MOI JE DIS BRAVO....
….. à l’Institut LUMIERE à LYON, pour sa vocation de cinémathèque
qui nous invite à redécouvrir des chefs-d’œuvre oubliés ou jamais vus, dans une salle immense aux fauteuils confortables, chacun portant sa plaque de cuivre gravée du nom d’une star.
Ce soir j’ai vu LES TONTONS FLINGUEURS, de Georges LAUTNER, avec une brochette d’acteurs uniques : Lino VENTURA, Bernard BLIER, Francis BLANCHE, Jean LEFEBVRE, Paul MERCEY et j’en oublie. Tous, absolument fantastiques dans la démonstration de leur pouvoir comique. Ils ne font rien. Ils ne jouent pas, ne grimacent pas, n’en rajoutent pas, ils ne sourient même pas, à peine, mais leur vue provoque le rire le plus fou qui soit.
Il y a une scène où ils dégustent un certain scotch hors d’âge, tous les quatre assis autour d’une table de cuisine, et la première gorgée de chacun est un morceau d’anthologie. Les dialogues d’Audiard sont la pincée de sel dans leur bouche : « c’est du brutal. »
Ou bien « Laisse tomber cent sacs pour le toubib ».
C’est du noir et blanc haut en couleurs, je vous le dis. On sort de là tout guilleret, le sourire bloqué sur les lèvres, mais au fond un peu tristes qu’ils soient tous morts.

Ce soir j’ai vu LES TONTONS FLINGUEURS, de Georges LAUTNER, avec une brochette d’acteurs uniques : Lino VENTURA, Bernard BLIER, Francis BLANCHE, Jean LEFEBVRE, Paul MERCEY et j’en oublie. Tous, absolument fantastiques dans la démonstration de leur pouvoir comique. Ils ne font rien. Ils ne jouent pas, ne grimacent pas, n’en rajoutent pas, ils ne sourient même pas, à peine, mais leur vue provoque le rire le plus fou qui soit.
Il y a une scène où ils dégustent un certain scotch hors d’âge, tous les quatre assis autour d’une table de cuisine, et la première gorgée de chacun est un morceau d’anthologie. Les dialogues d’Audiard sont la pincée de sel dans leur bouche : « c’est du brutal. »
Ou bien « Laisse tomber cent sacs pour le toubib ».
C’est du noir et blanc haut en couleurs, je vous le dis. On sort de là tout guilleret, le sourire bloqué sur les lèvres, mais au fond un peu tristes qu’ils soient tous morts.
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