MON FESTIVAL DE CANNES
…. C’EST AUJOURD’HUI !
« BRIGHT STAR » de Jane CAMPION
Enfin elle revient à Cannes ! En 1993 elle avait été la première femme réalisatrice à recevoir la Palme d’Or.
C’était pour LA LECON DE PIANO, film terrible avec les géniaux Holly HUNTER et Harvey KEITEL.
Je subodore que Isabelle HUPPERT, la Présidente du Jury, aura une petite faiblesse pour ce film. Mais n’anticipons pas.
Sur la Croisette, on se refile l’anecdote : Isabelle HUPPERT aurait été snobée par TARENTINO pour le casting du film en compétition : « INGLORIOUS BASTARDS. Soit-disant qu’elle serait arrivée en retard à deux rendez-vous… Alors, là, elle doit se lécher les doigts de gourmandise. Les rôles sont renversés. Mais elle doit se réglaler doublement : 1 parce que Tarentino doit être dans ses petits souliers, et 2, parce qu’elle est capable de voter pour lui et de niquer tous les bavards !
C’est comme ça dans la vie. Il faut se méfier des retours d’ascensueurs.
….. C’ETAIT MARDI DERNIER…
Roger nous quittait. Dans le théâtre, tout le monde l’appelait Roger. PLANCHON, le maître, le défricheur, le créateur du TNP de VILLEURBANNE dans ma ville, l’acteur génial.
Je pourrais remplir ce blog de toutes les pièces que j’ai vues de lui, avec lui, et des films… Ce film magnifique, de 1993 lui aussi : L’ENFANT ROI », racontant la naissance d’un royaume, les premiers pas de Louis XIV dans la vie et dans le pouvoir.
Mais Planchon c’est surtout le théâtre, l’action pour le théâtre. C’était un homme qui faisait l’unanimité. Il forçait le respect.
Il avait un regard triste. Pourquoi ?
Il y a encore une semaine il jouait au SYLVIA MONTFORT, avec sa femme Colette Dompietrini, « AMEDEE OU COMMENT S’EN DEBARRASSER » de IONESCO. Il est parti un manuscrit à la main, il avait toujours un manuscrit à la main.
… C’ETAIT HIER :
Mais que faisait GERARD PHILIPE à Cannes ? C’était en 1956
et il présentait son film TILL L’ESPIEGLE. Il en était à la fois le réalisateur et l’espiègle. Je ne crois pas qu’il ait été récompensé. (Si oui, dites-le moi) . Il était auréolé de gloire, il était beau, il n’avait plus que trois ans à vivre.
Il était seul sur la photo, parce que ce n’était pas quelqu’un qui s’affichait avec des stars. Sa femme Anne avait dû rester chez elle car elle ddétestait les mondanités, et il lui était fidèle. C’était un ange, tout le monde l’a dit et je le redis.
La photo est encore de TRAVERSO. En 1956, Auguste TRAVERSO travaillait depuis dix ans avec son fils Henri et avait abandonné les plaques pour le Rolleiflex. Ensemble, ils ont pris sur le vif quelques it stars au pied des marches…
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