CANNES 2009 : DE L'OR !
Vingt grands films, plein de stars, des montées de marches étourdissantes, et une mobilisation générale, cette année le Festival de Cannes a tenu ses promesses (omme ils disent tous dans la presse). Avec en plus, un temps estival pour arborer les robes du soir les plus aériennes. Et le Jury ? A-t-il été à la hauteur ?
LA PALME D’OR POUR DU TRES NOIR.
Nous pensions que le Festival avait changé de ton, qu’il allait enfin nous donner une Palme d’Or réjouissante, qu’enfin peut-être il s’agirait d’une comédie, qu’on allait rire, oublier nos soucis, rêver même !!!! Et bien c’est raté. Le film le plus noir sur la noirceur humaine malgré son titre : LE RUBAN BLANC, a eu la Palme d’Or. Un retour aux sources du mal, paraît-il. Une leçon de morale, quoi.
Isabelle Huppert a donc utilisé sa voix de Présidente pour élire son choucou, Michael HANNEKE, deux fois déjà primé à Cannes. (J’ai l’air un peu pincée ? oui, c’est mon côté Ziegfried Follies qui est un peu frustré… )
MOI J’AURAIS PREFERE…
Evidemment, je n’ai rien vu, je n’ai fait que glaner quelques échos sur ces grands films qui se succédaient et dont il se dégageait toujours un pressentiment ; horreur, fascination,
poésie, mysticisme, tendresse ou simple curiosité.
J’ai eu envie de voir Jane CAMPION récompensée. Et puis, j’ai aimé l’esprit des HERBES FOLLES de Resnais - mais avait-il la stature d’une Palme d’Or ? Non, bien sûr. Sa récompense a lui est très juste : Prix spécial pour l’ensemble de son œuvre.
L’histoire du PROPHETE de Jacques AUDIARD m’a fait penser qu’il pouvait être élu. Et puis, c’était un Français, jamais primé encore… Mais non. Il a eu le Grand Prix, c’est pas mal.
ELLE A EU LA PALME :
Notre Charlotte GAINSBOURG, toute timide, pour son rôle sûrement très éprouvant dans ANTICHRIST de Lars von TRIERS. L’autre film luciférien du Festival qui doit faire grincer des dents lui aussi.
IL A EU LA PALME :
Pauvre Taarentino, il doit se contenter du Prix d’Interprétation accorder à son interprète Christopher WALTZ pour son r ôle d’officier nazi pas gentil du tout.
Tarentino est le seul réalisateur du Festival a avoir visionné tous les films de ses rivaux. C’est un vrai cinéphile, et en plus son film doit être formidable.
ET LA PALME DES ENTREES ?
Moi je la vois bien au film d’ALMODOVAR, « Etreintes Brisées », et à celui de TARENTINO « Inglorious Bastards ».
Le premier nous apporte un peu de couleur et d’humour, le second une fresque historique très personnelle avec aussi un certain humour tarentinien.
Mais AUDIARD aura sûrement un gros succès en salle, même si les spectateurs ne seront pas écroulés de rire.
LA PALME DES FESTIVALS
Cette 62ème édition est une vraie réussite. Bravo aux sélectionneurs, Gilles JACOB et Thierry FREMAUX qui ont choisi des films de tous horizons et de tous genres, mais toujours de grande facture.
Surtout, à la différence des précédentes éditions, ils nous ont donné envie de nous précipiter dans les salles, pour VOIR.
LA PALME AU PHOTOGRAPHE
Ma dernière photo signée Gilles TRAVERSO pour le Festival.
C’est la couverture de l’album qu’il a édité avec à l’intérieur des trésors en noir et blanc. Je ne sais pas s’il était encore au pied des marches cette année ?
Commenter cet article