UN FESTIVAL SANS ECLAT
LES FRANçAIS S’EN SORTENT BIEN
XAVIER BEAUVOIS remporte le GRAND PRIX DU FESTIVAL avec « DES HOMMES ET DES DIEUX », un très beau titre, un film très beau aussi mais qui n’engendre pas la folle gaîté. Décidément, ce GRAND PRIX a la vocation, l’année dernière il avait été décerné au PROPHETE, de Jacques AUDIARD.
Le film raconte la fin tristement prévisible des huit moines sisterciens enlevés par un groupe islamiste en 1996. Le film décrit leur vie monacale, leur entente paisible avec leurs homologues musulmans, et leur fin brutale. Pas ou très peu de musique, des chants grégoriens, une ambiance spirituelle qui a dû embrûmer les esprits des Festivaliers.
MATTHIEU AMALRIC, prix de la Mise en Scène, c’est sûrement très mérité et cela remet un peu les choses à leur place. Son film TOURNÉE a visiblement séduit par le rythme de cette histoire qui se passe dans le show-business avec ses folies, ses enthousiasmes et ses trahisons. J’irai le voir, vite !
OLIVIER ASSAYAS a convaincu la critique mais pas le Jury, avec son film CARLOS qui dure cinq heures et démonte tous les mécanismes politiques et autres qui démolissent toutes les idéologies et font du terrorisme un mouvement sans justification.