MON IMPRO SUR TOUS LES TONS

Dans le même contexte, c’est-dire dans l’émission britannique GOT TALENT, devant un public énorme, il a étonné tout le monde, y compris les juges.
Ah, la tête des juges ! Surtout un, celui qui a une longue figure impassible, le regard scrutateur, et pour finir, le sourire carnassier de celui qui a trouvé une proie à exploiter.
Ce visage me hante. Il a quelque chose de tout-puissant, il incarne le doigt de Dieu, il décide que lui, elle, va devenir une star.
Mais enfin, prodige pour prodige, je préférais Susan BOYLE. C’était une vraie surprise, émouvante et humaine.
Ce gosse, là, il fait un peu singe savant.

Alors que d’habitude, c’est le lundi, jour de relâche des théâtres, et pas grand-chose à se mettre sous la dent à la télé. Dommage que les études de marché n’aient pas prévu ça.
PHILIPPE CAUBERE était hier l’invité d’ Olivier Bellamy sur Radio Classique
. Il a cité une phrase de Pagnol dans la pièce qu’il joue actuellement avec GALABRU : « Il est fâcheux d’être fâché ». Il dit que ça lui a soudain donné envie de se réconcilier avec Ariane MNOUCHKINE qu’il ne voyait plus depuis longtemps. Merveilleux ! Magnifique !
Quelle preuve d’intelligence et d’humanité ! Mais ça ne m’étonne pas de ce grand et généreux comédien.
J’ai eu aussi la surprise d’entendre qu’il avait « très brutalement quitté ses trente ans » pour aborder aux rivages de la soixantaine. Soixante ans, Philippe CAUBERE ? Il a donc vieili, lui aussi ? Son étonnement devant cette évidence, sa naïve tristesse, m’ont émue. Et oui, il choisit encore, comme musique symbole de ses bonheurs passé, Bob Dylan et Jeff Bucklet… Il est de la même race qu’eux.
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