SOUVENIRS MILLESIMES
Micheline ROZAN (suite)
Il n’existe pas de photos de Micheline ROZAN. Je n’ai que sa signature sur des petits mots qu’elle me laissait, mais où elle ne signait que « Micheline », et que je ne veux pas divulguer. J’ai retrouvé ce carton d’inscription au stage de Lee STRASBERG à Paris, qu’elle avait organisé.
Ce stage qui devait former les comédiens français volontaires aux méthodes de Stanislavsky en matière d’art dramatique, avait fait l’événement. L’Actor’s Studio en déplacement à Paris, c’était à qui devait s’inscrire pour voir comment Elizabeth Taylor ou Marlon Brando avaient appris leur métier…
J’ai vu monter sur la scène des acteurs chevronnés, et contemplé leur déconfiture devant l’étrangeté de ces méthodes.
Lee Strasberg s’exprimait en Anglais, en plus, et Micheline Rozan traduisait. Il parlait relaxation, respiration, décompression, il les faisait s’allonger par terre, se désarticuler, s’immobiliser totalement pendant des minutes entières, et pas un mot sur la technique vocale, sur la recherche du sentiment, même pas d’exercices d’improvisation qui pour nous est le comble de l’avant-garde, bref un ovni.
Inutile de dire que je n’ai pas essayé de me prêter à ce petit jeu qui vous transformait en pantin ridicule. Dans la salle, il y avait les rieurs, les perplexes, les intellos qui avait compris. Mais le stage fut un échec.
A la fin, Micheline m’a gratifiée d’un commentaire ironique sur mon manque de professionnalisme, ça ne faisait que la cinquantième fois que j’y avais droit. (A l'époque où je travaillais pour elle, je m'appelais Barbara Baudey).

Ce stage qui devait former les comédiens français volontaires aux méthodes de Stanislavsky en matière d’art dramatique, avait fait l’événement. L’Actor’s Studio en déplacement à Paris, c’était à qui devait s’inscrire pour voir comment Elizabeth Taylor ou Marlon Brando avaient appris leur métier…
J’ai vu monter sur la scène des acteurs chevronnés, et contemplé leur déconfiture devant l’étrangeté de ces méthodes.
Lee Strasberg s’exprimait en Anglais, en plus, et Micheline Rozan traduisait. Il parlait relaxation, respiration, décompression, il les faisait s’allonger par terre, se désarticuler, s’immobiliser totalement pendant des minutes entières, et pas un mot sur la technique vocale, sur la recherche du sentiment, même pas d’exercices d’improvisation qui pour nous est le comble de l’avant-garde, bref un ovni.
Inutile de dire que je n’ai pas essayé de me prêter à ce petit jeu qui vous transformait en pantin ridicule. Dans la salle, il y avait les rieurs, les perplexes, les intellos qui avait compris. Mais le stage fut un échec.
A la fin, Micheline m’a gratifiée d’un commentaire ironique sur mon manque de professionnalisme, ça ne faisait que la cinquantième fois que j’y avais droit. (A l'époque où je travaillais pour elle, je m'appelais Barbara Baudey).
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