LE SUCCÈS : EN AVOIR OU PAS
LE PUBLIC A CHOISI
Il y a une comparaison amusante à faire à l’Odéon, entre les deux spectacles présentés respectivement dans la grande salle et aux Ateliers Berthier.
Dans la première, un vaudeville, genre on ne peut grand public, commercial, tout ce que vous voudrez.
C’est LA DAME DE CHEZ MAXIM’S.
Dans la seconde, un spectacle CULTUREL et on se concentre, s’il vous plait. C’est FAUST, d’après Goethe, adapté par un Lituanien. Son nom m’échappe. Le metteur en scène dont le nom est imprononçable, tout aussi Lituanien je crois, essaie pendant 3h50 de nous faire pénétrer dans la pensée de Goethe à travers la vision de ses compatriotes d’Europe de l’Est.
Evidemment, le public affiche sa préférence pour le vaudeville, surtout que la distribution est formidable. La Môme Crevette la première, qui lance la fameuse réplique « Et allez donc, c’est pas mon pèère ! » casse-gueule de première, avec ce qu’il faut de culot et de gouaille pour bluffer son monde… Elle s’appelle NORA KRIEF, elle est inconnue mais pas débutante, loin de là. C’est une étoile de la galaxie SIVADIER, le metteur en scène strasbourgeois.
De l’autre côté, une troupe sûrement très bien. D’ailleurs, la réflexion de l’adaptateur est certainement très intéressante.
Mais on n’y comprend rien. Ca dure trois heure trente.
Mais ça s’arrête le 6 juin, c’est déjà fini.
LA PERCEE D’UN AUTEUR
LADISLAS CHOLLAT, c’est le metteur en scène et l’auteur de « CHERE MATHILDE » qui fait un tabac au Théâtre MARIGNY.
En même temps, il a monté MEDEE de Jean Anouilh, au Vingtième Théâtre. Et il va mettre en scène LE MARIAGE DE FIGARO à la Comédie de Picardie. Hier, il était inconnnu.
C’est comme ça que ça vient. On a la chance d’intéresser un directeur de théâtre (en l’occurrence Pierre Lescure) qui accepte d’accueillir votre pièce dans son théâtre, avec dans le rôle-titre (autre chance) une tête d’affiche comme Line Renaud. Troisième chance, c’est un succès absolu. Conséquence, toutes les têtes se tournent vers vous.
Ironie du sort, c’est lui qui offre un rôle dans MEDEE à Gildas Bourdet, son ex-patron, ex-directeur de salle, ex-metteur en scène, ex-distributeur de chances (il m’a refusé une pièce)…
Il a 33 ans et son rêve est de diriger un théâtre. Gageons que ça ne saurait tarder !
Voilà la nouvelle génération qui monte.
LA MONTEE DE FOURVIERE
Sans qu’on s’en rende bien compte, nous les Lyonnais, LES NUITS DE FOURVIERE devenaient un événement incontournable dans la vie estivale.
Un site renversant de beauté et chargé d’histoire, en plus, qui en fait l’égal du Palais des Papes d’Avignon, du théâtre antique d’Orange ou du théâtre romain de Vienne (Ardèche).
Il faut d’abord un lieu qui fasse rêver. On s’installe sur des coussins, on regarde le soleil descendre lentement derrière la colline, et le spectacle commence.
A FOURVIERE, tout est bon : le théâtre, le tour de chant, la danse… Le directeur, Dominique LABORDE, a le sens de ce qui va marcher.
D’année en année, les places s’arrachent. C’est un peu dur pour nous, mais il faut maintenant s’y prendre bien à l’avance !
Au programme cette année il y a Julien CLERC, Marianne FAITHFUL, Sylvie GUILLEM, BRECHT, MOZART… Il faudrait tout voir.
Il y a une comparaison amusante à faire à l’Odéon, entre les deux spectacles présentés respectivement dans la grande salle et aux Ateliers Berthier.
Dans la première, un vaudeville, genre on ne peut grand public, commercial, tout ce que vous voudrez.
C’est LA DAME DE CHEZ MAXIM’S.
Dans la seconde, un spectacle CULTUREL et on se concentre, s’il vous plait. C’est FAUST, d’après Goethe, adapté par un Lituanien. Son nom m’échappe. Le metteur en scène dont le nom est imprononçable, tout aussi Lituanien je crois, essaie pendant 3h50 de nous faire pénétrer dans la pensée de Goethe à travers la vision de ses compatriotes d’Europe de l’Est.
Evidemment, le public affiche sa préférence pour le vaudeville, surtout que la distribution est formidable. La Môme Crevette la première, qui lance la fameuse réplique « Et allez donc, c’est pas mon pèère ! » casse-gueule de première, avec ce qu’il faut de culot et de gouaille pour bluffer son monde… Elle s’appelle NORA KRIEF, elle est inconnue mais pas débutante, loin de là. C’est une étoile de la galaxie SIVADIER, le metteur en scène strasbourgeois.
De l’autre côté, une troupe sûrement très bien. D’ailleurs, la réflexion de l’adaptateur est certainement très intéressante.
Mais on n’y comprend rien. Ca dure trois heure trente.
Mais ça s’arrête le 6 juin, c’est déjà fini.
LA PERCEE D’UN AUTEUR
LADISLAS CHOLLAT, c’est le metteur en scène et l’auteur de « CHERE MATHILDE » qui fait un tabac au Théâtre MARIGNY.
En même temps, il a monté MEDEE de Jean Anouilh, au Vingtième Théâtre. Et il va mettre en scène LE MARIAGE DE FIGARO à la Comédie de Picardie. Hier, il était inconnnu.
C’est comme ça que ça vient. On a la chance d’intéresser un directeur de théâtre (en l’occurrence Pierre Lescure) qui accepte d’accueillir votre pièce dans son théâtre, avec dans le rôle-titre (autre chance) une tête d’affiche comme Line Renaud. Troisième chance, c’est un succès absolu. Conséquence, toutes les têtes se tournent vers vous.
Ironie du sort, c’est lui qui offre un rôle dans MEDEE à Gildas Bourdet, son ex-patron, ex-directeur de salle, ex-metteur en scène, ex-distributeur de chances (il m’a refusé une pièce)…
Il a 33 ans et son rêve est de diriger un théâtre. Gageons que ça ne saurait tarder !
Voilà la nouvelle génération qui monte.
LA MONTEE DE FOURVIERE
Sans qu’on s’en rende bien compte, nous les Lyonnais, LES NUITS DE FOURVIERE devenaient un événement incontournable dans la vie estivale.
Un site renversant de beauté et chargé d’histoire, en plus, qui en fait l’égal du Palais des Papes d’Avignon, du théâtre antique d’Orange ou du théâtre romain de Vienne (Ardèche).
Il faut d’abord un lieu qui fasse rêver. On s’installe sur des coussins, on regarde le soleil descendre lentement derrière la colline, et le spectacle commence.
A FOURVIERE, tout est bon : le théâtre, le tour de chant, la danse… Le directeur, Dominique LABORDE, a le sens de ce qui va marcher.
D’année en année, les places s’arrachent. C’est un peu dur pour nous, mais il faut maintenant s’y prendre bien à l’avance !
Au programme cette année il y a Julien CLERC, Marianne FAITHFUL, Sylvie GUILLEM, BRECHT, MOZART… Il faudrait tout voir.
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