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BRULER LES PLACHES (OU CREVER L'ECRAN ?)

Publié le par Miss Comédie

HÉRÉDITÉ : ENFANTS DE STARS

HUPPERT, GAINSBOURG, JUGNOT, CHESNAIS,  CHEDID,  GIRAUDEAU,  SEYDOUX, DASSIN, SARDOU… vous connaissez ?
Non, je parle de Lolita, Charlotte, Arthur, Mathieu Jr,  Sarah, Léa, Julien,
Davy… leurs enfants.
Que  serait le paysage audiovisuel français sans les fil et filles de ?
Et finalement, on leur reconnaît le même talent qu’à  leurs augustes parents, même si parfois c’est très contestable.  Ils ont droit à toutes les indulgences : ils sont beaux et ils rappellent le temps où l’on idolâtrait leurs parents.
Et, miracle, ils attirent les foules autant que papa-maman, voir Charlotte GAINSBOURG avec M. qui font des triomphes en tournée d’été.
Pour Lolita CHAMMAH  et sa première apparition sur les écrans, elle se lance avec la bouée HUPPERT à laquelle elle doit bien s’accrocher, mais le film joue sur ce duo chien et chat  pour faire des entrées…. mais il aurait fallu choisir une autre date de sortie !
Il faudra attendre la rentrée pour aller juger au théâtre si l’hérédité marche bien pour Emilie CHESNAIS, Arthur JUGNOT ou  Julien DASSIN…
Et il faudra attendre 2011 pour contempler la beauté d’Anouchka DELOn, beauté héritée de son père… avec le talent ?  Elle n’a que 20 ans, comment peut-elle avoir du talent ?



LONGÉVITÉ : IGGY POP, BETE DE SCENEiggy_tebbit.jpg

Pendant que résonnaient les trompettes de la Cour d’Honneur à Avignon, pour l’ouverture du Festival, l’OLYMPIA de Paris résonnait des accents sauvages des Stooges de Iggy POP.
A  soixante quatre  balais (plus jeune que Johnny !)  il garde les cheveux longs, jaunes et gras  et malgré une hanche déglinguée, il occupe la scène avec une frénésie  d’adolescent.  Il paraît qu’il entame la chanson « I Wanna be your dog » en aboyant et à quatre pattes.  Les fans adorent.
Mais moi j’ai dans mon iPod un morceau très doux qu’il change avec beaucoup de sensuelle délicatesse : How Insensitive ».
Il sera le 14 juillet à LYON aux Nuits de FOURVIERE et il y mettra le feu, c’est sûr !


  FEU  SACRÉ

Marie- Noëlle TRANCHANT, du FIGARO, a rencontré Laurent TERZIEFF dans son bureauOCNT-Terzieff Laurent haut perché de la rue du Dragon.
« Sur scène il était fièvre et feu. Quand on le rencontrait, on voyait à la fois sa réserve, sa bienveillance, son élégance, son ironie légère. »
Il a dit : « Faire du théâtre, c’est se mettre à l’écoute du monde pour en être la caisse de résonance. »
Quel est le déclic qui lui a fait s’engager dans le théâtre ?  C’est en assistant à une représentation de « La SONATE DU SPECTATEUR » de STRINGBERG, mis en scène par roger BLIN en 1949.
Ses premiers pas sur scène : dans « TOUS CONTRE ADAMOV » de Jean-Marie SERREAU.
Et au cinéma, bien sûr, dans LES TRICHEURS de Marcel CARNÉ. Il y tenait un rôle d’étudiant bohème et cynique très loin de sa vérité profonde, mais ce personnage l’a rendu célèbre, ironie du sort.
En 1961 il rencontre Pascale de BOYSSON, avec qui il vivra et jouera avec passion  pendant  quarante ans.  Ils ne se sont pas mariés, ils n’ont pas eu d’enfant. Leur vie était consacrée au théâtre,  rien qu’au théâtre.

TU BRÛLES, LAURENT POITRENAUX !affiche jacno

Si j’en crois Armelle HELIOT du FIGARO, le spectacle qui se donne à AVIGNON dans la Salle du GYMNASE GERARD PHILIPE est la perle de ce début de Festival.
Et Laurent POITRENAUD, l’acteur qui mène le jeu, un phénix.
La pièce, « UN NID POUR QUOI FAIRE ? » est tirée d’un roman d’Olivier CADIOT, écrivain associé au Festival cette année, et mise en scène par son complice Ludovic LAGARDE.
J’aime les critiques quand ils adorent un spectacle et en erdent leur latin.
Armelle HÉLIOT use des superlatifs comme on arrose une pelouse en été.
C’est mieux que répandre sa bave

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