LE GONCOURT SINON RIEN
Les Frères Goncourt étaient des personnages peu sympathiques. Des monuments de misogynie, de suffisance et de pessimisme. Et voilà qu’ils sont devenus les fanions de la grande littérature. Cette année, ils grincent des dents dans leur tombe car c’est une femme qui l’a eu.
MARIE N’DIAYE A FAIT APPEL A « TROIS FEMMES PUISSANTES »
ET CA A MARCHÉ !
Petit rappel des lauréats qui l’ont précédée :
2008 : Atiq Rahimi, « Syngué sabour. Pierre de patience (Pol)
2007 : Gilles Leroy « Alabama Song » (Mercure de F.)
2006 : Jonathan Littell « Les Bienveillants » Gallimard)
2005 : François Weyergans « Trois jours chez ma mère » (Grasset)
2004 : Laurent Gaudé « Le Soleil des Scorta » (Actes Sud)
2003 : Jacques-Pierre Amette « La Maîtresse de Brecht (Albin Michel)
2002 : Pascal Quignard « Les ombres errantes » (Grasset)
2001 : Jean-Christophe Rufin « Rouge Brésil » (Gallimard)
2000 : Jean-Jacques Schuhl « Ingrid Caven » (Gallimard)
Faites le compte : combien en avez-vous lu ?
MARISA BERENSON JOUE AVEC SES SOUVENIRS
Son livre s’appelle « Moments Intimes » et je suppose qu’elle a dû trier !
Elle en parlait simplement avec Olivier BELLAMY sur radio Classique.
Sa voix sublime parlant un Français impeccable racontait quelques rencontres, quelques anecdotes de ses films. C’est une femme qui a connu et fréquenté les plus grands de ce monde, aussi bien outre-Atlantique qu’en Europe. Elle a malheusement soixante deux ans. On pourrait dire que pour elle, c’est fini. Mais non. Elle est toujours belle, une beauté qui nous dépasse, nous les petites nanas « super-sexys », « super-mignonnes », elle a quelque chose de plus.
Son livre ? Et ben je l’ai pas lu mais ce qui m’intéresse, c’est pas son style, c’est elle. Quitte à lire des romans sans style, autant lire le sien, car sa vie est un roman qu’on n’invente pas.