CANNES : WHAT ELSE ?
Quelques mots encore :
Le film d’ALMODOVAR est déjà en salle et déjà les avis sont partagés.
Les uns le traitent de roman-photo, les autres adorent ses excès qui sont sa marque de fabrique.
Le film de LARS VON TRIERS pareil. (William DAFOE n’at-t-il pas une gueule d’ANTICHRIST ?)
Les uns trouvent son parti-pris de violence insupportable, les autres s’inclinent devant un talent tellement audacieux. Faut-il penser que les uns sont des petits frileux et les autres de vrais cinéphiles ?
Moi je déteste la violence a priori. Je trouve qu’on peut dire des choses hyper fortes sans en mettre plein les yeux. Je crois qu’il y a chez von Triers, derrière ce visage lisse de bureaucrate, un sournois désir de provocation.
Mais lui, on ne l’accusera jamais de faire des nanars. Il ne fait pas de nanars, il fait dans le scandale.
Et la pauvre Charlotte GAINSBOURG en a fait les frais. « Jamais je ne referai ça », a-t-elle dit. Heureusement le jeu en valait la chandelle : prix d’interprétation. Le cauchemar est derrière elle et le rameau d’or sur sa cheminée.
Le film de RESNAIS semble un peu égaré dans cette sélection survoltée. Il doit être doux et sympa à regarder, si l’on oublie la voix éraillée et les chichis de Sabine Azéma.
Mais ce que j’en sais de l’histoire qu’il raconte me donne envie de voir. Ca parle de hasards et coïncidences, il y a une ambiance un peu étrange. C’est bien, de lui avoir donné un Prix spécial pour l’ensemble de son œuvre. A 89 ans, il en a alignés, des film, grands ou moyens…
Le film de jane CAMPION qui fait figure, comme ça, d’un joli poème d’amour, ne donne pas du tout dans le rigolo.
C’est un amour tragique qu’il raconte, et la fin est plus poignante que celle de Roméo et Juliette. Le poison, c’est propre et rapide, au moins.
Elle n’a rien eu, je crois, en tout cas pas de récompense de premier plan. Injustement ? Alors là, il faut voir.
Des histoires insolites, des images chooquantes, c’est ce qu’il nous faut aujourd’hui. Même les enfants, regardent sans broncher leurs héros s’entretuer.
Ah, j’oubliais : le film présenté en clôture : COCO CHANEL ET IGOR STRAVINSKY est-il passé inaperçu ? Je n’ai rien lu ni vu et pourtant, toujours a priori (j’ai un ami très cher qui déteste les a priori) je trouve déjà qu’Anna MOUGLALIS a une autre classe que la petite grignette Audrey TAUTOU, et puis ce n’est pas vraiment un biopic, c’est un épisode de sa vie et s’il est bien traité, ce doit être intéressant.
Le film d’ALMODOVAR est déjà en salle et déjà les avis sont partagés.
Les uns le traitent de roman-photo, les autres adorent ses excès qui sont sa marque de fabrique.
Le film de LARS VON TRIERS pareil. (William DAFOE n’at-t-il pas une gueule d’ANTICHRIST ?)
Les uns trouvent son parti-pris de violence insupportable, les autres s’inclinent devant un talent tellement audacieux. Faut-il penser que les uns sont des petits frileux et les autres de vrais cinéphiles ?
Moi je déteste la violence a priori. Je trouve qu’on peut dire des choses hyper fortes sans en mettre plein les yeux. Je crois qu’il y a chez von Triers, derrière ce visage lisse de bureaucrate, un sournois désir de provocation.
Mais lui, on ne l’accusera jamais de faire des nanars. Il ne fait pas de nanars, il fait dans le scandale.
Et la pauvre Charlotte GAINSBOURG en a fait les frais. « Jamais je ne referai ça », a-t-elle dit. Heureusement le jeu en valait la chandelle : prix d’interprétation. Le cauchemar est derrière elle et le rameau d’or sur sa cheminée.
Le film de RESNAIS semble un peu égaré dans cette sélection survoltée. Il doit être doux et sympa à regarder, si l’on oublie la voix éraillée et les chichis de Sabine Azéma.
Mais ce que j’en sais de l’histoire qu’il raconte me donne envie de voir. Ca parle de hasards et coïncidences, il y a une ambiance un peu étrange. C’est bien, de lui avoir donné un Prix spécial pour l’ensemble de son œuvre. A 89 ans, il en a alignés, des film, grands ou moyens…
Le film de jane CAMPION qui fait figure, comme ça, d’un joli poème d’amour, ne donne pas du tout dans le rigolo.
C’est un amour tragique qu’il raconte, et la fin est plus poignante que celle de Roméo et Juliette. Le poison, c’est propre et rapide, au moins.
Elle n’a rien eu, je crois, en tout cas pas de récompense de premier plan. Injustement ? Alors là, il faut voir.
Des histoires insolites, des images chooquantes, c’est ce qu’il nous faut aujourd’hui. Même les enfants, regardent sans broncher leurs héros s’entretuer.
Ah, j’oubliais : le film présenté en clôture : COCO CHANEL ET IGOR STRAVINSKY est-il passé inaperçu ? Je n’ai rien lu ni vu et pourtant, toujours a priori (j’ai un ami très cher qui déteste les a priori) je trouve déjà qu’Anna MOUGLALIS a une autre classe que la petite grignette Audrey TAUTOU, et puis ce n’est pas vraiment un biopic, c’est un épisode de sa vie et s’il est bien traité, ce doit être intéressant.
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