CRITIQUES D'HIER ET D'AUJOURD'HUI
UN LONG VOYAGE DANS LA NUIT
de Eugène O"’NEILL, adaptation de Pol QUENTIN
Créée au Théâtre Hebertot le 21 novembre 1959 dans
une mise en scène de Marcelle Tassencourt, cette
pièce sombre d’un auteur américain célèbre
obtint un grand succès aux Etats-Unis. Elle révèle
le mal secret dont l’auteur
a souffert toute sa vie et qui se résume en une phrase :
on ne guérit jamais de son enfance.
Pierre Vaneck, Jean Davy, Gaby Morlay, ont interprété
ce texte très fort, adapté par Pol Quentin.
Gustave Joly, critique à l’Aurore, nous en parle.
« Scrupuleusement mis en scène par Marcelle Tassencourt,
dans un cafardeux décor de Jacques Marillier, la version
française de Pol Quentin nous restitue fidèlement l’atroce et
morne climat de l’original.
Il serait vain de comparer les interprètes d’aujourd’hui à leurs
calarades tankees d’il y a deux ans : l’évanescente Florence
Eldridge et l’impérieux Frederic March. Gaby Morlay, dont
c’est la rentrée au théâtre, a su, dans un rôle qui lui est
particulièrement propice, nous ouvrir le paradis dérisoire de
son héroïne, où l’oubli est fait de souvenir.
Jean Davy est, avec autorité, un tyran domestique à l’inavouable
ladrerie.
Pierre Vaneck, Michel Ruhl, un Caïn et un Abel excellement typés.
Christiane Muller, une soubrette effrontée qui lève le coude
comme ses maîtres, avec une spontanéité très irlandaise. «
(L’Aurore)
C’est bien, il ne s’étend pas sur le côté morbide du texte, et il cite tous les
comédiens. Est-ce que ça donnait envie d’aller voir la pièce ? Rien n’est moins sûr….
de Eugène O"’NEILL, adaptation de Pol QUENTIN
Créée au Théâtre Hebertot le 21 novembre 1959 dans
une mise en scène de Marcelle Tassencourt, cette
pièce sombre d’un auteur américain célèbre
obtint un grand succès aux Etats-Unis. Elle révèle
le mal secret dont l’auteur
a souffert toute sa vie et qui se résume en une phrase :
on ne guérit jamais de son enfance.
Pierre Vaneck, Jean Davy, Gaby Morlay, ont interprété
ce texte très fort, adapté par Pol Quentin.
Gustave Joly, critique à l’Aurore, nous en parle.
« Scrupuleusement mis en scène par Marcelle Tassencourt,
dans un cafardeux décor de Jacques Marillier, la version
française de Pol Quentin nous restitue fidèlement l’atroce et
morne climat de l’original.
Il serait vain de comparer les interprètes d’aujourd’hui à leurs
calarades tankees d’il y a deux ans : l’évanescente Florence
Eldridge et l’impérieux Frederic March. Gaby Morlay, dont
c’est la rentrée au théâtre, a su, dans un rôle qui lui est
particulièrement propice, nous ouvrir le paradis dérisoire de
son héroïne, où l’oubli est fait de souvenir.
Jean Davy est, avec autorité, un tyran domestique à l’inavouable
ladrerie.
Pierre Vaneck, Michel Ruhl, un Caïn et un Abel excellement typés.
Christiane Muller, une soubrette effrontée qui lève le coude
comme ses maîtres, avec une spontanéité très irlandaise. «
(L’Aurore)
C’est bien, il ne s’étend pas sur le côté morbide du texte, et il cite tous les
comédiens. Est-ce que ça donnait envie d’aller voir la pièce ? Rien n’est moins sûr….
Commenter cet article