MON IMPRO DU JOUR, un flash-back
Aujourd'hui mon impro commence par un flash-back surMichel DRACH : le tournage du PASSE SIMPLE (suite)
Marie-Jolé NAT ne savait pas trop comment me traiter. Elle était assez distante avec les techniciens, et elle devait se demander dans quelle case me placer. Cela dans le cadre du bureau-appartement de la rue Royale, parce que sur le tournage elle était dans sa bulle et ne me voyait pas.
Entre les prises elle jouait aux cartes dans un coin du plateau avec Victor LANOUX.
Michel étudiait chaque plan avec une minutie scrupuleuse. C’était son quatrième film avec sa femme, ils avaient une complicité naturelle qui rendait les choses faciles.
Le jour où j’ai tourné la scène de l’hôpital, ils m’ont rendue méconnaissable : ma tignasse était rangée en chignon lisse et je portais des lunettes et une blouse blanche. Je devais ouvrir la porte au médecin et ensuite aller m’asseoir devant la machine à écrire. Je n’avais pas un mot à dire.
Mais ce qui était très drôle, c’est qu’aucun des membres de l’équipe ne m’avait reconnue.
Une panouille qui m’a juste donné envie de jouer la comédie à nouveau, avec un vrai rôle, même difficile, même périlleux, et ça, ça ne se trouvait pas tous les matins dans la boite aux lettres…
Je regardais Marie-José, la tête entourée de bandelettes, écouter les indications de Michel sur son lit d’hôpital et j’aurais tellement voulu être à sa place. Surtout que le bel assistant ne la quittait pas des yeux…

A part ça, pas grand-chose vu que le week-end de Pâques a fait un break dans mon actu : j'ai passé mon temps à regarder
pousser les feuilles à la cadence de un centimètre par heure,
sur les arbres de mon jardin. Les oiseaux poussaient leurs cris
de joie, les livres m'en tombaient des mains.
Dans mon transat, je me disais que la nature est plus disciplinée que nous, elle est au rendez-vous du printemps,
fidèle au poste, verdoyante et roucoulante, pas question
de grêve des transports amoureux ni de manifestations
anti-bourgeons, ni de crise du pouvoir des chats...
(facile) bref : j'étais béate et mon impro séchée.
Marie-Jolé NAT ne savait pas trop comment me traiter. Elle était assez distante avec les techniciens, et elle devait se demander dans quelle case me placer. Cela dans le cadre du bureau-appartement de la rue Royale, parce que sur le tournage elle était dans sa bulle et ne me voyait pas.
Entre les prises elle jouait aux cartes dans un coin du plateau avec Victor LANOUX.
Michel étudiait chaque plan avec une minutie scrupuleuse. C’était son quatrième film avec sa femme, ils avaient une complicité naturelle qui rendait les choses faciles.
Le jour où j’ai tourné la scène de l’hôpital, ils m’ont rendue méconnaissable : ma tignasse était rangée en chignon lisse et je portais des lunettes et une blouse blanche. Je devais ouvrir la porte au médecin et ensuite aller m’asseoir devant la machine à écrire. Je n’avais pas un mot à dire.
Mais ce qui était très drôle, c’est qu’aucun des membres de l’équipe ne m’avait reconnue.
Une panouille qui m’a juste donné envie de jouer la comédie à nouveau, avec un vrai rôle, même difficile, même périlleux, et ça, ça ne se trouvait pas tous les matins dans la boite aux lettres…
Je regardais Marie-José, la tête entourée de bandelettes, écouter les indications de Michel sur son lit d’hôpital et j’aurais tellement voulu être à sa place. Surtout que le bel assistant ne la quittait pas des yeux…

A part ça, pas grand-chose vu que le week-end de Pâques a fait un break dans mon actu : j'ai passé mon temps à regarder
pousser les feuilles à la cadence de un centimètre par heure,
sur les arbres de mon jardin. Les oiseaux poussaient leurs cris
de joie, les livres m'en tombaient des mains.
Dans mon transat, je me disais que la nature est plus disciplinée que nous, elle est au rendez-vous du printemps,
fidèle au poste, verdoyante et roucoulante, pas question
de grêve des transports amoureux ni de manifestations
anti-bourgeons, ni de crise du pouvoir des chats...
(facile) bref : j'étais béate et mon impro séchée.
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