MES SOUVENIRS DE THEÂTRE
Fernandel en tournée (suite)
Le théâtre est un enchaînement de secousses imprrévisibles.
Dans certaines salles plane un esprit de révolte, un souffle de refus.
Pour Fernandel et moi dans la scène du baiser le miracle s’est reproduit chaque soir. Ils hurlaient de joie, ils applaudissaient. Simplement le baiser devait durer plus ou moins longtemps. Certains publics sont plus gourmands que d’autres.
Les villes défilent dans mon souvenir. Bruxelles, Namur, Liège, Amiens. Les jours de relâche, nous retournions à Paris.
A Caen, la Maison de la Culture, pleine à craquer, était un gouffre à courants d’air. J’avais eu un voile dans la gorge à la scène du tribunal. Mais le baiser avait très bien marché.
Guy et moi étions ressortis après souper, nous n’avions pas sommeil. Nous avions marché une heure dans un Caen ruisselant de pluie, affrontant les bourrasques du vent venu de la mer.
Le théâtre est un enchaînement de secousses imprrévisibles.
Dans certaines salles plane un esprit de révolte, un souffle de refus.
Pour Fernandel et moi dans la scène du baiser le miracle s’est reproduit chaque soir. Ils hurlaient de joie, ils applaudissaient. Simplement le baiser devait durer plus ou moins longtemps. Certains publics sont plus gourmands que d’autres.
Les villes défilent dans mon souvenir. Bruxelles, Namur, Liège, Amiens. Les jours de relâche, nous retournions à Paris.
A Caen, la Maison de la Culture, pleine à craquer, était un gouffre à courants d’air. J’avais eu un voile dans la gorge à la scène du tribunal. Mais le baiser avait très bien marché.
Guy et moi étions ressortis après souper, nous n’avions pas sommeil. Nous avions marché une heure dans un Caen ruisselant de pluie, affrontant les bourrasques du vent venu de la mer.
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