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SOUVENIRS MILLESIMES

Publié le par Miss Comédie

GALA DE L’UNION DES ARTISTES  -     mars 1961 (suite)

Le spectacle.

C’est du cirque, on est u cirque, ça commence comme au cirque, par les chevaux.  Les cavaliers en habit bleu menés par le chef de piste (Duvalles, mais qui se souvient de Duvalles ?) caracolent et parmi eux je reconnais Yves FURET, mon prof d’art dramatique, fière allure, et Claude PIEPLU, imperturbable.
Ils font des tours et filent en coulissent pour laisser la place au président qui fait un discours. C’est Jean MARAIS, superbe en smoking blanc, qui dit ce qu’il faut dire dans ces cas-là, avec une grand élégance.
Puis c’est l’entrée de monsieur LOYAL (Charles VANEL) qui nous fait quelques démonstrations de dressage avec son cheval, impeccable, puis c’est Suzanne FLON qui passe à travers un cerceau en feu tendu par Jean-Claude BRIALY, ouaah, c’est effrayant, elle s’en sort avec le sourire, puis Marie-José NAT nous en met plein les yeux avec un numéro de voltige aérienne comme si elle avait fait ça toute sa vie.  Prodigieux !
A côté de ça, Joséphibe BAKER sans prendre de risques, menait un groupe d’éléphants aussi enturbannés qu’elle au pas de sénateur, mais ça avait belle allure et elle en faisait des tonnes en se tortillant comme elle savait le faire.
Après l’entracte où l’on buvait  des coupes en savourant son anonymat, il y eut encore quelques prouesses comme le trapeze où BELMONDO s’est envolé vers la toile du chapiteau puis retombé juste où il fallait en rattrapant la barre, toujours souriant, le fou, quelle peur il nous a fait    Encore un tour de prestidigitation par une Maria PACOMe toute jeunette, et puis ce fut la fin.
L’explosion des bravos, le défilé de tous les artistes ovationnés chacun leur tour dans l’arène, une dernière cavalcade des pur-sangs de BOUGLIONE, et la magie s’est évanouie dans la nuit.

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