VAUDEVILLE AU GOÛT DU JOUR
FEYDEAU, VALEUR SÛRE
En cette période un peu creuse côté théâtre, on reprend FEYDEAU à tout va.
Dans l’impérial ODEON, on monte LA DAME DE CHEZ MAXIM’S, et dans le petit théâtre FUNAMBULE, on monte « MAIS N’TE PROMENE DONC PAS TOUTE NUE », une pièce désopilante suivie d’une autre de COURTELINE, "LES BOULINGRIN ».
Il faut dire que si l’on veut faire rire à tout prix, on ne trouvera jamais mieux que ces deux « Georges », même s’ils forcent un peu la note.
Sur le grand plateau de l’Odéon, la DAME DE CHEZ MAXIMS paraît un peu minable à première vue, car le metteur en scène Jean-François SIVADIER a voulu du « dépouillé ». Quelle idée ! Du dépouillé chez FEYDEAU, c’est comme si on enlevait les cuivres à une symphonie de Haydn. Les comédiens sont habillés de noir, et ils jouent avec des accessoires symboliques au milieu d’éléments hétéroclites. C’est agaçant ! Cette mode crétine qui consiste à enlever aux pièces classiques tous les attributs indissociables de l’intrigue, tout ce qui faisait la vie et les tribulations des personnages, sans lesquels les situations sont vides de sens ! Bref.
Pourtant, le texte est ce qu’il est, les comédiens excellents et peu à peu on oublie la vacuité du décor pour rire aux larmes et c’est bien le but recherché.
Au Funambule, je suppose que vu l’exiguité du lieu, le metteur en scène a û lui aussi gommer l’exubérance du décor et des costumes. Mais les comédiens, Amar MOSTEFAOUI qui assure aussi la mise en scène, et Béatrice DARMON, sont parfaits et le résultat est paraît-il, très réjouissant.
UBU-ROI COURONNE
La pièce d’Alfred JARRY entre au répertoire de la COMEDIE-FRANCAISE.
Certes, elle a un côté vaudeville, mais quand même, le sujet fait grincer des dents et le personnage donne la nausée.
Et puis, il s’agit d’un sujet délicat à traiter de nos jours : le pouvoir. La tyrannie. Les monstres dominateurs. Et puis, le texte grossier, ce « merdre » que UBU profère à tout bout de champ. Des versions expurgées ont été montées, par Peter Brook entre autres.
Aujourd’hui, Jean-Pierre VINCENT a été choisi pour présenter sa version de la pièce. Elle sera entièrement fidèle à ce qu’avait voulu Alfred JARRY, y compris la fin qui ne coule pas de source…
Le personnage de JARRY sera présent sur scène pour imprégner la pièce de sa personnalité ambiguë, suicidaire et détruite par l’absinthe.
Le personnage d’UBU avait été inspiré à Alfred JARRY et ses amis par leur professeur de physique, qui devait être un tyran…
UBU sera joué par Serge BAGDASSARIAN et Alfred JARRY représenté par Christian GONON.
ELLE N’EN FINIT PAS DE REVENIR…
C’est vaudevillesque !… Cette pauvre belle ADJANI me fait de la peine. Régulièrement elle s’efforce de se propulser sur le devant de la scène.
La Dame aux Camélias, La Journée de la Jupe…
Chaque fois elle obtient un succès honorable, et puis elle disparaît à nouveau. Elle se met à grossir…
A Cannes, elle aurait voulu remettre la Palme d’Or mais Isabelle HUPPERT s’y est opposée tout net. Il y a un contentieux entre elles depuis Les Sœurs Brontë, et c’est pas d’hier. Du coup, on lui a seulement permis de remettre la Caméra d’Or.
Pauvre Adjani. Il fut un temps où les photographes se battaient pour lui tirer le portrait. ls posaient leurs appareils par terre en signe de protestation quand elle se refusait à eux. Elle était au top et elle ne l’est plus. Mais pourquoi n’arrive-t-elle pas à faire un vrai come-back ?
En cette période un peu creuse côté théâtre, on reprend FEYDEAU à tout va.
Dans l’impérial ODEON, on monte LA DAME DE CHEZ MAXIM’S, et dans le petit théâtre FUNAMBULE, on monte « MAIS N’TE PROMENE DONC PAS TOUTE NUE », une pièce désopilante suivie d’une autre de COURTELINE, "LES BOULINGRIN ».
Il faut dire que si l’on veut faire rire à tout prix, on ne trouvera jamais mieux que ces deux « Georges », même s’ils forcent un peu la note.
Sur le grand plateau de l’Odéon, la DAME DE CHEZ MAXIMS paraît un peu minable à première vue, car le metteur en scène Jean-François SIVADIER a voulu du « dépouillé ». Quelle idée ! Du dépouillé chez FEYDEAU, c’est comme si on enlevait les cuivres à une symphonie de Haydn. Les comédiens sont habillés de noir, et ils jouent avec des accessoires symboliques au milieu d’éléments hétéroclites. C’est agaçant ! Cette mode crétine qui consiste à enlever aux pièces classiques tous les attributs indissociables de l’intrigue, tout ce qui faisait la vie et les tribulations des personnages, sans lesquels les situations sont vides de sens ! Bref.
Pourtant, le texte est ce qu’il est, les comédiens excellents et peu à peu on oublie la vacuité du décor pour rire aux larmes et c’est bien le but recherché.
Au Funambule, je suppose que vu l’exiguité du lieu, le metteur en scène a û lui aussi gommer l’exubérance du décor et des costumes. Mais les comédiens, Amar MOSTEFAOUI qui assure aussi la mise en scène, et Béatrice DARMON, sont parfaits et le résultat est paraît-il, très réjouissant.
UBU-ROI COURONNE
La pièce d’Alfred JARRY entre au répertoire de la COMEDIE-FRANCAISE.
Certes, elle a un côté vaudeville, mais quand même, le sujet fait grincer des dents et le personnage donne la nausée.
Et puis, il s’agit d’un sujet délicat à traiter de nos jours : le pouvoir. La tyrannie. Les monstres dominateurs. Et puis, le texte grossier, ce « merdre » que UBU profère à tout bout de champ. Des versions expurgées ont été montées, par Peter Brook entre autres.
Aujourd’hui, Jean-Pierre VINCENT a été choisi pour présenter sa version de la pièce. Elle sera entièrement fidèle à ce qu’avait voulu Alfred JARRY, y compris la fin qui ne coule pas de source…
Le personnage de JARRY sera présent sur scène pour imprégner la pièce de sa personnalité ambiguë, suicidaire et détruite par l’absinthe.
Le personnage d’UBU avait été inspiré à Alfred JARRY et ses amis par leur professeur de physique, qui devait être un tyran…
UBU sera joué par Serge BAGDASSARIAN et Alfred JARRY représenté par Christian GONON.
ELLE N’EN FINIT PAS DE REVENIR…
C’est vaudevillesque !… Cette pauvre belle ADJANI me fait de la peine. Régulièrement elle s’efforce de se propulser sur le devant de la scène.
La Dame aux Camélias, La Journée de la Jupe…
Chaque fois elle obtient un succès honorable, et puis elle disparaît à nouveau. Elle se met à grossir…
A Cannes, elle aurait voulu remettre la Palme d’Or mais Isabelle HUPPERT s’y est opposée tout net. Il y a un contentieux entre elles depuis Les Sœurs Brontë, et c’est pas d’hier. Du coup, on lui a seulement permis de remettre la Caméra d’Or.
Pauvre Adjani. Il fut un temps où les photographes se battaient pour lui tirer le portrait. ls posaient leurs appareils par terre en signe de protestation quand elle se refusait à eux. Elle était au top et elle ne l’est plus. Mais pourquoi n’arrive-t-elle pas à faire un vrai come-back ?
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