DUJARDIN, L'IMPUDIQUE
LES INFIDÈLES : On pourrait croire que c’est un drame psycholoqique, un peu comme Les INFIDELES de Mario MONICELLI en 1953, ou encore LES INFIDÈLES de Christian LARA, en 1973. C’est un titre faux-cul puis que c’est un film lubrico-comique.
Mais c’est bien là où se place l’humour de DUJARDIN et de ses acolytes, ça s’appelle l’understatement, en parler chic.
Voilà que les affiches de ce film sont censurées et interdites par les associations vertueuses qui régentent l’état général de notre pays.
C’est qu’en France, avoir trop de succès, c’est impudique.
Jean DUJARDIN, avec son GOLDEN GLOBE, et bientôt peut-être un OSCAR, a trop de succès. Il faut lui rabattre un peu le caquet.
Ces affiches, on peut les voir sur internet, à défaut de les voir sur les panneaux Decaux, bon, elles sont salaces, mais rigolotes. On a vu pire.
On devine qu’on aura affaire à une comédie axée sur le cul mais dont l’intention est de faire rire et non de faire pleurer, comme les films de cul de Michael HANNEKE ou Lars von TRIERS. Mais eux, leurs affiches étaient mortellement pudiques.
En tout cas, si l’on juge par la bande-annonce, ils ont dû bien s’amuser au tournage. Ca n’est pas de la dentelle de Calais, mais qui sait, le film nous réserve peut-être de bonnes surprises, car il y a du beau monde : en dehors des deux héros qui se partagent le scandale, nous trouverons l’épouse de Jean DUJARDIN qui a dû supporter tout le tralala des Golden Globes avec le sourire, et qui se prépare aux mêmes trépidations pour les OSCARS, mais aussi :
la belle Mathilda MAY que l’on avait oubliée, Sandrine KIBERLAIN,
Isabelle NANTY - voilà pour les victimes, Côté sexe fort, c’est du second couteau, à part Charles GERARD, mais le DUJARDIN compte pour douze.
Il avait à peine terminé THE ARTIST, qu’il s’est lancé dans l’aventure des INFIDELES, comme si son immense succès auprès des Américaines lui avait donné des idées…
Le film LES INFIDELES sort le 29 février. On aura à peine séché nos larmes de rire de LA VERITE SI JE MENS, qu’il faudra à nouveau sortir les mouchoirs.
Décidément, entre les films et les enfarinages politiques, les Français traversent une vraie crise de fou rire.