EUGÈNE IONESCO, TENNESSEE WILLIAMS, le rhinocéros et l'iguane...
Deux styles d’écriture aux antipodes l’un de l’autre. Deux auteurs éternellement nouvelle vague.
IONESCO INDÉLOGEABLE
Sa pièce LA CANTATRICE CHAUVE vient de s’achever au théâtre de l’Athénée dans la mise en scène de Jean-Luc LAGARCE reprise par François BERREUR. Mais il est encore là, toujours là, depuis 1957 à la Huchette !
Et toujours dans la mise en scène de Nicolas BATAILLE, en alternance avec LA LECON. Le théâtre fait le plein tous les soirs. Il est petit, d’accord, mais quand même.
PLEIN DE CHOSES DE TENNESSEE
Les pièces de Tennessee WILLIAMS ont connu des années de disgrâce. On les trouvait pesantes, démodées. Tout-à-coup voici qu’elles surgissent à nouveau, les beaux esprits les ont réhabilitées.
On a vu l’an dernier BABY DOLL, on vient de voir LA NUIT DE L’IGUANE, en ce moment on peut voir « SOUDAIN L’ÉTÉ DERNIER » à la Tempête monté par René LOYON, et « LA MÉNAGERIE DE VERRE » au Théâtre de la Commune, monté par Jacques NICHET.
En février, on nous annonce « UN TRAMWAY NOMMÉ DÉSIR » mis en scène parWARLIKOVSY avec Isabelle HUPPERT…
Si les grands metteurs en scène s’y mettent, c’est qu’il s’agit de gros gibier…
Espérons que le dépoussiérage ne ternira pas trop ce petit quelque chose de TENNESSEE…