Mes impressions de théâtre
Le TARTUFFE qui s’est joué à la rentrée à l’Odéon Théâtre de l’Europe est une production du Théâtre National de Strasbourg.
Stéphane Braunschweg, qui en est le Directeur, l’a créée en Avril dernier avec les comédiens de sa troupe.
Ici, dans ce cadre mythique, elle prend une dimension de « grand » spectacle. Non, pas de grand spectacle, au sens de grandiose, car , elle est montée avec une grande sobriété de décor et de costumes, la mise en scène est nette, précise et sans effets inutiles.
Simplement, le texte admirable de Molière est magnifiquement interprété par des acteurs à la technique irréprochable. Ils parlent la langue de tous les jours, en alexandrins.
Tout est réglé au petit poil. Pas un flou, pas un doute sur la façon d’envoyer sa réplique.
Dire qu’ils sont habités serait un peu niais, car comment ne pas habiter un texte pareil ?
D’ailleurs, chaque soir, je dis bien chaque soir, Stéphane Braunschweg les attend à la sortie du plateau, les réunit au bar et leur fait un petit débriefing . Chacun en prend pour son grade. Il assiste à chaque représentation et il voit tout.
C’est comme ça qu’on fait les « grands » spectacles. C’est du béton. Ca ne bouge pas d’un soir à l’autre, ça ne tombe pas dans la routine.
Peu de metteurs en scène ont cette rigueur.
On peut lui contester sa vision de la pièce, toute dans l’oubli de Tartuffe pour se concentrer sur Orgon et ses motivations, pourquoi a-t-il pu se laisser embobiner de la sorte ?
Moi je trouvais le personnage de Tartuffe beaucoup plus intéressant.
Là, il est un peu falot, pas du tout inquiétant.
Orgon, par contre, est parfait.
Et les autres, aussi, parfaits.
Un grand spectacle.
D’ailleurs, demain je vous parlerai de mon impression en sortant du théâtre, cette impression de redécouvrir à chaque fois notre plus grand auteur dramatique.
Stéphane Braunschweg, qui en est le Directeur, l’a créée en Avril dernier avec les comédiens de sa troupe.
Ici, dans ce cadre mythique, elle prend une dimension de « grand » spectacle. Non, pas de grand spectacle, au sens de grandiose, car , elle est montée avec une grande sobriété de décor et de costumes, la mise en scène est nette, précise et sans effets inutiles.
Simplement, le texte admirable de Molière est magnifiquement interprété par des acteurs à la technique irréprochable. Ils parlent la langue de tous les jours, en alexandrins.
Tout est réglé au petit poil. Pas un flou, pas un doute sur la façon d’envoyer sa réplique.
Dire qu’ils sont habités serait un peu niais, car comment ne pas habiter un texte pareil ?
D’ailleurs, chaque soir, je dis bien chaque soir, Stéphane Braunschweg les attend à la sortie du plateau, les réunit au bar et leur fait un petit débriefing . Chacun en prend pour son grade. Il assiste à chaque représentation et il voit tout.
C’est comme ça qu’on fait les « grands » spectacles. C’est du béton. Ca ne bouge pas d’un soir à l’autre, ça ne tombe pas dans la routine.
Peu de metteurs en scène ont cette rigueur.
On peut lui contester sa vision de la pièce, toute dans l’oubli de Tartuffe pour se concentrer sur Orgon et ses motivations, pourquoi a-t-il pu se laisser embobiner de la sorte ?
Moi je trouvais le personnage de Tartuffe beaucoup plus intéressant.
Là, il est un peu falot, pas du tout inquiétant.
Orgon, par contre, est parfait.
Et les autres, aussi, parfaits.
Un grand spectacle.
D’ailleurs, demain je vous parlerai de mon impression en sortant du théâtre, cette impression de redécouvrir à chaque fois notre plus grand auteur dramatique.
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