MES COUPS DE COEUR DE L'ÉTÉ
OLIVIER PY, QUELLE FLAMME !
C’est encore avec du retard que je vous parle d’Olivier Py.
Il montait IDOMENEE de Mozart, au Théâtre de l’Archevéché à AIX EN PROVENCE.
OLIVIER BELAMY en a profité pour l’interviewer. J’ai arrêté ce que j’étais en train de faire pour l’écouter.
Ce type est supra-ordinaire. Je ne l’avais jamais entendu parler. Je savais qu’à la tête de l’Odéon il nous a gratifié cette dernière saison de productions magistrales, audacieuses, qui furent des réussites.
Il faut oser présenter LE SOULIER DE SATIN dans sa version intégrale (onze heures)… Le public a suivi. La pièce devait être magnifiquement mise en scène et jouée.
Là, pendant deux heures il s’est prêté aux questions-banderilles de BELAMY, sans détour, que dis-je avec toute son âme. Il parle bien, en plus, il s’exprime facilement et avec des mots choisis, et sa voix module entre rage et extase tous les sentiments qui l’animent.
IDOMENEE a eu un succès mitigé. La mise en scène était minimaliste, ce qui finalement déroute quand même les amoureux d’opéra.
Mais il faut souhaiter qu’il entreprenne encore de grandes œuvres, et même s’il les malmène avec sa fougue habotielle, il fera encore salle pleine.
BERNHARD SCHLINK : LE CHOC DU LISEUR
Si le nom de STEPHEN DALDRY ne vous dit rien, vous allez bientôt être au parfum. Son film LE LISEUR, avec Kate WINSLET et Ralph FIENNES, va bientôt sortir en salle et il est probable qu’il fasse un carton, comme aux Etats-Unis.
J’avais lu ce livre il y a trois ans et c’est vrai, j’avais eu un vrai choc. Mais pas de ceux qui vous restent plantés dans un coin de mémoire. Aujourd’hui je reconnais qu’il fait vraiment un sujet de film extraordinaire.
L’histoire d’une criminelle de guerre nazi qui entreprend l’éducation sexuelle d’un adolescent est de celles qui font le bonheur des réalisateurs un peu tordus, les droits auraient pu être achetés par Lars von TRIERS, d’ailleurs il se mord peut-être les couilles à l’heure qu’il est, l’Anglais l’a pris de court.
MICHAEL JACKSON : N’EN JETEZ PLUS !
J’arrête. Je ne lis plus rien. Tant d’immondices s’entassent autour de la dépouille de ce pauvre ange déchu.
On se dit que sa seule issue pour échapper à la horde de vautours qui l’entourait, oui sa seule issue était la mort.
Comment ne pas comparer cette chute vertigineuse avec la
trajectoire ascendante de Johnny ? Même attraction sur les foules, même prodige sur scène, même charisme angélique.
Pour simplifier, je dirais que Michaël avait la maladie et que Johnny est en bonne santé, comme on dit des cyprès en Provence.
C’est encore avec du retard que je vous parle d’Olivier Py.
Il montait IDOMENEE de Mozart, au Théâtre de l’Archevéché à AIX EN PROVENCE.
OLIVIER BELAMY en a profité pour l’interviewer. J’ai arrêté ce que j’étais en train de faire pour l’écouter.
Ce type est supra-ordinaire. Je ne l’avais jamais entendu parler. Je savais qu’à la tête de l’Odéon il nous a gratifié cette dernière saison de productions magistrales, audacieuses, qui furent des réussites.
Il faut oser présenter LE SOULIER DE SATIN dans sa version intégrale (onze heures)… Le public a suivi. La pièce devait être magnifiquement mise en scène et jouée.
Là, pendant deux heures il s’est prêté aux questions-banderilles de BELAMY, sans détour, que dis-je avec toute son âme. Il parle bien, en plus, il s’exprime facilement et avec des mots choisis, et sa voix module entre rage et extase tous les sentiments qui l’animent.
IDOMENEE a eu un succès mitigé. La mise en scène était minimaliste, ce qui finalement déroute quand même les amoureux d’opéra.
Mais il faut souhaiter qu’il entreprenne encore de grandes œuvres, et même s’il les malmène avec sa fougue habotielle, il fera encore salle pleine.
BERNHARD SCHLINK : LE CHOC DU LISEUR
Si le nom de STEPHEN DALDRY ne vous dit rien, vous allez bientôt être au parfum. Son film LE LISEUR, avec Kate WINSLET et Ralph FIENNES, va bientôt sortir en salle et il est probable qu’il fasse un carton, comme aux Etats-Unis.
J’avais lu ce livre il y a trois ans et c’est vrai, j’avais eu un vrai choc. Mais pas de ceux qui vous restent plantés dans un coin de mémoire. Aujourd’hui je reconnais qu’il fait vraiment un sujet de film extraordinaire.
L’histoire d’une criminelle de guerre nazi qui entreprend l’éducation sexuelle d’un adolescent est de celles qui font le bonheur des réalisateurs un peu tordus, les droits auraient pu être achetés par Lars von TRIERS, d’ailleurs il se mord peut-être les couilles à l’heure qu’il est, l’Anglais l’a pris de court.
MICHAEL JACKSON : N’EN JETEZ PLUS !
J’arrête. Je ne lis plus rien. Tant d’immondices s’entassent autour de la dépouille de ce pauvre ange déchu.
On se dit que sa seule issue pour échapper à la horde de vautours qui l’entourait, oui sa seule issue était la mort.
Comment ne pas comparer cette chute vertigineuse avec la
trajectoire ascendante de Johnny ? Même attraction sur les foules, même prodige sur scène, même charisme angélique.
Pour simplifier, je dirais que Michaël avait la maladie et que Johnny est en bonne santé, comme on dit des cyprès en Provence.
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