CA BOUGE SUR LA CROISETTE...
UNE STAR SIGNE L’AFFICHE
Oui, la photographe Brigitte LACOMBE est une star. La preuve, elle vit aux Etats-Unis. Ses portraits d’actrices et d’acteurs font du bruit dans les expos.
Elle nous a donné entre autres, des images sublimes de Catherine DENEUVE, qui est déjublime, c’est dire.
Ici, Julette BINOCHE écrivant dans l’air le chiffre de l’édition 2010 du Festival, silhouette noire sur fond bleu nuit, c’est très austère mais ça a de l’allure.
Julette BINOCHE est en compétition dans un film de la sélection officielle. Je trouve que l’avoir choisie pour l’affiche est un peu tendancieux. C’est comme si Gilles JACOB et consorts avaient déjà donné leur avis, non ?
JULIETTE BINOCHE DOUBLEMENT À L’AFFICHE
Elle joue du stylo magique sur l’affiche du Festival, c’est une chose.
Mais elle joue aussi un rôle de femme meurtrie mais courageuse (un rôle fait pour elle) dans COPIE CONFORME, un film de Abbas KIAROSTAMI qui médite ici sur la perception d’une œuvre d’art.
On la dit formidable dans ce rôle et donc candidate pour le prix d’interprétation. Alors qui sait si, à force de la voir sur l’affiche, le jury ne sera pas inconsciemment influencé ?
LE CHIFFRE 63 INSPIRE MARTIN SCORSESE.
Quel film eut la Palme d’Or en 1963 ? Ce fut LE GUÉPARD, de Luchino VISCONTI. Un film culte mais qui comportait des longueurs pour notre société avide d’aller vite au but.
Martin SCORSESE s’est attelé à la tâche, aidé par un subside faramineux, offert par la maison GUCCI : 900 000 $ à la FILM FONDATION que dirige le grand réalisateur.
La nouvelle copie sera projetée en exclusivité mondiale le 14 mai à CANNES.
Y aura de quoi faire pâlir de jalousie tous les autres réalisateurs.
CHARLOTTE FOR EVER
Elle sera là encore cette année ! Avec un film peut-être moins traumatisant que son ANTECHRIST de l’an dernier, j’espère pour elle !
Ce film, THE TREE, signé Julie BERTUCELLI, sera projeté en clôture du Festival, le dimanche 23 mai.
Ce film onirique, tourné en Australie, raconte l’histoire d’une petite fille que la mort de son père a traumatisée. Elle entend sa voix surgir des profondeurs du tronc d’un arbre que son père affectionnait. Elle veut faire partager ce mystère à sa mère et ses frères qui hésitent à la croire…
Encore un sujet douloureux, sombre et végétal pour notre Charlotte, mais elle n’aura à subir aucune violence sexuelle, d’après le synopsis.
De toute façon, le film de clôture n’est pas en compétition.