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MES DÉCORS INSOLITES

Publié le par Miss Comédie

*  LE BARON,  avenue Marceau, c’est un endroit de perdition.  Il attire tout ceux qui aiment  jouer avec le feu.  C’est  devant sa porte que Beigbeder s’est fait choper  en train de sniffer de la coke (aussi, quelle idée, lui dira le flic.)

  Cet endroit  branché entre tous, qui a détrôné et ringardisé Régine, va fêter le 14 octobre ses cinq ans d’existence.  Ca va être la fiesta. Les habitués (Mick Jagger, Kate Moss…) seront là.

  Je parie qu’il y aura ce soir-là une ronde  spéciale autour du quartier.

  L’initiateur de ce lieu de plaisir fut Sébastien Tellier qui jouait du piano

  entouré de quelques fêtards.  Maintenant c’est un top DJ qui mène tout

  ce beau monde : Greg Boust.  Il va pour l’occasion sortir un album que

  tous les bars du monde vont s’arracher et mettre en fond sonore.

LE BARON, je n’y ai jamais mis les pieds mais mon compagnon m’a dit qu’il avait vu là les plus belles créatures du monde, mais pas des pouffes, des super classe, et qu’il était vite parti « avant qu’il ne soit trop tard »…

 

 

*  Dans le quartier de l’Odéon, où j’ai vécu  une partie de ma vie, il y a une rue

  pleine de charme et que personne ne connaît.  Dites à n’importe qui «j’habite RUE  FEROU», il  dira ah oui en regardant ailleurs.

Je ne sais pas si je devrais la cafter au grand public mais je ne pense pas avoir une audience très grand public, alors je ne résiste pas au plaisir d’en parler.

On y  arrive de la rue Servandoni  par la minuscule rue Canivet, qui abrite quand même l’hôtel de Breteuil édifié en 1730.  La rue Férou a été percée au XVIème siècle sur le clos Férou, un espace vert appartenant à un monsieur Férou, habitant du quartier.  Quand  on remonte la rue de Vaugirard vers la rue

Monsieur-le-Prince, à la hauteur du Sénat, on risque de ne pas voir la rue Férou, sur sa gauche, tant l’artère est étroite et sombre.   Et on risque de louper, au n°6,  ce ravissant hôtel construit par l’un des architectes de l’Odéon pour une  jeune comédienne protégée de Talleyrand en 1765.

La rue serpente vers la place St-Sulpice, toute de guingois, et l’on devine que derrière ces façades  austères se cachent des histoires que l’on aimerait s’entendre raconter, celle de madame de Lafayette, qui habita le n°8, par exemple.  Qui occupe son hôtel aujourd’hui ?  Les Editions BELIN.  Et depuis quand ?  Depuis 1777 !  Encore en activité aujourd’hui, cette maison détient un autre record, celui d’avoir eu le plus fort tirage de la littérature française :

celui du Tour du Monde de Deux Enfants.

 

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