MON FESTIVAL DE CANNES ....
....C’EST AUJOURD’HUI :
LOOKING FOR ERIC, de Ken LOACH
ANTICHRIST de Lars von TRIERS
Avec ces deux-là il faut s’attendre à tout. Mais ils ont la faveur des érudits de la culture alors on va leur pardonner beaucoup.
C’est pas comme ce pauvre Johnnie To, qui s’est vu lapider vite fait. Son film VENGEANCE est peut-être médiocre mais la façon dont LE FIGARO en parle, par la voix de son gros journaliste Eric NEUHOFF, est honteuse. Un tel mépris, une telle arrogance, un tel manque de respect pour le travail des gens, une telle vanité dans les propos de ce porte-parole est indigne de la profession.
Respirons un grand coup et parlons de cette BRIGHT STAR qui a ébloui les festivaliers. Jane CAMPION a apparemment réussi son come back à Cannes. L’histoire est belle et émouvante, et l’on jugera de l’image dès sa sortie que l’on attend avec impatience. Un film de poète qui n’exclue pas la brutalité du tragique. Les propos de Jane CAMPION sont empreints de simplicité et de franchise. Elle ne parle pas le langage de ceux qui sont un peu las de la célébrité.
Son actrice, la jeune Abbie CORNISH, a la beauté fracassante d’une Scarlett JOHANSSEN d’il y a dix ans. On ne montre pas assez l’acteur qui joue le poète Keats, il est beau comme un dieu lui aussi.
Vous avez vu la montée des marches des deux stars ex-aequo dans le glamour, MARCEAU-BELLUCI main dans la main (avec avantage pour la première qui a dix points d’avance pour le naturel et la french touch qui nous touche !…) Leur film dont l’histoire me fait penser à MULHOILLAND DRIVE de David LYNCH, mais attention, là il y avait chef-d’œuvre - est sûrement intéressant.
On tire un trait sur ce week-end trop riche en évènements, et on repart à zéro avec la semaine qui commence - et qui sera courte pour moi, hélas, because ascension de Jésus au ciel qui est un événement hors normes mais pas du tout médiatique.
Mais on attend demain avec impatience : ALMODOVAR monte les marches !
… C’ETAIT HIER :
1965. Elles posaient encore ensemble. Les sœurs DORLEAC
étaient aussi belles l’une que l’autre. Deux ans plus tard,
Françoise se tuait sur l’autoroute.
La photo est toujours de TRAVERSO. Cette année-là Auguste TRAVERSO
et son fils Henri s’étaient adjoint le petit-fils, Gilles, pris de la même passion.
Le team était au complet.
LOOKING FOR ERIC, de Ken LOACH
ANTICHRIST de Lars von TRIERS
Avec ces deux-là il faut s’attendre à tout. Mais ils ont la faveur des érudits de la culture alors on va leur pardonner beaucoup.
C’est pas comme ce pauvre Johnnie To, qui s’est vu lapider vite fait. Son film VENGEANCE est peut-être médiocre mais la façon dont LE FIGARO en parle, par la voix de son gros journaliste Eric NEUHOFF, est honteuse. Un tel mépris, une telle arrogance, un tel manque de respect pour le travail des gens, une telle vanité dans les propos de ce porte-parole est indigne de la profession.
Respirons un grand coup et parlons de cette BRIGHT STAR qui a ébloui les festivaliers. Jane CAMPION a apparemment réussi son come back à Cannes. L’histoire est belle et émouvante, et l’on jugera de l’image dès sa sortie que l’on attend avec impatience. Un film de poète qui n’exclue pas la brutalité du tragique. Les propos de Jane CAMPION sont empreints de simplicité et de franchise. Elle ne parle pas le langage de ceux qui sont un peu las de la célébrité.
Son actrice, la jeune Abbie CORNISH, a la beauté fracassante d’une Scarlett JOHANSSEN d’il y a dix ans. On ne montre pas assez l’acteur qui joue le poète Keats, il est beau comme un dieu lui aussi.
Vous avez vu la montée des marches des deux stars ex-aequo dans le glamour, MARCEAU-BELLUCI main dans la main (avec avantage pour la première qui a dix points d’avance pour le naturel et la french touch qui nous touche !…) Leur film dont l’histoire me fait penser à MULHOILLAND DRIVE de David LYNCH, mais attention, là il y avait chef-d’œuvre - est sûrement intéressant.
On tire un trait sur ce week-end trop riche en évènements, et on repart à zéro avec la semaine qui commence - et qui sera courte pour moi, hélas, because ascension de Jésus au ciel qui est un événement hors normes mais pas du tout médiatique.
Mais on attend demain avec impatience : ALMODOVAR monte les marches !
… C’ETAIT HIER :
1965. Elles posaient encore ensemble. Les sœurs DORLEAC
étaient aussi belles l’une que l’autre. Deux ans plus tard,
Françoise se tuait sur l’autoroute.
La photo est toujours de TRAVERSO. Cette année-là Auguste TRAVERSO
et son fils Henri s’étaient adjoint le petit-fils, Gilles, pris de la même passion.
Le team était au complet.
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