JACKSON/KUBRICK SUPER PROS
THIS IS IT : ON S’INCLINE
La première chose qui frappe, c’est l’énergie qui se dégage de l’Etre qu’on disait exsangue, exténué, drogué, fini.
Quoi ? Il a donc répété son concert à ce rythme-là ? Avec cette frénésie, mais aussi cette minutie, cette rigueur, ce perfectionnisme ?
Tout est montré, les arrêts, les reprises, les chorégraphies, les solos endiablés, tout ça intercalé de commentaires de ses danseurs, pénétrés d’émotion et d’amour pour Lui.
Il donne une leçon de professionnalisme. Le show allait être hallucinant.
De nouvelles chansons, mais aussi ses succès, Thriller, Billie Jean, revues dans des mises en scène ébouriffantes et une orchestration démultipliée.
J’ai écouté ce matin le CD de THRILLER qui date des années 80, ça paraît tout sage, tout calme à côté de ce que j’ai vu hier soir.
La salle était comble, le public muet, et les gens ont applaudi à la fin. Ca n’arrive pas souvent, surtout à Lyon.
STANLEY KUBRICK’S NAPOLEON : THE GREATEST MOVIE
NEVER MADE
« Le plus grand film jamais fait » et qui ne s’est jamais fait, ce sont les subtilités de certaines tournutres de phrase, aussi bien en Anglais qu’en Français…
Bref, on ne le savait pas, mais KUBRICK préparait un MEGA NAPOLEON en 1969 et il avait réuni pour ça un matériel impressionnant, à sa mesure !
17000 images d’époque, photos, documents historiques, témoignages, qui ont été retrouvés chez lui.
C’est lui qui disait que ce film serait le plus grand film historique jamais réalisé. C’était un mégalo pur cachemire. IL chiadait son truc à mort. Chaque personnage avait sa fiche où sa vie était consignée depuis sa naissance jusqu’à sa mort. NAPOLEON devait être interprété par David HEMMINGS. Le scénario comptait 186 pages et les premières images montraient Napoléon à 4 ans en Corse, son ours en peluche dans les bras. Le même ourson était filmé dans la dernière image, dans les bras de Laetizia.
Finalement, comme toujours, c’est le fric qui a manqué. La MGM a renoncé et le projet a capoté. Alors, KUBRICK a fait ORANGE MECANIQUE.
De toute façon, tout ce qu’il faisait était un méga-succès.
Les 88 boîtes contenant ce matériel colossal sont réunies dans un coffret somptueux sous le titre : « Kubrick’s Napoleon, the greatest movie never made » aux Editions Taschen. Pour un méga-prix : 500 euros.
Réservé aux cinéphile, I presume.