PHÉNOMÈNES DE MODE
LACROIX DANSE DEVANT LE BUFFET
Bon, Christian LACROIX ne fera plus de prêt-à-porter, ni peut-être même de haute couture, il est en cessation de paiement et attend le verdict des actionnaires. Ses repreneurs américains s’arrachent les cheveux : ses robes délirantes ne se vendent plus, ni à New York, ni à Las Vegas, deux villes frappées par la crise. Peut-on remonter encore la pente ? Peut-être, mais avec un plan de restructuration sévère qui impliquerait beaucoup de licenciements. Alors…
Christian LACROIX, qui depuis presque 40 ans fait de la balançoire entre succès créatif et défaites financières, ne sait plus quoi faire de son talent. Mais il est plein de ressources ! Voilà qu’il va reprendre, avec deux compères, la comédie musicale créée en 1986 à Lyon, vous vous souvenez ? c’était à la Maison de la Danse : « ZOOPSIE COMEDI » (oui, sans e). Cera cet automne à SURESNE CITE DANSES, pour le Festival de la Danse.
Ce fut un sphénomène de mode pour les néo zazous de l’lépoque et Christian LACROIX veut renouveler l’expérience.
Il a repris ses croquis et retravaille les costumes pour leur donner un nouveau look.
Il faut saluer sa persévérance et son optimisme, non ?
(Ce merveilleux dessin est de lui.)
GALLIANO DANDY, NON ?
On est tous étonnés qu’il soit encore en grâce, dans ce milieu où personne n’est plus éphémère qu’un designer, on en perd même le fil, qui dessine pour Lanvin ? et pour Givenchy ? On ne sait plus. Galliano, lui, a réussi son identification à la marque DIOR. Il n’est pas Français et il a repris l’esprit du maître mieux que personne. Avec un tantinet de provoc en plus, mais ça c’est un must à notre époque. La provoc est une partie du succès.
C’est un vrai dandy, le raffinement suprême, dans les propos et dans le goût. Il parle des femmes avec un certain détachement, et encore, seulement des femmes qui l’entourent, qui ne sont pas vraiment des boudins. Les autres, il en parle comme d’une communauté acheteuse et sans visage. Il regarde les femmes comme le peintre regarde un bas-relief, comme un sujet d’inspiration mais sans y toucher.
Son idole, c’est Marylin, comme tous les homosexuels, on se demande bien pourquoi.
On le voit comme ça, très gentleman, demandant s’il peut quitter la veste, buvant de l’eau citronnée avec un regard absent, mais on le devine capable des pires turpitudes sexuelles.
En tout cas, chez Dior, ça marche. Galliano dit qu’il ne prend pas la crise à la légère, qu’il a briefé son équipe pour qu’ils prennent en compte la récession dans leurs orientations créatives. Je me demande ce que ça peut vouloir dire. Il va enlever les bling-bling sur les sacs Lady Dior ? Il ne va plus doubler les jupes d’un lamé or ? En même temps, ses acheteuses, elles, se foutent de la crise comme de leur première chemise. Ca doit être compliqué pour lui.
DANS LA PEAU D’UNE BLONDE
Cette blonde-là était à la mode dans les années 80. Lady Di faisait la une, dans le monde entier et son destin tragique en a fait un mythe.
Une fille brune va l’incarner dans une pièce de théâtre à la rentrée. Le titre est très beau « LAISSEZ MOI SEULE » mais son sens est un peu équivoque. « LEAVE ME ALONE ». Ce serait les dernières paroles que Lady Di a prononcé dans ce monde. Mais leave me alone ne veut pas dire laissez-moi seule, mais : laissez-moi tranquille ! D’ailleurs elle s’adressait à un paparazzi. (A la place du paparazzi, je me serais reconverti en chauffeur de car).
Bref, Clotilde Hesme, c’est la jeune comédienne qui a été choisie, sera Lady Di dans cette pièce écrite pour elle par Bruno BAYEN .
Ce n’est pas un inconnu, loin de là. Auteur dramatique, romancier, metteur en scène, il a monté une multitude de pièces à Paris, dont - justement ! « UN CHAPEAU DE PAILLE D’Italie » d’Eugène LABICHE, à la Comédie-Française. Je ne résiste pas au plaisir de vous citer une des répliques de la pièce, comme ça le triptyque sera au complet (FEYDEAU, COURTELINE, LABICHE).
Bon, Christian LACROIX ne fera plus de prêt-à-porter, ni peut-être même de haute couture, il est en cessation de paiement et attend le verdict des actionnaires. Ses repreneurs américains s’arrachent les cheveux : ses robes délirantes ne se vendent plus, ni à New York, ni à Las Vegas, deux villes frappées par la crise. Peut-on remonter encore la pente ? Peut-être, mais avec un plan de restructuration sévère qui impliquerait beaucoup de licenciements. Alors…
Christian LACROIX, qui depuis presque 40 ans fait de la balançoire entre succès créatif et défaites financières, ne sait plus quoi faire de son talent. Mais il est plein de ressources ! Voilà qu’il va reprendre, avec deux compères, la comédie musicale créée en 1986 à Lyon, vous vous souvenez ? c’était à la Maison de la Danse : « ZOOPSIE COMEDI » (oui, sans e). Cera cet automne à SURESNE CITE DANSES, pour le Festival de la Danse.
Ce fut un sphénomène de mode pour les néo zazous de l’lépoque et Christian LACROIX veut renouveler l’expérience.
Il a repris ses croquis et retravaille les costumes pour leur donner un nouveau look.
Il faut saluer sa persévérance et son optimisme, non ?
(Ce merveilleux dessin est de lui.)
GALLIANO DANDY, NON ?
On est tous étonnés qu’il soit encore en grâce, dans ce milieu où personne n’est plus éphémère qu’un designer, on en perd même le fil, qui dessine pour Lanvin ? et pour Givenchy ? On ne sait plus. Galliano, lui, a réussi son identification à la marque DIOR. Il n’est pas Français et il a repris l’esprit du maître mieux que personne. Avec un tantinet de provoc en plus, mais ça c’est un must à notre époque. La provoc est une partie du succès.
C’est un vrai dandy, le raffinement suprême, dans les propos et dans le goût. Il parle des femmes avec un certain détachement, et encore, seulement des femmes qui l’entourent, qui ne sont pas vraiment des boudins. Les autres, il en parle comme d’une communauté acheteuse et sans visage. Il regarde les femmes comme le peintre regarde un bas-relief, comme un sujet d’inspiration mais sans y toucher.
Son idole, c’est Marylin, comme tous les homosexuels, on se demande bien pourquoi.
On le voit comme ça, très gentleman, demandant s’il peut quitter la veste, buvant de l’eau citronnée avec un regard absent, mais on le devine capable des pires turpitudes sexuelles.
En tout cas, chez Dior, ça marche. Galliano dit qu’il ne prend pas la crise à la légère, qu’il a briefé son équipe pour qu’ils prennent en compte la récession dans leurs orientations créatives. Je me demande ce que ça peut vouloir dire. Il va enlever les bling-bling sur les sacs Lady Dior ? Il ne va plus doubler les jupes d’un lamé or ? En même temps, ses acheteuses, elles, se foutent de la crise comme de leur première chemise. Ca doit être compliqué pour lui.
DANS LA PEAU D’UNE BLONDE
Cette blonde-là était à la mode dans les années 80. Lady Di faisait la une, dans le monde entier et son destin tragique en a fait un mythe.
Une fille brune va l’incarner dans une pièce de théâtre à la rentrée. Le titre est très beau « LAISSEZ MOI SEULE » mais son sens est un peu équivoque. « LEAVE ME ALONE ». Ce serait les dernières paroles que Lady Di a prononcé dans ce monde. Mais leave me alone ne veut pas dire laissez-moi seule, mais : laissez-moi tranquille ! D’ailleurs elle s’adressait à un paparazzi. (A la place du paparazzi, je me serais reconverti en chauffeur de car).
Bref, Clotilde Hesme, c’est la jeune comédienne qui a été choisie, sera Lady Di dans cette pièce écrite pour elle par Bruno BAYEN .
Ce n’est pas un inconnu, loin de là. Auteur dramatique, romancier, metteur en scène, il a monté une multitude de pièces à Paris, dont - justement ! « UN CHAPEAU DE PAILLE D’Italie » d’Eugène LABICHE, à la Comédie-Française. Je ne résiste pas au plaisir de vous citer une des répliques de la pièce, comme ça le triptyque sera au complet (FEYDEAU, COURTELINE, LABICHE).
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