CRITIQUES D'HIER ET D'AUJOURD'HUI
REFLEXION SUR LA CRITIQUE
Aïe ! sujet dangereux. Tout ce que vous allez lire n’engage que moi.
Depuis que je passe en revue les critiques de pièces des années 60-70, je prends
conscience de leur aménité, de leur indulgence, par rapport aux critiques d’aujourd’hui.
On dirait que les critiques d’aujourd’hui sont des chiens hargneux qui n’ont de plaisir qu’à mordre ceux qui font des choses.
Il y a aussi les critiques ironiques qui pratiquent l’humour corrosif, histoire de montrer qu’ils ont tout compris mais que là, on ne la leur fait pas.
Ils s’attaquent presque toujours à des spectacles qu’ils n’ont pas aimé. Ne serait-ce pas plus drôle de parler des spectacles qu’ils ont adoré ?
C’est valable aussi pour le cinéma. J’ai lu un jour une critique parfaitement inique, venimeuse, hors sujet, visant incontestablement à nuire et non pas à juger.
Elle était signée d’un journaliste du Monde. Il s’attaquait à un très beau film qui a reçu un accueil excellent dans les salles et derrière son propos un peu trop exalté pour être honnête, on sentait une animosité personnelle contre le réalisateur.
Toujours ces histoires de clans. On encense les gens qui font partie de son clan, on démolit ceux du clan opposé. D’ailleurs, les créateurs eux-même ne se respectent pas entre eux.
On est revenu au temps de Versailles où les querelles de cour faisaient florès.
On pourrait gloser une nuit entière là-dessus, mais ça ne changera pas la face du monde.
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