’Angleterre des sixties.

Etonnemnts, enchantements, découverte d’un monde complètement barjo.

Pour le découvrir, cliquez sur : http://www.manuscrit.com/Blog_Auteur.aspx?id=13812
http://manuscrit.com/book.aspx?id=13253

 

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