STARS EN PLEIN AIR
PATRICE LECONTE LIT LES FEMMES AUX CHEVEUX COURTS
Toute malice, toute finesse, toute légèreté, c’est Patrice LECONTE. Il ne se contente pas de faire des films, il écrit des livres. Il ne se contente pas de les écrire, il les lit. Oh, c’est surtout par amitié qu’il a accepté l’invitation de Martine LIMONTA, l’initiatrice des LECTURES DANS UN JARDIN. Et aussi par amitié pour son petit groupe d’amis de la Drôme, mais enfin, il l’a fait.
Loin des projecteurs, surtout. Dans le secret enclos d’un jardin odorant, bruissant de chants d’oiseaux.
IVAN le maître des lieux a installé une centaine de chaises face à la grande bâtisse de style provençal au crépi clair, toutes fenêtres ouvertes sur sa lumière intérieure.
La nuit est belle et tiède, le comble du luxe cette année…
Sur la petite estrade, une table couverte d’un tapis jaune, une lampe, une bouteille d’eau, un verre.
Patrice a commencé sa lecture par une boutade, comme d’habitude, et puis comme ça, comme s’il était dans son salon entouré de ses proches, il nous a raconté l’histoire simple de Thomas à la recherche de la femme de sa vie. Thomas n’aime que les femmes aux cheveux courts, ce qui rend la chose encore plus difficile… et puis c’est un séducteur, elles lui tombent toutes sur le paletot…
Un texte primesautier, un peu désuet, d’un style à la Raymond QUENEAU, très parisien et vif, qu’il a lu avec la même vivacité, mettant peu à peu de la couleur sur des situations délicieusement inattendues et cocasses.
Gros succès. Tout le monde voulait acheter le livre et avoir sa dédicace. Patrice LECONTE signait inlassablement, on lui apportait de temps en temps un verre du nouveau cru du Domaine de GRANGENEUVE, baptisé « TENTATION DE LA MARQUISE »… (GRIGNAN n’est pas loin…)
Divine soirée en compagnie d’une star sans faux col et des heureux habitants d’une région bénie des dieux.
RICHARD GALLIANO CE SOIR À FOURVIÈRE
Ma mère achetait déjà des disques de lui dans les années 80, je trouvais ça bizarre, elle qui n’aimait que le classique et le jazz - et bien, justement, richard GALLIANO, je devais le constater plus tard, est un des rares accordéonistes qui ait donné à cet instrument des accents jazzy, d’abord, et tout récemment, des accents classiques avec son dernier album « BACH » sorti chez Deutsche Grammophon, s’il vous plait, faut le faire !
Je ne dirai pas que ça me colle au plafond, je préfère sa musique quand elle reste au stade folklorique supérieur, dirons-nous, mais pourquoi pas, Art BLAKEY et les Jazz MESSENGERS l’ont bien fait.
En tous cas Richard GALLIANO est maintenant reconnu par ses pairs comme une star du jazz classique et son accordéon brille du même éclat que celui de Carlos GARDEL ou d’Astor PIAZZOLA.
Il y aura foule ce soir au Théâtre Romain de FOURVIERE, et la nuit sera chaude dans tous les sens du terme.