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JOYEUX NOËL... ?

Publié le par Miss Comédie

JOYEUX  NOËL... ?

JOYEUX  NOËL ... ?      

 

 Pas de point d'exclamation pour ce Noël qui ne sera pas joyeux pour tout le monde.

Je pense trop à ceux qui ne le fêteront pas.  Les uns parce qu'ils ont tiré leur révérence, les autres parce qu'ils pleurent des absences trop cruelles.

Alors, restons calmes.  Il y a encore des gens heureux qui vont célébrer cette fête sacrée dans la joie et le partage.

 

Ils auront sûrement une pensée pour tous ceux -  sacrément  nombreux ! -  qui ont fait leur dernier salut  avant que l'année s'achève.

 

Miss Comédie

 

 

 

JOYEUX  NOËL... ?

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LE PARADIS SUR TERRE : JOHNNY ACTEUR DE THEÂTRE

Publié le par Miss Comédie

C'était hier

LE PARADIS SUR TERRE : JOHNNY ACTEUR DE THEÂTRE

 

Retour sur un spectacle étonnant : Johnny Hallyday acteur de

théâtre.

Hier, dans la profusion de témoignages, dans le délire de ses fans, dans les images de sa folle carrière, nulle part n'a été donnée à son unique expérience du théâtre, pourtant aussi  convaincante que certains de ses films.

C'était en octobre 2011 au  théâtre   Edouard VII à Paris.  La pièce, LE PARADIS SUR TERRE de Tennessee Williams, était mise en scène par Bernard Murat. 

La salle était bourrée, tous ses fans étaient là,. Il  nous a eus.

C'est ce qu'on appelle la Grâce.

Ci-dessous, écrit sur le vif, l'article posté le 22 octobre 2011.

 

A quoi on s’attend ?  A un Johnny chanteur qui a appris des répliques et qui arpente une scène de théâtre sans le grand tralala des concerts. Ca fait peur. On se dit, bon, il faut voir, mais ça n’est pas un acteur.

Et bien on se trompe.  On a devant soi un grand type qui s’appelle Chicken dans la pièce terrible de Tennessee Williams, le Paradis sur Terre.  Une pièce aussi malsaine, violente et glauque que les autres, toutes les pièces de Tennessee Williams.

Pourquoi a-t-il choisi cette pièce, Johnny ? 

Bien sûr, il y a ce prénom, Tennessee, qui est un prénom fétiche.

Et puis ça se passe dans l’Amérique profonde, un décor qui lui va bien.

Il n’aura pas à changer tellement de tenue.  Seulement un peu la couleur de ses cheveux, de sa peau, et ça ne le gêne pas outre mesure.

Un rôle d’homme solitaire et meurtri, comme lui. Peu de texte. Des phrases balancées comme des injures. Et puis une ultime note romantique.

Son âge, on l’oublie. Son aisance en scène, c’est pas nouveau. Mais la sincérité de son jeu, l’émotion sous-jacente de sa partition, ça lui est venu tout seul, c’était en lui.

Dommage qu’il ne soit pas mieux servi par une partenaire aussi peu  convaincante. Elle a beau en faire des tonnes, on ne voit  que lui.

                                    

Il a lancé ce défi, on l’attendait en souriant, en doutant. Il nous a eus.

On avait tort de douter. Qu'est-ce qu'un plateau de théâtre et quelques mots murmurés, comparés à ce qu'il  donne, à pleins poumons, seul au milieu d'un stade immense, noyé d'or et de lumières, devant quelques milliers d'adorateurs à qui il réserve  toutes les richesses de sa voix, toutes les émotions de ses chansons, et pour finir ses larmes  ?

 

 

Miss Comédie

 

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JEAN D'ORMESSON... JOHNNY HALLYDAY

Publié le par Miss Comédie

JEAN D'ORMESSON... JOHNNY  HALLYDAY

Vous, le premier.

Vous disiez "Il y a toujours des larmes, mais il y a toujours l'espérance".

Quelle belle parole !

De vous je ne connaissais pas grand-chose, juste l'image médiatique et lumineuse d'un homme qui semblait avoir l'estime de tous, la gauche, la droite, fait rarissime.

Et puis ce regard pétillant, ciel toujours bleu, reflet du bonheur , mais qui peut en être sûr ? 

Et puis ces quelques paroles gravées par quelques journalistes inspirés sur le marbre de la mémoire collective.

Je ne lisais pas vos livres, je craignais leur gravité, leur philosophie, leur étude minutieuse du monde actuel, politique et culturel. 

Comme Camus lorsque j'étais jeune, l'homme me séduisait beaucoup plus que son  oeuvre écrite.

 

Je vous ai entendu parler  de la mort avec Olivier Bellamy, c'était quelques heures après votre départ, une rediffusion.   Vous en parliez, de la mort,  comme si vous deviez toujours la voir de loin.      Votre voix était rieuse, moqueuse même. 

Cette nuit,  vous l'avez regardée en face, avec ce sourire  et ces yeux bleus à damner un saint.

Bien sûr il y a l'espérance en même temps que les larmes, mais il faut être très profondément croyant pour  seulement s'en souvenir.

Vous disiez aussi "Croire que Dieu existe, c'est peut-être simplement espérer qu'il existe."

 

Vous attachiez donc beaucoup d'importance à l'espérance .

C'est vrai que c'est  la seule solution pour finir ses jours sans trembler.

Vous quittez ce monde  vous aussi, il faut croire que les jours qui viennent ne nous promettent rien de bon...

Vos étoiles s'éteignent  et disparaissent du vide cosmique, nous laissant seuls avec  cette espérance insaisissable.

Adieu Jean d'Ormesson.

 

 

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JEAN D'ORMESSON... JOHNNY  HALLYDAY

Johnny Halliday Smet. 

Toi que l'on croyait impérissable, toi l'immortel. Elle t'a eu, toi aussi. Avec toi cette faucheuse impitoyable emporte notre jeunesse, et ce bel élan d'amour fraternel  qui jaillissait de tes concerts.

Je regarde aujourd'hui les images de ces foules massées à tes pieds, unies dans un même AMOUR, amour de quoi ? De qui ? Un amour indéfinissable qui n'est que la meilleure partie de nous-mêmes.

Ce n'est pas la vision magique de cet homme-dieu sur scène, si beau, ce n'est pas l'envoûtement de sa voix, non, c'est lorsque la caméra se tourne vers le public que mes larmes coulent.

Tes concerts étaient comme des grand-messes pour ceux qui croyaient en toi.

 

Johnny, tes concerts nous rappelaient que nous sommes tous frères, qui peut prendre le relais aujourd'hui ?

 

Miss Comédie

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