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MON IMPRO RECIDIVE...

Publié le par Miss Comédie

Je n’en ai pas fini avec Johnny.  Personne n’en a fini avec lui.
Les journalistes sont sur les dents.  Pour ce concert, ils affûtent leurs opinels. 
Un exemple d’interview à la limite du supportable, je ne vous cite que les
premières questions :
« - Qu’avez-vous fait de votre 1e mai, Johnny  Hallyday ?
  -  Accordé des interviews.
  -  Vous n’avez pas eu envie de défiler avec les travailleurs en colère ? 
     A sa manière, votre patron Jean-Claude Camus vous exploite depuis des années, non ?
 -    Vous avez peut-être raison. D’ailleurs, je ne l’ai pas vu aujourd’hui. »

Et pan dans le citron, coco.  Johnny est peut-être simple d’esprit, mais on ne la lui fait pas.
Il est de bon ton quand on est journaliste, donc d’une espèce supérieure, de  traiter Johnny Hallyday comme un sous-développé.
Et lui, le Grand, l’Immense pourvoyeur de « papiers », de scoops, d’images volées, lui il encaisse calmement, impérialement.  Il ne s’en fout pas, non.  Sa chanson « MARIE », le plus gros succès de son répertoire, le dit clairement.  Mais il ne rend pas les coups.  Comment le pourrait-il ?  Les médias sont tout-puissants.
Pourquoi ce mec qui a attiré dans sa carrière 26 millions de spectateurs (chiffre officiel) accorde-t-il encore des interviews ?  Pourquoi ne s’enferme-t-il pas dans sa maison gardée, dans un caisson d’oxygène, ou dans sa caravane blindée,  pour n’apparaître qu’à ses fans, et à eux seuls, qui ont pour lui le même respect qu’il a pour eux ?
Johnny est un homme simple et bon. Regardez ce visage illuminé de bonheur à l’idée de remonter sur scène.  Pas l’ombre d’un orgueil, d’une arrogance ou d’un calcul dans son regard clair.
(photo F.Barson Wireimage.com)

...... LES MUSEES AUSSI !

Ce fut un succès l’an dernier, cette année ils remettent ça :
1060 musées en France resteront ouverts samedi prochain jusqu’à minuit et même davantage.  L’art n’est plus soporifique !   La fièvre du samedi soir passe aussi par le musée.   Les expositions fleurissent à tous les coins de rues et elles attirent un monde fou
Celle d’Andy WARHOL a déjà vu défiler 5 500 visiteurs depuis le 4 mars !
Et « UNE IMAGE PEUT EN CACHER UNE AUTRE », toujours au Grand Palais, 3 200 !
Si vous n’en êtes pas, vous avez bien fait d’attendre, car pour l’occasion la musique est de la partie.  Au Musée d’Art Moderne, à l’Orangerie et dans d’autres musées encore on se promènera entre les collections en écoutant Debussy, Ravel ou
Chausson.  (Je ne pense pas que cette initiative soit du goût de mon cher Pascal QUIGNARD…  qui lui, préfère peut-être se recueillir en silence devant une œuvre sublime.)
Mais ne soyons pas grincheux. C’est une idée merveilleuse, reprise dans chaque ville de province qui ouvrira  toutes grandes les portes de ses musées aux flâneurs de la nuit.






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