SOUVENIRS MILLESIMES
Un souvenir rigolo, celui du Festival de Carpentras où j’ai joué une fée dans LE SONGE D’UNE NUIT D’ETE, mis en scène par Michel de Ré.
Dans la distribution il y avait sa femme, Martine SARCEY, et Greg GERMAIN et la jeune Diane KURYS qui jouait Ariel. Les autres, je ne m’en souviens pas.
On répétait l’après-midi par 40° en plein soleil. Il y a eu des malaises parmi les comédiens, dont Martine qui tomba de tout son long en plein milieu d’une tirade, on a cru qu’elle improvisait un jeu de scène.
La pièce a eu un grand succès, et pourtant question décors, c’était plutôt fait avec des bouts de ficelle…
mais nous avions joué à l’arraché, dopés par le mistral, l’odeur de pastis et cette impression de liberté que l’on a lorsqu’on quitte ses repères.
Michel de Ré avait fait des coupes sombres dans les tunnels car comme toutes les pièces de Shakespeare, elle aurait trois heures.
Dans le groupe des fées, il y avait une bonne entente. Moi j’étais Graine de Moutarde, j’avais quelques répliques piquantes et je tricotais une écharpe.
Après le spectacle c’était cool, les gens restaient encore à boire des coups aux terrasses, on se mêlait à eux et ça durait jusqu’à ce que la lune devienne toute petite et très haut dans le ciel.
J’ai eu une petite aventure avec un anglais, mais nous les saltimbanques on n’est jamais pris au pièce du « on se revoit quand ?», car on est juste des illusions de personnes, pas des vrais êtres humains.
Nous avons fait ce songe-là durant trois soirs mais je n’ai pas rêvé, j’ai encore les photos.
Dans la distribution il y avait sa femme, Martine SARCEY, et Greg GERMAIN et la jeune Diane KURYS qui jouait Ariel. Les autres, je ne m’en souviens pas.
On répétait l’après-midi par 40° en plein soleil. Il y a eu des malaises parmi les comédiens, dont Martine qui tomba de tout son long en plein milieu d’une tirade, on a cru qu’elle improvisait un jeu de scène.
La pièce a eu un grand succès, et pourtant question décors, c’était plutôt fait avec des bouts de ficelle…
mais nous avions joué à l’arraché, dopés par le mistral, l’odeur de pastis et cette impression de liberté que l’on a lorsqu’on quitte ses repères.
Michel de Ré avait fait des coupes sombres dans les tunnels car comme toutes les pièces de Shakespeare, elle aurait trois heures.
Dans le groupe des fées, il y avait une bonne entente. Moi j’étais Graine de Moutarde, j’avais quelques répliques piquantes et je tricotais une écharpe.
Après le spectacle c’était cool, les gens restaient encore à boire des coups aux terrasses, on se mêlait à eux et ça durait jusqu’à ce que la lune devienne toute petite et très haut dans le ciel.
J’ai eu une petite aventure avec un anglais, mais nous les saltimbanques on n’est jamais pris au pièce du « on se revoit quand ?», car on est juste des illusions de personnes, pas des vrais êtres humains.
Nous avons fait ce songe-là durant trois soirs mais je n’ai pas rêvé, j’ai encore les photos.
Commenter cet article