MES SOUVENIRS DE THEÂTRE
un peu de nostalgie...
Fernandel est assis à l’arrière de la Cadillac. Tina, son habilleuse, est devant, près du chauffeur. C’est une femme discrète, environ 50 ans, une Marseillaise de la campagne qui le suit depuis ses débuts. Elle parle peu et ne se lie pas avec les membres de la troupe. Avec le chauffeur (je ne me souviens plus du nom du chauffeur) ils forment un couple soudé par une identique dévotion à leur maître. Mais je n’ai jamais su s’ils étaient mariés ou non.
C’est ainsi que nous avons sillonné les routes, en France, en Belgique et et Suisse, pendant trois mois hors du temps, comme des saltimbanques. Je dirais que c’est pendant ces longues heures passées dans le car à traverser ces villages dans l’anonymat le plus absolu, que j’ai perçu la réelle beauté d’un métier - le théâtre - dont l’essence même est de passer au travers du monde sans laisser de traces. Rien que des souvenirs qui s’estompent avec le temps...
Demain, c'est promis, je serai plus rigolote.
Fernandel est assis à l’arrière de la Cadillac. Tina, son habilleuse, est devant, près du chauffeur. C’est une femme discrète, environ 50 ans, une Marseillaise de la campagne qui le suit depuis ses débuts. Elle parle peu et ne se lie pas avec les membres de la troupe. Avec le chauffeur (je ne me souviens plus du nom du chauffeur) ils forment un couple soudé par une identique dévotion à leur maître. Mais je n’ai jamais su s’ils étaient mariés ou non.
C’est ainsi que nous avons sillonné les routes, en France, en Belgique et et Suisse, pendant trois mois hors du temps, comme des saltimbanques. Je dirais que c’est pendant ces longues heures passées dans le car à traverser ces villages dans l’anonymat le plus absolu, que j’ai perçu la réelle beauté d’un métier - le théâtre - dont l’essence même est de passer au travers du monde sans laisser de traces. Rien que des souvenirs qui s’estompent avec le temps...
Demain, c'est promis, je serai plus rigolote.
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