SEPTEMBRE ON SE RHABILLE
CHEZ LES LIBRAIRES, DE NOUVELLES JAQUETTES ...
PHILIPPE DELERM
Enfin il ressuscite, l’auteur de L a Première Gorgée de Bière.
On l’avait très vite enterré après son succès phénoménal, nous étions tous un peu jaloux. On disait que ça c’était bon pour la dictée en classe de 3ème et après il a fait, sur les injonctions de son éditeur, l’Eloge de la Sieste qui n’était plus bon pour rien.
Voilà son nouvel opus, et il me chatouille le grand sympathique car son héros devient célèbre avec son blog. De quoi il se mêle ? Philippe Delerm peut-il comprendre quelque chose à l’écriture d’un blog ?
Il faut que j’achète le bouquin. Je vous dirai.
FREDERIC BEIGDEBER
« La malédiction de Beigdeber est située là : on ne peut pas le plaindre. »
C’est Yann MOIX qui l’écrit, dans son analyse du nouveau roman de son ami Beigdeber UN ROMAN FRANÇAIS.
Moi j’aime ce type-là, depuis toujours. Depuis 99 FRANCS, et après, depuis ses frasques, ses éclats, ses provocations, mais aussi avec DERNIER INVENTAIRE AVANT LIQUIDATION, et encore avec WINDOWS ON THE WORLD, poignante reconstitution du 11 Septembre. N’en déplaise aux ereinteurs, c’est un écrivain.
C’est aussi un homme. Un homme dont on peut facilement se moquer, comme Johnny, et comme Johnny il en souffre. Il est complexé par sa laideur, il ne sait comment cacher son absence de bouche, son gros nez, sous une épaisse barbe noire. Bref, il n’est pas précisément un homme comblé et pourtant c’est l’image qu’il donne. Il raconte tout simplement son mal de vivre dans son livre, écrit Yann Moix, et sa confession est un morceau de littérature émouvant.
Je vais donc aussi lire le nouveau BEIGDEBER et je vous en parlerai.