DE QUOI S'INQUIÉTER
JOHNNY COME BACK !
Non, non, pas lui ! Pas lui dans un fauteuil roulant, c’est une erreur de casting !
Comment le destin d’un homme peut-il basculer ainsi, y a quelqu’un là-haut qui claque des doigts, allez, à lui, ça suffit d’allumer le feu !
C’est comme si c’était mon frère, ou mon cousin germain, je suis atteinte comme tous ses fans, je veux qu’il s’en sorte.
Los Angeles c’est là où Michaël Jackson s’est éteint, je veux pas que Johnny reste dans cette ville où les anges sont plutôt malveillants !
Je ne comprends pas cette histoire de coma artificiel, pourquoi cette méthode qui doit affaiblir toutes les défenses, comment est-on quand on se réveille ? Complètement groggy, c’est sûr, il doit falloir un temps fou pour s’en remettre, c’est sûr.
Les médecins sont-ils en train de devenir fous ? Celui qui a tué Michaël Jackson à coup de tranquillisants, celui qui a opéré Johnny à Paris, et maintenant ceux qui veulent endormir Johnny ?
Et pour finir, pourquoi cette omerta sur son état de santé ? Pourquoi aucun bulletin officiel n’a-t-il été communiqué ?
Pourquoi cette affluence de proches qui viennent le visiter ?
Tout ça est très inquiétant, mais gardons espoir.
FANNY ARDANT OU LE NATUREL OUBLIÉ ?
Quand on écoute Fanny Ardant, on est partagé entre le ravissement et l’exaspération. Là, je l’entends sur radio Classique répondre à Olivier BeLLAMY et parler de musique. Qu’est-ce qu’elle dit ? Je ne sais pas, je ne comprends rien à ce qu’elle dit.
Elle susurre des mots empruntés au dictionnaire de la Poésie, sur un ton de coryphée dans une tragédie antique. Elle respire beaucoup, et à
chaque fois on croit qu’elle va éclater en sanglots.
Est-ce qu’elle s’entend parler ? Olivier BELLAMY, qui est un rieur né, se contente de lui murmurer des questions simples, auxquelles elle répond des choses compliquées.
J’aimerais qu’il lui demande un truc fou, comme « et vous avez du
cholestérol ? » et encore, elle saurait donner à sa réponse un caractère métaphysique.
Fanny ARDANT aime le drame, elle est le drame. Tout est drame. On ne PEUT pas l’imaginer en train de se poiler avec un verre de rouge à la main. Ou alors, si elle en est capable, c’est qu’elle cabotine à mort dans les interviews, qu’elle joue éternellement son rôle de GRANDE ACTRICE.
Elle choisit entre autres « Ne me quitte pas » chanté par Nina SIMONE, vous voyez le genre, mouchoir tout de suite.
Quand elle explique ses motivations, ses goûts ou ses passions, elle joue un rôle, elle récite un texte.
Bon, à part ça elle est magnifique, on peut lui pardonner beaucoup.
Elle a un grand talent de comédienne, un peu surfait, peut-être.
Son registre est assez restreint, le boulevard il faut qu’elle évite.
Je crois que c’est dans PEDALE DOUCE, elle jouait un rôle, elle était comique sans le savoir.
En tout cas, il faut la plaindre : elle est sur la mauvase pente. Le croiriez-vous ? 2009, c’était l’année de ses soixante ans.
Je vous quitte sur ces notes pas gaies, en attendant... d'autres nouvelles....
Miss Comédie