MES SOUVENIRS DE THEÂTRE
Commencons par le commencement. . Je remonte au tout début de ma carrière, au cours d’art dramatique que je fréquentais alors, pour faire les choses comme il fallait.
Entre autres choses, notre professeur nous apprenait à rire.
Faire rire est déjà difficile, mais rire en scène, aux éclats, je veux dire, et de manière prolongée, c’est un exploit. Ca s’apprend.
Chaque élève qui montait sur l’estrade donnait sa démonstration personnelle de l’impuissance.
Evidemment, s’il n’y a pas la motivation du rire, il ne reste que toussotements piteux.
Le prof nous apprenant d’abord à respirer. Ca devait partir du ventre et non de la poitrine.
Il fallait ensuite projeter hors de notre ventre des « ha » sonoreset en cascade sur l’expiration.
Quand la mécanique était au point, on pouvait essayer de mettre « lh’umeur », en pensant à quelque chose de drôle.
J’ai trouvé le procédé amusant et j’ai très vite assimilé la méthode. Je suis devenue la rieuse number one.
![](http://idata.over-blog.com/2/30/31/48//Scapin003.jpg)
C’est comme ça que j’ai décroché mon premier rôle au théâtre. Un jour, un metteur en scène qui cherchait une Zerbinette vint assister à un cours et fut terrassé par ma démonstration de rire.
Je fus convoquée le lendemain pour répéter ma prestation devant l’acteur qui jouait Scapin.
Le metteur en scène s’appelait J.T et il montait « Les Fourberies de Scapin » avec Jean-Luc Moreau dans le rôle titre.
Demain je vous en dirai plus sur cette première expérience.
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Entre autres choses, notre professeur nous apprenait à rire.
Faire rire est déjà difficile, mais rire en scène, aux éclats, je veux dire, et de manière prolongée, c’est un exploit. Ca s’apprend.
Chaque élève qui montait sur l’estrade donnait sa démonstration personnelle de l’impuissance.
Evidemment, s’il n’y a pas la motivation du rire, il ne reste que toussotements piteux.
Le prof nous apprenant d’abord à respirer. Ca devait partir du ventre et non de la poitrine.
Il fallait ensuite projeter hors de notre ventre des « ha » sonoreset en cascade sur l’expiration.
Quand la mécanique était au point, on pouvait essayer de mettre « lh’umeur », en pensant à quelque chose de drôle.
J’ai trouvé le procédé amusant et j’ai très vite assimilé la méthode. Je suis devenue la rieuse number one.
![](http://idata.over-blog.com/2/30/31/48//Scapin003.jpg)
C’est comme ça que j’ai décroché mon premier rôle au théâtre. Un jour, un metteur en scène qui cherchait une Zerbinette vint assister à un cours et fut terrassé par ma démonstration de rire.
Je fus convoquée le lendemain pour répéter ma prestation devant l’acteur qui jouait Scapin.
Le metteur en scène s’appelait J.T et il montait « Les Fourberies de Scapin » avec Jean-Luc Moreau dans le rôle titre.
Demain je vous en dirai plus sur cette première expérience.
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