Ceci est un portrait imaginaire d’Arletty et de son handicap visuel réalisé par Miss Comédie et l’IA à partir du brief suivant :
"une vie princesse" c'est la phrase malveillante que jean Claude Brialy entendit de la part d'un proche alors qu'il dépeignait la souffrance de son amie Arletty qui perdait peu à peu la vue en 20 lignes.
Texte 1 :
Un soir d'hiver, Jean-Claude Brialy racontait à un proche la manière dont Arletty faisait face à la perte progressive de sa vue. Il décrivait la dignité et la résilience avec lesquelles elle affrontait ce défi, tout en essayant de préserver sa joie de vivre.
"Arletty vit une véritable épreuve," dit-il, les yeux emplis de tristesse et de respect. Mais au lieu de l'empathie attendue, le proche répondit avec une phrase malveillante: "Une vie princesse". Cette remarque acerbe le heurta profondément.
Jean-Claude, choqué par cette insensibilité, resta un instant silencieux. Puis, avec une voix ferme mais calme, il répondit : "Peu importe les apparences, chacun porte ses propres souffrances. Ce n'est pas parce qu'elle a connu des jours de gloire qu'elle est épargnée par les épreuves."
Cette expérience renforça encore davantage la détermination de Jean-Claude à soutenir Arletty. Il comprit que, malgré les opinions malveillantes de certains, sa mission était de demeurer un ami fidèle, offrant à Arletty le réconfort et l'empathie dont elle avait besoin. Cette confrontation fut une leçon de plus sur la véritable nature de l'amitié et du soutien inconditionnel.
Texte 2 :
Arletty eut un début de carrière éblouissant mais son appétit de vivre la fit s’envoler vers d’autres horizons, d’autres découvertes, un autre talent et surtout un nouveau bonheur conjugal.
Et puis un jour, le déclin de sa vue.
Ce fut très lent, année après année , Arletty vit disparaître toutes les options d’une vie humaine normalement constituée : lire, écrire, conduire une automobile, admirer un tableau, une photo, et surtout croiser le regard de qui que ce soit .
Comme rien n’avait changé dans son apparence, son entourage ne s’aperçut de rien.
Elle continua de sortir accrochée au bras de son mari et de fréquenter ses plus proches amis, dont le fidèle Brialy. Mais son activité s’arrêta peu à peu, et il ne resta plus de sa vocation que des bribes de sa splendeur passée.
Son mari veilla, à ce que tout autour d’elle ne soit que source de bonheur et son amour lui fit presque oublier sa disgrâce.
Un soir, ou dans un dîner, Brialy rappelait tristement, tout ce qu’elle avait perdu, il lui fut répondu, à l’autre bout de la table : Mais elle a une vie de princesse !
Il ne daigna pas répondre car il n’y avait aucune bienveillance dans cette protestation, juste la cynique indifférence de ceux qui jugent sur l’apparence. Arletty était une personne comme les autres. Il ne lui serait rien pardonné.
Et surtout pas son franc-parler.
A vous de déterminer qui est l'auteur de chacun des textes ; soyez perspicaces !